Mettre le compteur à zéro !
Cléo !
Trois semaines, nous partons sillonner les routes de France durant trois semaines en camping-car. J’attends Léonie et Joy sur le bord de la route avec ma valise à la main. Ce soir, nous prenons possession du véhicule et nous partons demain à l’aube, direction… Et bien en fait, je n’en ai aucune idée ! Cela fait plusieurs semaines que Léo prépare notre voyage, mais elle n’a rien voulu nous dire. Je suis à la fois excitée et stressée.
Plus j’y réfléchis et plus je me dis que son idée tombe à point nommé. Je crois que j’ai besoin de laisser ma vie derrière moi, durant quelques semaines, pour pouvoir repartir du bon pied pour un nouveau départ. Depuis que Connor m’a quitté, j’ai l’impression de n’être plus que l’ombre de moi-même, j’ai perdu mon sourire, ma joie de vivre. Je ne vis plus que pour mon boulot. J’ai vingt-six ans et je suis bien trop jeune pour me laisser aller de cette façon. Il est temps que je reprenne le contrôle.
Mais à côté de cela, je connais par cœur ma meilleure amie et j’avoue que j’ai aussi un peu peur de ce voyage. Si moi, je cherche désespérément une relation sérieuse, ce n’est pas du tout son cas. Léonie fait partie de ces filles qui refusent de s’engager et préfère vivre au jour le jour, au fil des rencontres qui se trouvent sur son passage. Je n’ai rien contre, bien au contraire, ses histoires sont toujours croustillantes et hilarantes, j’espère juste qu’elle n’a pas prévu de nous faire faire un tour de France, version « sex and the city ». Moi, la seule chose que je désire, c’est passé du bon temps avec mes copines et non pas jouer à « playmobitch, en avant les trottoirs » ! Par ce que je connais parfaitement ma Léo et comment on tendance à se terminer nos soirées trop arrosées à coup de cap ou pas cap !
Ce jeu, nous y jouons depuis notre adolescence, mais au fil des années, nos défis sont devenus beaucoup plus tordus et osés. Et même si j’adore ces moments pleins d’insouciances et de fou rire, je ne suis pas vraiment certaine d’en avoir envie actuellement, ou alors, si ! Je n’en sais trop rien en fait.
J’entends le klaxon de la fiat 500 de Léo, avant même qu’elle n’ait tourné au coin de ma rue. Et c’est le sourire aux lèvres que je vois apparaître sa voiture jaune citron. Cette bagnole est presque aussi vieille que nous, mais elle renferme tant de souvenirs, que je crois qu’elle la conserve juste par nostalgie. Parce que, soyons honnête, ce truc n’est plus qu’une épave sur roues. Un jour très proche, je pense, nous allons nous retrouver en panne ou dans le décor.
Elle s’arrête à mon niveau, Joy descend et rabat le siège passager, pour que je puisse me glisser à l’arrière, ce qui n’est pas une mince à faire, croyez-moi. Je ne suis pas spécialement grande et j’ai pris un peu de poids, ces derniers mois, alors, je suis à ce jour, plutôt enrobé, pour ne pas dire grosse. J’embrasse « Rafiki », je jette mon sac de sport le plus loin possible sur la banquette arrière et je me contorsionne pour arriver à me trouver une petite place. Dans des cas comme celui-ci, j’ai l’impression d’être une contorsionniste qui tente de se mettre dans une petite boîte, mais qui a les fesses trop grosses pour y entrer. De plus, souplesse n’est pas mon deuxième prénom.
— Et moi ! Je n’ai pas le droit à mon bisou, me dit Léo en me tendant sa joue ?
— Si, mais quand nous serons rendue à destination, parce que là, si je bouge, jamais je ne serais capable de m’y remettre. D’ailleurs, pourquoi est que nous avons pris ta caisse à savon, au lieu de prendre ma voiture ou celle de Joy ?
— Parce que je suis la seule à savoir où nous nous rendons, déclare-t-elle en me faisant un clin d’œil dans le rétroviseur.
— Argument imparable, je te le concède. Dis-moi juste que nous n’en avons pas pour des heures de route.
Petit sourire sadique accompagné d’un magnifique levé de sourcil ! Elle mijote quelque chose !
Mais je ne relève pas, plus vite nous nous mettons en route, plus vite je pourrais sortir de son cercueil sur roues. Il faut savoir que Léo a tendance à faire beaucoup trop de choses en même temps, du genre ; conduire à pleine bille sur l’autoroute et se tourner pour discuter, quittant la route des yeux bien évidemment. Ce qui, quand on l’a vécue une fois et que l’on a vu toute sa vie défiler en quelques secondes devant ses yeux, on ne veut surtout pas retenter l’expérience. Donc, autant la laisser conduire sans la distraire.
Le paysage défile devant mes yeux, nous sommes sorties de Paris, depuis déjà un bon moment et le soleil laisse place à la grisaille parisienne, mais je suis certaine de savoir où nous nous rendons.
— Tu nous emmènes chez mamie camomille ?
Joy, viens de me couper l’herbe sous le pied avec sa question, un peu comme si elle était branchée sur mon cerveau. Ce qui lui arrive assez souvent, cette fille me fait flipper parfois.
— Pff, vous n’êtes pas drôle, j’aurais dû vous bander les yeux !
— T’es pas un peu malade, si je dois mourir, j’aime autant voir la mort arrivée, déclaré-je.
— Dis tout de suite que je conduis mal. Je n’ai jamais eu un seul accident, soit dit en passant.
— D’ailleurs, c’est une chose que je ne me suis jamais expliquée. Tu as passé un pacte avec le diable ? Parce que ce n’est vraiment pas humain d’avoir autant de chance.
J’éclate de rire, Joy n’a pas tort. Ma meilleure amie me foudroie du regard dans le rétroviseur et je lui tire la langue en riant toujours, avant de répondre.
— Donc mamie camomille, mais pour quelles raisons ?
— Alors ça, c’est une surprise !
— Tes surprises sont en général mauvais signes, est-ce que l’on doit s’inquiéter ?
— « Rafiki » tu es vraiment trop rabat-joie ! Est-ce que je vous ai déjà fait des coups tordus, déclare-t-elle en fronçant les sourcils ? Non, ne répondais pas à la question, je sais très bien ce que vous allez dire. Mais rassurez-vous, rien de bizarre cette fois-ci.
— Promis ?
— Juré ?
— Craché ?
Je me dis que j’aurais vraiment dû réfléchir avant de parler, quand Léo crache par la fenêtre et que le truc qui vient de lui sortir de la bouche s’écrase sur la vitre arrière, pile devant mes yeux.
— Putain, tu vises toujours aussi mal ma veille. Et si à l’avenir, tu pouvais éviter de faire ce genre de chose, parce que c’est vraiment dégueulasse.
Elle hausse les épaules en me faisant un grand sourire. Ouais, lui dire cela, c’est un peu comme pisser dans un violon pour l’accorder, complètement inutile.
Et c’est presque trois heures après notre départ, qu’elle se gare en Normandie, devant chez mamie camomille. La grand-mère de Léonie est une femme d’une grande gentillesse et elle nous considère Joy et moi-même comme ses véritables petites filles. Bon, ce n’est pas une grand-mère tout à fait ordinaire, mais nous l’adorons. Nous n’avons pas encore eu le temps de couper le moteur, qu’elle est déjà sortie de chez elle pour nous accueillir. Je n’ai jamais été une grande adepte de la campagne, mais ici, je me sens comme chez moi.
Sa maison est une vieille bâtisse à colombage qui n’a pas vu l’ombre d’un rafraîchissement, depuis au moins cinquante ans. L’herbe dans le jardin est à peu près aussi haute que nos genoux, seul le passage régulier de véhicule donne une allée. Ici, pas d’odeur de verdure ou de fleurs fraîches, mais plutôt des effluves d’herbe pas très catholique, mêler à des senteurs de cuisine, un peu comme, dans la cité où je passe mes journées. Voilà pourquoi, je me sens comme chez moi !
Un petit côté comme à la maison, mais en différend, les vacances, en fait.
Je m’extirpe de l’habitacle, un peu comme une poire que l’on voudrait sortir de sa bouteille d’eau-de-vie, en me demandant pourquoi notre périple commence ici. Je me demande ce que Léo à bien pu nous réserver pour que l’on se retrouve chez mamie camomille. En général, venir ici c’est ; ne plus vouloir repartir ou plutôt ; ne plus pouvoir repartir. Être ici c’est ; voir la vie en rose avec les éléphants qui vont avec. Mais être ici, c’est aussi ; oublier le quotidien, refaire le monde et se tordre de rire en écoutant l’histoire de vie de mamie.
Elle se poste devant la voiture, les mains sur les hanches, mais le sourire aux lèvres. Quand on la regarde dans son tablier à carreaux, avec son chignon relevé sur la tête, elle a tout de la grand-mère classique, mais il ne faut pas s’y fier. Sous cet air de ne pas y toucher, mamie camomille a toujours vingt ans dans sa tête.
— Vous êtes en retard, mesdemoiselles, la tarte et la tisane ont refroidi ! Venez là, que je vous embrasse, depuis le temps que vous ne m’avez pas rendu visite, bande de petites ingrates.
Nous nous précipitons vers elle et elle nous rattrape à la volée. Câlins, bisous et éclats de rire, rythment nos retrouvailles. Mais elle a raison sur un point, cela fait bien trop longtemps que nous ne sommes pas venues et je me rends compte que cela m’avait manquée. En y réfléchissant bien, je suis très peu revenue dans ce lieu, depuis le début de ma relation avec Connor. Il n’a pas du tout adhéré au personnage, ce qui avec le recul n’est pas vraiment étonnant. Bon, mamie camomille le lui a bien rendue.
Notre à moi-même, mon prochain mec, fera son rite d’initiation ici !
— Allez, entré, entré, à défaut de goûter, on va prendre l’apéro vu l’heure.
Mamie nous pousse vers l’intérieur et je redécouvre l’univers qui a bercé mon adolescence. La tapisserie des années soixante-dix, les bibelots qu’elle a accumulés au fil de ses voyages, avec la poussière qui elle aussi est d’époque et cette ambiance chaleureuse et accueillante.
— Juste un verre alors mamie, après, nous allons installer nos affaires, nous avons une longue route devant nous demain.
— Parce que tu crois que je vous aie attendues pour tout installer, c’est bien mal me connaître. Partageons le verre de l’amitié et je vous montre votre carrosse.
Léonie fait un grand sourire à sa grand-mère pendant que nous nous installons autour de la petite table de la cuisine. Son salon, salle à manger, est plutôt grand, mais c’est toujours dans la cuisine exiguë que nous nous posons. La gazinière à bois tourne à plein régime et une délicieuse odeur se dégage de la marmite posée dessus. Au cœur de l’hiver c’est sympa et cela réchauffe, mais croyez-moi qu’en début d’été, cela est vite étouffant. Je crève de chaud, je suis en train de me liquéfier sur place. Vu la chaleur étouffante, j’aurais plus envie de manger une salade plutôt qu’une sauce.
Bon, récapitulons ! Nous sommes chez mamie camomille pour la nuit et apparemment, elle a déjà préparé notre carrosse, comme elle le dit si bien, donc, le camping-car doit être chez elle.
Déduction logique !
Reste à savoir ce qu’elle nous a concocté. Il faut savoir que Léonie tient tout ce qu’elle a de plus farfelu en elle de sa grand-mère. Bon, j’avoue, ses parents ne sont pas en reste non plus, enfin, surtout sa mère, mais mamie camomille, c’est le summum, le dessus de la pile, le Graal absolu. Un univers, à mille lieues de celui dans lequel j’ai grandi, mais c’est justement ce que j’apprécie. Avec eux, tout y est simple et convivial, nul besoin de se comporter différemment de ce que je suis vraiment. Je n’ai pas besoin de me forcer à être quelqu’un d’autre, bien au contraire. Ici, je peux apparaître le matin dans mon vieux pyjama et les cheveux dressés sur la tête, personne ne m’en tiendra rigueur.
— Une petite pomme les filles ?
— Léger alors.
— Et bien, depuis quand tu refuses un verre toi ?
— Depuis qu’elle a pris une murge carabinée, il y a quelques semaines.
— Merci, Joy, de me rappeler cette soirée.
— Elle n’était pas si mal, intervient Léo. Tu as quand même gerbé sur connard, ce qui franchement était mémorable. Dommage de ne pas avoir immortalisé sa tête, on aurait pu se servir de sa photo pour jouer aux fléchettes.
Nous éclatons de rire et je mentirais en disant que je ne me sens pas beaucoup mieux, depuis que nous parlons de ce voyage. Je crois que le jour où j’ai vraiment accepté, j’ai aussi tiré un trait sur connard, heu, Connor, bref, vous aurez compris l’idée.
— C’est bien ma fille, il n’a eu que ce qu’il méritait. Je n’ai jamais pu l’encadrer de toute manière.
Mamie me tapote l’épaule tout en souriant et je me sens à ma place.
Deux liqueurs de pomme plus tard, je suis déjà guillerette et prête à découvrir notre véhicule pour les trois semaines à venir. Je suis soulagée de pouvoir sentir l’air extérieur sur mes joues en surchauffe et pas que mes joues, d’ailleurs.
Nous nous dirigeons donc toutes les quatre, mamie devant nous vers la grange. L’herbe haute me chatouille les mollets et je me sens comme Carrie dans la petite maison dans la prairie. Je suis même presque certaine que si je me mettais à courir, je finirais comme elle, la tête la première au sol, tant j’ai la sensation de planer. Il faut dire que les liqueurs de mamie camomille, sont de vrai « debout les morts ». Elles seraient capables de faire sortir du son sommeil éternelle le bon Dieu lui-même. Faites à base d’eau de vie à quatre-vingt-dix degré, cela vous nettoie les boyaux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle dit que c’est grâce à cela qu’elle n’est jamais malade, ce qui ma fois se tient, aucun virus ne peut faire face à ça !
Quand nous nous arrêtons devant la grande porte en bois, je me rends compte que je n’y suis jamais entré.
— Prête les filles ?
Léonie trépigne, Joy semble perplexe et moi… eh bien, je suis entre les deux. Connaissant ma meilleure amie et sa grand-mère, je m’attends au pire. Genre, une camionnette des années soixante rouillée, baignant dans son jus et aménager de rip et de rap, avec des trucs dénichés, je ne sais où. J’imagine déjà la scène ; nous trois, en panne au milieu de nulle part, sans réseau, en train de mourir de faim et finissant par nous dévorer entre nous, poussé par notre instinct de survie.
Il faut vraiment que j’arrête les séries apocalyptiques sur Netflix moi !
Mamie pousse la grande porte coulissante, enfin, qui devait sûrement parfaitement coulissé, il y a environ cinquante ans, là, elle branjole plutôt dans tous les sens, mais elle finit néanmoins par s’ouvrir sur…
Putain ! Dites-moi que je rêve !
Un camping-car grand luxe, bien loin de ce à quoi je m’attendais. Il a l’air tout droit sorti d’un magasin. Blanc avec des décors marron, il me paraît démesuré vu de l’extérieur.
— Alors vous en pensez quoi de ma petite surprise ?
Léo est complètement surexcité devant nos airs ébahis.
— Ben, franchement, il est superbe, mais ça a dû te coûter une petite fortune en location, répond Joy avec des yeux ronds comme des soucoupes. Je suis pour le partage, mais n’oublie pas que nous sommes loin de gagner aussi bien notre vie que toi. Un truc pareil c’est hors budget.
Elle n’a pas tort ! Léonie est kinésithérapeute à son compte, elle fait beaucoup d’heures, mais son salaire est de plus du double que les nôtres, elle a parfois tendance à l’oublier. Elle ne le fait pas exprès, c’est certain, mais il n’empêche, que nous devons souvent lui remettre les pieds sur terre.
— Mais vous me prenez pour quoi, se défend-elle ? Quand nous en avons discuté, vous étiez OK pour un budget de mille euros par semaine et bien c’est bon, ça rentre dedans.
— Léo, OK, mille euros, mais tout compris, pas simplement la location, s’agace Joy.
— Mais tu me prends pour une nœud nœud ou quoi ? Bien sûr que c’est tout compris. Ça te semble si étonnant que ça, que j’ai réussi à obtenir un truc à un bon tarif ? Je sais négocier.
— Ho putain, m’exclamé-je ! Ne me dis pas que tu as dégotté un vieux et couchais avec lui pour que l’on puisse partir en vacance ?
— Non, pas cette fois ! Là, c’est à mamie camomille que nous devons ce petit bijou !
— Merde, mamie, tu as couchée avec qui pour obtenir ce palace ?
Et c’est quand tout le monde éclate de rire que je comprends qu’encore une fois, ma langue a été plus rapide que mon cerveau.
— Ho ma chérie, crois-moi que cela aurait été avec plaisir, que j’aurais offert mon corps pour vous. Malheureusement, ma carrosserie n’est plus aussi rutilante qu’autrefois et il n’y a plus grand monde qui se bat pour soulever mon jupon.
— L’âge c’est dans la tête mamie, dis-je en haussant les épaules.
— Oui bien sûr. Mais, je suis quand même bien forcée de constater qu’il y a certaines choses qui ne sont plus à leur place. Crois-moi ma fille, quand tes seins se trouvent au niveau du ventre, c’est que tu n’es plus de toute fraîcheur.
Et c’est sûr des éclats de rire que Léo coupe court à notre discussion.
— Bon, je vous fais visiter ou l’on continue à débattre de l’anatomie de mamie ?
— On visite, s’exclame-t-on en cœur !
Si l’extérieur laisse rêveur, que dire de l’intérieur ? Tout est en bois vernis clair et surtout, tout semble neuf. Je me demande vraiment, qui a bien pu laisser un bijou pareil entre les mains de mamie ou de Léo. Ce n’est pas possible que ce soit quelqu’un qui les connaît bien. Entendons-nous bien, je les adore, mais on ne peut pas dire qu’elle soit très soigneuse. Au contraire, elles ne sont pas du tout matérielles et ne prennent pas soin de leurs affaires ou de celle des autres. Je me souviens encore du jour où j’avais prêté à ma meilleure amie, une paire d’escarpins qui m’avait coûté les yeux de la tête. Ben, je n’en ai récupéré qu’un seul, le deuxième serait apparemment resté dans l’appartement d’un type, dont elle ne se rappelle toujours pas le nom, ni l’adresse, soit dit en passant. Je l’ai longtemps conservé dans l’espoir qu’elle retrouve la mémoire, mais au bout de cinq ans, je crois que j’ai fait mon deuil.
Bref, tout cela pour dire, que personne de normalement constituer ne leur prêterait un véhicule, qui doit coûter au bas mot, au moins cent mille euros, comme ça, sans garanti ou sans contrepartie. Je me demande donc, comment elles ont réussi ce tour de force.
Nous sommes toutes les quatre à l’intérieur et l’on n’a même pas l’impression d’être à l’étroit. Les sièges de devant ressemblent à des fauteuils confortables et j’imagine Léo ou Joy au volant, ce qui me déclenche une furieuse envie de rire. Vu leur gabarit, elle pourrait être engloutie à l’intérieur. Deux lit double, un lits simples, une petite salle de douche avec un toilette, une table pouvant accueillir six personnes et une kitchenette complète l’ensemble. Bon sang, il y a moyen de passer d’excellentes vacances. Il me tarde vraiment d’y être ! Mais avant, je suis curieuse de savoir comment elles s’y sont prises pour avoir autant de confort dans notre budget.
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