Cauchemars
Il s'assit, à côté d'elle, lui met une couverture pour ne pas qu'elle attrape froid. Quand il met la couverture, il remarque que son téléphone clignote, il lui retire de la poche et le pose sur la table de nuit juste à côté du grand lit à baldaquin qui est très proche de la bais vitrée. Il passe sa main dans ses cheveux, elle dort comme un ange. La lumière de la Lune éclaire toute la pièce. Elle ressemble à un ange avec cette lumière. Lui, esquisse un léger sourire lorsqu'il l'observe dormir. Elle est plongée dans ses rêves ou ses cauchemars. Il ne sait pas beaucoup. Il ne la quittera pas du regard pendant toute la nuit, il ira s'allonger juste à côté d'elle parce qu'elle semble avoir froid et pour pouvoir la voir de plus près.
Elle se revoit à cette époque, celle où sa mère était là... Elle revoit toutes les blessures qu'elle lui a infligées, elle a mal, elle étouffe, elle veut s'enfuir. Elle réentend Kiss the Rain la musique qui l'aide, à cette époque, à s'évader, à oublier ce qui lui arrive. La musique de la délivrance comme elle l'appelle. Puis plus rien, elle voit un champ de roses rouges et de coquelicots avec des lycoris tous d'un rouge éclatant. Elle s'allonge dedans, elle ferme les yeux et se réveille dans la chambre baignée par un bain de Soleil. Elle ne sait plus où elle est, comment elle est arrivée ici. Puis au moment où elle tourne la tête, elle le voit. Oui, celui qui l'a ''pourchassé'' qui la forcé à monter avec lui.
Elle se demande bien ce qu'ils ont pu faire, mais elle est encore habillée comme hier. Elle est un peu rassurée, elle se rallonge et l'observer. Elle n'en n'a pas eu le temps la veille, il est grand, mince, beau, il a les cheveux noirs et il a la peau claire. Elle passe, un peu machinalement, la main dans les cheveux du jeune homme. Elle trouve qu'ils sont doux et agréable au touché. Ils dégagent une odeur de fleurs qui lui semble familière, elle a l'impression de connaître cette odeur. Elle sourit, elle lui caresser la joue. Sa peau est douce et lisse, au début elle pensait qu'elle était fine et fragile de par sa couleur mais aussi son aspect. Mais elle s'était trompée ... Le jeune homme se tourne vers elle toujours les yeux fermés.
Elle a retiré sa main, car elle a eu peur de le réveiller. Il semble si paisible quand il dort. La veille il lui a parût effrayant tandis que là, il semblait tout frêle et fragile comme une poupée de porcelaine. Oui... Une poupée de porcelaine. Elle essais de sortir délicatement et calmement du lit, mais il passe son bras au niveau de sa taille. A ce moment-là elle manque de hurler de stupeur. Pourquoi l'empêchait-t-elle de partir ? Un réflexe ? Elle ne savait pas quoi faire, elle voulait partir pour rentrer chez elle et prévenir ses amis qu'elle allait bien, mais en même temps elle ne savait pas comme il réagirait si elle partait. Elle avait surtout peur de le réveiller... Que faire ? Se demanda-t-elle. En plus, elle ne sait même pas s'il y a des gens en bas et si oui comment ils vont réagir à sa vue... Finalement, elle s'est assise dans le lit et elle a attendus encore et encore puis elle s'est de nouveau endormie.
Son cauchemar était encore plus puissant que le précédent... Mais comme tous ses rêves et ses cauchemars, une fois réveillée elle ne s'en souviendrait plus. Lui, entre temps, s'était réveillé. Il tourna la tête de son côté, ouf elle était encore là. Mais comme tout à l'heure, au moment où il voulait se lever il remarqua qu'elle lui tenait la main. Elle gémissait, criait des fois et pleurait aussi. Il se recoucha, la serra contre lui et elle se calma. Il lui glissa à l'oreille quelques mots pour la calmer et la soulager. Des paroles réconfortantes du monde des vivants lui étant destinées dans le monde des rêves.
Elle se réveillait encore une fois, mais là elle était un peu choquée. Il était trop proche ! Elle rougit, se débattait mais pas violemment, elle veut juste se séparer de ses bras qui la retenait. Elle a un peu peur, elle est un peu claustrophobe et ça elle le doit à sa mère. C'est vrai, elle la frappait, la maltraitait, l'enfermait, ... Elle n'a jamais eu l'amour escomptée avec sa vrai mère, tout l'amour qu'elle voulait, son père lui offrait du moins essayait et essais encore. Il s'en veut car il n'a pas pu être là quand elle avait besoin de lui. Il s'est séparé de sa femme pour aller avec la personne qui lui était vraiment destiné. Elle arrive à se libérer de ses bras mais il ne la pas pour autant lâchée. Que lui veut-il ? Elle ne le sait pas...
Elle jette un regard sur la table de nuit, elle voit son téléphone. Il clignote. Elle le prend et l'allume. Vingt messages non lus, elle regarde de qui sont les messages. Elle est surprise, inquiète, elle a peur... Ses amis se sont vraiment inquiétés de savoir si elle allait bien, où elle était. Ils la priaient de leurs répondre. Elle regarde l'heure en même temps, il est déjà onze heures. Elle a dormi pendant tout ce temps. Mais contrairement aux autres fois où elle dormait, là elle avait bien dormi... Du moins c'est la sensation qu'elle a. Elle prend le temps de répondre à ses amis en essayant d'être la plus rassurante possible. Elle leurs raconterait ce qu'il lui était arrivée lundi, si elle arrive à s'échapper de son emprise. Et elle voit également que son père lui a envoyé un message, pour venir aux nouvelles mais elle sent aussi de l'inquiétude dans son message. Depuis son divorce, son père s'inquiète beaucoup pour elle.
Elle est le seul souvenir de son ancienne vie. Son trésor le plus précieux, sa fille, sa raison de vivre... Elle repense à tous cela lorsque son téléphone se met à sonner, Welcome to the Madness raisonne dans toute la pièce. Elle est surprise de ce coup de téléphone, elle ne sait pas si elle doit décrocher ou si elle doit répondre. Lorsqu'elle entend son« voisin » légèrement grogner à cause du bruit. Elle décide de raccrocher. Elle rappellerait la personne plus tard. Il se réveille un peu énervé, à cause du bruit. Mais bizarrement, lorsque celui-ci se retourne face à elle, il lui adresse un sourire tendre et sincère. Du moins il lui paraît sincère. Elle ne sait pas quoi faire ou dire, elle le regarde un peu béat.
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