Je suis la suie qui suit les terres du jugement,

*Cette eau au talent de faire l'oubli lent,

Et qui n'attend le talon d'un voyageur,

Un esprit nomade et de jade qui espère et prie de couler jusqu'au cous entre mes courbes,

Un étranger démangé au chœur : coeur et horreur alors d'un duo qui fait rancoeur,

S'en fait des belles-sœurs, avec les sans-cœurs de secondaire,

Aux mœurs simples que de vouloir se rendre aveugles et sourds les cabourds des peuples,

Qui se veut se noyer sur mes hanches aiches pour la parade,

La tirade à l'amour,

Mon corps d'or dans un décor or terrestre, vil,

Qui attire à lire mes lyriques aveux sur mes cordes avant de se pendre avec,

Pour être quelques instants heureux, sans véreux,

Ce néreux qui survit avec les vers dans le vert ventre pourri de la Terre et qui ne supplie que pour qu'on lui serve un peu de bonheur.

Qu'il vienne donc se noyer en moi,

Pour ce dite antiroi une dose d'émoi joyeux pour lui,

Pour lui l'oubli.

Il est pour moi mon roi sous mon toit,

Quoi que l'on aboi dans les bois, si on avouait,

Nous restons cois,

Face au poids de leur envoie,

Personne nous voit bolnoïs.

Leur voix qui l'insulte de bouffon,

Ne font de moue sur nos visages sages.

Il est fou, voyou où les gaous vivent,

Ou il est ankoù pour beaucoup, fait rire pour ses « pétous »,

Ou pour ses instants ripous par la folie.

Partout de beaucoup, bardous en touts, ce presque tout est beulou,

Et on sans fiche de ce qu'ils disent,

Qu'on tut ces langues.

Quand je tue pour toi, c'est quand est abattu le bonace, les rauques menaces tenaces et pertinaces devenues des promesses.

Je nous verse leurs controverses adverses à l'inverse de l'intelligence,

Dans l'indigence, sans indulgence pour la postémergence, pour que serve leur tête une fois,

S'y baignent ainsi nos reflets, pas de camouflet, pas de sifflet qui nous annonce leur antireflet.

On est pas flous, des ankoù : on est zous mais où notre corps reste, c'est sur ce buste de vendanges.

Pays ou époque niay, je devine un baiser sans lois, entre roi et beffroi,

Avec une croix pour l'abattre à coups de moi et de toi,

Sans être à toi, sans être à moi : sens l'inexistence de poids à ton doigt.

Je ne te dois pas mon nom,

Et non au tien également : rien de mien, rien de mienne. Conservons notre yen pour le lit qui est senne, aux cons servons autre chose qu'une vision déjà répétée de l'honneur aux heures sombres.

C'est une insulte des incultes, au culte qui diffère du nôtre, de n'être à peine qu'insultant, le ton léger pour tant de battants butant le temps où ton but secondaire n'était pas une hutte partagée,

Sans tututte : je ne serai jamais femme turlutte : pas de lutte ici bas,

Que mon corps ait tort, qu'il se tord pour éviter *la pluie d'or,

À leur mort, qu'ils soient saints : ne deviennent enceints ces seins.

Je te désire sire,

La cire qui s'occire, attire le zire qu'est nuire au sbire,

De l'ovaire, soit vert, soit père ou mère adorée, mais *hère est,

L'empire des mires au tire qui vire exprès sur la planète de l'algire.

Les nuits sans que s'unît, dans le nid, jusqu'à minuit, mon impie ami, avec mon sosie, que je ne me meurs pas pendant.

Je veux m'aimer, mon voeux est de me camer avec toi.

Mimer, mimer et encore mimer : viens limer mon temps à m'abîmer,

Me laisser trop grimer, intimée depuis l'âge de semer les premières dans mon esprit : la survie est la vie sûre pour une mûre arrivée de l'âme à l'urne.

A mon âge, je dénage sur la dernière de mes pages,

Néanmoins, j'arrérage pour mon euthanasie, pour manquer la rage que tu me rates.

Contre la folie, lis moi ces mots à l'eau de rose, si simples dans leur signification, et si amples en leur félicitations,

Deviens ma peine, et ma laine de couche, ennemie à la haine : empêche le pire : il faut me lire sans rire, ou je m'accompagnerai d'un tir avec mon drap de nuit.

Et ne confonds un bas fond : font-ils déjà trop de ultrafond dans leur double-fond, et font-ils trop peu de monts avec leur amont,

Comprends le : je prends et le rends, ce bien qui ment au vouvoiement, et qui est friend du tri, et qui est absent de son sang, le stent des gens qui sont vents, qui s'en vont et sont lents.

Je ne suis pas juste faite d'amour : peu lourd serait-ce pour mes jours ; autour, le tour le serait : un hour pour un four, pour être sans détour, que des mamours : adieu aux bonjours aux bons jours, à la tour.

Ton séjour n'aura jamais de retour, au barzour ; sans bontour, glamour serais-je à jamais sur tes contours.

À l'aventure ! , je veux de l'argenture pour du tenture, plus de malaventure quand t'es mes raid-aventures,

Et pas d'aventures à la mâture, pour du pâture et se rature, avec moi la nature qui fait le méture.

Un souhait de se vouer parmi mes cils, et de l'aperçu de stencil, je m'en louais précédemment.

Je meus mon uraeus pour ton feu ; mais si primitive, elle est unitive quand, dans son apéritif elle se peut fuitive, se peut oppositive.

Aigre-douce, je suis mousse et suis l'exemple de la housse, et ainsi rousse est ma gargousse, est ma cambrousse.

Ma soeur dans mon humeur de buveur de saveurs, mon heur : celle du leurre, mon odeur, ma consœur dans le coeur, en chœur,

Être âmes-soeurs, ce n'est l'heur à titre l'être de quelques mètres de moins de la grandeur, ni de plus,

Mais l'intervalle, pour une alliance de nuances, de cervelle et de cascavelle,

La coupance avec les favelles.

* Cette eau au talent de faire l'ennui lent = Lac des Enfers, au sein de la mythologie grecque, nommé le Léthé

* la pluie d'or = Histoire de la mythologie grecque, avec Danaé

* hère = Expression littéraire : Pauvre hère, homme misérable, lamentable