Les journées Orpheline
Dans un monde où le vent murmure des secrets anciens,
Vivait une petite fille, au cœur empli de chagrin.
Ses yeux reflétaient des étoiles, mais aussi des larmes,
Car elle était orpheline, sans personne pour lui tendre les bras.
Ses jours étaient des ombres, ses nuits des linceuls,
Chaque matin un combat, pour trouver un peu de chaleur.
Elle arpentait les rues, sous le regard indifférent,
Cherchant des traces d'amour, dans un monde bien trop grand.
Ses souvenirs étaient flous, comme des éclats brisés,
Des visages sans nom, des voix qu’elle ne pouvait capter.
Elle se rappelait des bras, doux comme la soie,
Mais tout s'était effacé, emporté par le froid.
Dans l'orphelinat gris, elle errait sans espoir,
Chaque jouet un mirage, chaque sourire un miroir.
Les autres enfants jouaient, mais elle restait à l'écart,
Portant sur ses frêles épaules, le poids de son départ.
Un jour, sous une pluie fine, elle croisa un regard,
Celui d'une femme douce, au sourire rare.
Un lien invisible se tissa dans le silence,
Comme une promesse d’amour, une nouvelle chance.
La femme tendit la main, et l'enfant hésita,
Puis dans un souffle léger, elle la saisit tout bas.
Elles marchèrent ensemble, vers un futur incertain,
Mais dans ce geste simple, naquit un destin.
L'orpheline trouva enfin, une famille, un foyer,
Des bras pour l'enlacer, des mots pour l'apaiser.
Son cœur, autrefois brisé, commença à guérir,
Car l’amour, même tardif, a le pouvoir de fleurir.
Et dans les nuits étoilées, sous la lueur du passé,
Elle repense à ses jours de peine, avec un cœur apaisé.
Car même dans les ténèbres, une lumière peut naître,
Transformant les douleurs, en souvenirs de fête.
Ainsi grandit la petite, sous des cieux plus cléments,
Et l’orpheline devint femme, avec un cœur aimant.
Elle n’oublia jamais, les jours de solitude,
Mais elle apprit à chérir, la force de la gratitude.
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