L’air est doux en ce début d’automne. La chaleur écrasante de ces dernières semaines a disparu. Ne reste qu’un soleil pâle au-dessus des cimes des arbres majestueux, pour la plupart centenaires. Leurs feuilles verdoyantes profitent des derniers rayons de soleil. Plus tard, elles s’enrichiront de couleurs pourpres puis tomberont une par une. Ainsi va la vie, un cycle remplace un autre. Saison après saison. La roue tourne. Éternellement. Tout disparait. Tout renait.

Des gazouillements d’oiseaux résonnent. Chants enthousiastes de ces petits anges qui sautillent de branches en branches. Une mésange au poitrail d’un orange vif me guette de son perchoir, puis détourne la tête le bec ouvert vers le ciel et rejoint le pépiement des autres. Elle s’ébroue, ses petites ailes marron ouvertes ensuite s’envole.

Attendrie par ce spectacle qui regorge de choses simples, si merveilleuses, je poursuis mon chemin dans cette nature offerte, accompagnée des pépiements de ces petits êtres de la forêt.