XI. Le Corbeau
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Le Corbeau
Sombrement le solitaire s’envole,
Traversant mille mondes nébuleux,
Il survole des flots joyeux, houleux ;
Dans le crépuscule il devient luciole.
Furtive obscurité phosphorescente !
Il resplendit dans la nuit ténébreuse,
Passant outre les plantes tortueuses,
Il n’est plus qu’une ombre terrifiante.
Cette énergie, à travers l’univers,
Distord le vide, abîme l’infini,
Dérobant l’espérance entre ses serres.
Ainsi va cette créature haïe,
Filant le long de l’espace et du temps,
Monstre inouï, voyageur transcendant !
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