La fumé de l'animosité
Dans l’ombre des cœurs, une flamme s’allume,
L’animosité s’éveille, comme un vent de brume.
Elle se glisse sans bruit, dans les âmes blessées,
Attisant les rancœurs, les colères voilées.
Ses mots sont des lames, tranchantes et aiguisées,
Elle se nourrit de peurs, de failles insoupçonnées.
Les regards se durcissent, les sourires s’éteignent,
L’animosité grandit, là où l’amour dédaigne.
Elle s’insinue partout, dans les gestes, les silences,
Transformant la tendresse en froideur, en distance.
Les liens se distendent, sous son souffle amer,
Et l’amitié se brise, en un éclat de fer.
Les jours deviennent lourds, sous le poids des non-dits,
Les âmes se ferment, évitant tout répit.
Chaque mot est suspect, chaque action est crainte,
L’animosité tisse sa toile, invisible et contrainte.
Mais dans ce désert froid, où règne la défiance,
Un espoir persiste, une lueur de clémence.
Car l’animosité, bien que forte et tenace,
Peut être dissipée, par la lumière qui passe.
Il suffit d’un regard, d’un geste de bonté,
Pour briser les chaînes, de cette animosité.
Un pardon, une parole, peuvent tout transformer,
Et rendre aux cœurs fermés, une chance de s’aimer.
Ainsi, dans les ténèbres, où l’animosité règne,
Cherchons la lumière, qui doucement s’enseigne.
Car là où il y a de la haine, il peut y avoir la paix,
Et l’animosité s’efface, face à la vérité.
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