X. Le pèlerin
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Le pèlerin
Une ombre encapuchonnée
S’arrête au bord de falaise,
Fixe le soleil de braise
Cette grande fleur fanée.
La silhouette squelettique
S’use dans la dévotion.
Ses genoux, incarnations
De ses souffrances mystiques.
Le long voyage abrasif
Touche à sa fin légendaire,
Le temple géant des frères,
Temple du bonheur craintif.
Le pèlerin faible et malade est pétrifié.
De lui on a pitié,
On lui offre la peur,
Le paradis, peut-être une once de bonheur.
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