75. Ayah

12 minutes de lecture

Ayah ferma les yeux, s’apprêtant à accepter la mort à tout moment, quand soudain, la douleur s’évapora.

Elle entendit un cri et ouvrit les yeux. Un homme se tenait au milieu du cercle, dos tourné, s’interposant entre elle et ses assaillants. Il était apparu de nul part. Son aura était si éblouissante qu’elle dû plisser les yeux pour mieux voir. Elle lui rappelait étrangement celle d’Uraura ? de Gödrik ? Mais elle ne connaissait pas cet homme, ne reconnaissant pas ses cheveux courts, totalement blancs alors même qu’il paraissait jeune. Qui était-il ?

Un des hommes face au nouvel arrivant, feignit une attaque pendant qu’un autre s’élança sur lui par derrière, essayant de planter une dague sur le dos, par surprise. Mais l’homme bloqua l’attaque à la dernière minute avec sa main et la dague transperça sa paume. Il ne semblait étrangement pas ressentir la moindre douleur, si bien qu'il leva la main et en un claquement de doigt, ses deux attaquants les plus proches s’écroulèrent, la nuque brisée. Du sang sortit de leur bouche et de leur nez, peignant le sol en un rouge écarlate.

« Et Un, et Deux, deux, deux. » chantonna-t-il avec un accent étrange.

L’homme effrayant retira la lame de sa main comme une vulgaire épine. Il tourna la tête vers le reste du groupe, notant qu'il restait trois hommes en plus de Rita. Deux assaillants jetèrent en même temps leur dague en Lancère vers lui, visant son cœur. Tout d’un coup les dagues se figèrent sur leur trajectoire, suspendues dans les airs. Ayah cru pendant un instant que le temps s’était arrêté. Les dagues se retournèrent sur place puis repartirent en un clin d’œil vers leur propriétaire, les atteignant droit dans le cœur. Les dagues transpercèrent leur corps avec une violence telle qu’ils ressortirent de l’autre côté et allèrent finalement se planter sur les murs, emportant avec eux des morceaux de cœur. Ayah se cacha le visage, alors que des bouts de chair et de sang giclaient dans tous les sens, propulsé par la violence de l’impact.

« Et Trois, et Quatre, quatre, quatre. » fredonna-t-il, amusé.

« Comment… qui es-tu ? » demanda Rita, la voix tremblante.

« Ah, quelle question futile ! »

Il ne restait plus qu’elle et deux hommes debout, un peu à l’écart. Tous les trois semblaient paralysés et Ayah se demanda si ce n’était pas leur attaquant qui les empêcher de bouger. Rita écarquilla les yeux comme si elle l’avait réalisé également.

En un mouvement à peine perceptible, le Kaaïn disparut et réapparut derrière un des hommes, l’immobilisant entre ses bras. Il lui trancha la gorge avec la dague de son camarade. Le tout s’était déroulé si vite qu’Ayah voyait encore le regard effaré de l’homme mort et son sang giclant de son cou alors qu’il s’écroulait, inerte.

« Et de Cinq, cinq, cinq. »

Il chantait plus fort maintenant. Le dernier homme encore en vie tourna la tête vers Rita et tous les deux tentèrent une attaque désespérée, lançant des boules de lunsor éblouissantes et rapides qu’y Ayah parvint à peine à percevoir. L’homme esquiva quelques-unes mais reçu une autre en pleine face. Elle était persuadée qu’ils en étaient venus à bout mais le Kaaïn avait disparu.

« Il est encore là ! » s’écria Rita, sourcils froncé, concentrée sur ses alentours.

« Mais où ? » répondit son camarade.

« Je ne sais pas, je m’en fiche… pourquoi je n’arrive pas à transplacer, putain ! »

« Comment il a… »

Sa phrase fut interrompue par une main ensanglantée transperçant son crâne, ressortant de sa bouche.

« NON ! »

L’homme était réapparu derrière lui, et retirait désormais sa main de son visage, si facilement, comme s’il l’avait enfoncé dans du sable. Il ne restait plus qu’un trou là où il y avait une face. Ayah sentit tous ses muscles se crisper et sa nausée l’envahir. Elle devait s’en aller d’ici et vite. Mais comment pouvait-elle avec ses mains encore paralysées par les menottes de Lancère ? Ce fou allait la tuer, comme tous les autres.

Rita se tenait encore là, non loin, tétanisée par la peur.

« Pitié, s’il vous plait, ayez pitié. »

Il disparut puis réapparut devant elle. Il prit son cou entre ses mains.

« Mais ! Il me faut un sept, sept, sept ! »

Une vague puissante de Lunsor, émanant de lui, pénétra Rita avec brutalité. La jeune femme poussa un cri qui lui donna envie de vomir. Allait-elle subir la même chose ? Ayah pouvait voir cette énergie qui l'empoisonner petit à petit, envahissant chaque particule de son corps. La pauvre femme hurlait, se débattant dans l’agonie, plié par la douleur. Il semblait se délecter de sa terreur. Sa victime suppliait d’arrêter, elle suppliait qu’il en finisse. Sa peau devint pâle puis violette et enfin bleue, comme si son sang gelait à l’intérieur de ses veines. Son visage se déforma, sa peau se figeant dans une expression mêlée d’agonie et de peur. Elle finit par s’écrouler, morte.

« Et de sept, sept, sept... » dit-il plus bas.

Le jeune homme s’accroupit près des autres corps comme s’il vérifiait qu’ils étaient bien morts. Ayah le regardait, terrifiée par ce qu’il venait de faire. Mais qui était-il ? Pourquoi était-il là ? Devrait-elle courir ? À quoi bon, il pouvait la rattraper en une pensée. Il se tourna et la dévisagea longuement. Quelque chose dans son regard lui donna la chair de poule, comme si toute humanité, toute chaleur avait cessé d’y exister depuis longtemps. Elle devait l’accepter : c’était la fin.

« Y en avait-il d’autres ? »

Il ne lui posait pas vraiment la question, le regard concentré, sondant les environs à la recherche d’une autre aura. D’autres victimes. Ses yeux se posèrent à nouveau sur elle et Ayah se força à maintenir son regard : elle voulait voir la mort dans les yeux. Et quelle mort : le jeune homme était d’une beauté telle qu’elle en oublia presque le terrible sort qui l’attendait. Comment un détraqué pouvait-il avoir un visage pareil ? La vie était drôlement injuste. Il avait des traits parfaitement symétriques, des yeux en amande d’une couleur claire éblouissante. Combien ses yeux avaient-ils vu de victimes terrorisés, d’os brisés, de chair déchirés ? Les cicatrices couvrant l’essentiel de son visage répondaient : des centaines, son aura aveuglante rétorquait : des milliers.

Il se redressa doucement, comme s’il ne voulait pas l’effrayer.

« Qu’attends-tu pour me tuer aussi ? Il ne te faut pas un huit, huit, huit ? » demanda-t-elle le ton détaché.

« Apparemment, je ne sais pas compter jusque-là. » Sous son regard confus, il se mit à rire. « C’est une comptine, pour apprendre aux enfants à compter. Et un, deux, deux, deux… Et trois… Tu ne connais pas ? »

Complétement taré… Ayah ne sentait plus le bout de ses mains. Elle ignorait si c’était à cause de menottes trop serrées ou sa peur.

En un clin d’œil, il apparut devant elle, la faisant sursauter. Il retira les menottes encore sur ses mains qui se brisèrent au contact de sa Lunsor. Ayah suivit du regard les bracelets en lancère qui tombaient lourdement sur le sol, abasourdie. Il lui dit quelque chose, mais elle ne put assimiler ses mots, tant une impression de déjà-vu la frappa de plein fouet : les cachots. Était-il celui qui l’avait libérée de la tour ? La lueur de l’espoir renaissait dans son cœur. Peut-être n’allait-elle pas mourir après tout.

Elle leva les yeux vers lui, encore étourdie par tout ce qui venait de se passer. Ses sourcils fins accentuaient son regard sérieux, ses yeux hypnotisants étaient toujours rivée sur elle. Elle du détourner le regard cette fois, de crainte qu’il ne lui fasse la même chose qu’à Rita. Elle remarqua certaines cicatrices sur son bras qui étaient hideuses ; profondes et sombres, presque noires, comme si sa peau avait pourri à certains endroits. Comment avait-il pu se faire de telles cicatrices ? Il descendit les manches de son pull, devinant son regard et elle vit que sa main était en sang.

« Ta blessure saigne toujours, je peux la soigner. »

Il pencha la tête, comme surpris par sa proposition.

« Ce n’est pas nécessaire, elle guérira toute seule. »

Elle n’arrivait toujours pas à situer son accent. Les gens de l’est comme Keelan avaient souvent une façon plus rapide de parler, articulant peu contrairement aux gens de Lyisstad. Ceux du sud, comme Sib, étaient pire, sautant des syllabes, parfois des mots entiers. Son accent a lui était tout à fait atypique tant il ne ressemblait à rien qu’elle avait entendu auparavant. Peut-être, ne venait-il simplement pas du Lyis.

Ayah jeta un œil sur sa blessure et haussa les sourcils. Elle pouvait sentir le poison qui coulait déjà dans ses veines. Sans même réfléchir, elle fit un pas vers lui et prit sa main.

« Leurs lames étaient imbibées de Morodora. Cette blessure ne guérira pas toute seule. »

Il ne flancha pas lorsqu’il sentit sa Lunsor mais elle crut voir dans son regard de la surprise. Elle continua à lui transmettre sa Lunsor de guérison. Ayah pouvait sentir son regard brulant, analysant chacun de ses gestes. Elle n’osait lever les yeux vers lui, encore effrayée de ce qu’il pouvait faire avec son regard seul.

« Ma elun ara’si ? » murmura-t-il, la voix si basse qu’elle se demanda si elle était censée l’avoir entendu.

Elle savait qu’il avait parlé une autre langue, mais elle ignorait comment, elle avait compris ce que sa phrase signifiait : ‘‘qui es-tu ?’’ Sa question paraissait absurde. L’homme qui est était apparu de nulle part et l’avait sauvée sans raison apparente était celui qui demandait qui elle était.

« Ah, quelle question futile ! » répondit-elle d’une voix dramatique et moqueuse, essayant, vainement, d’imiter son accent.

Elle esquissa un sourire ; elle voulait lui donner l’impression qu’elle était détendue, qu’elle n’avait pas peur de lui. À ses mots, il éclata de rire : sa voix vibrait dans l’air, portée par une puissante Lunsor. Sa soudaine bonne humeur la déroutait : elle pouvait la ressentir comme si c’était la sienne. Son aura était réellement perturbante, lui rappelant celle du prince Gödrik pendant un instant.

« Pour quelqu’un qui vient d’assister à une scène aussi… charmante, tu ne sembles guère effrayée » dit-il de nouveau en lyissien classique.

Elle remercia silencieusement Sib pour ses leçons. Elle avait cette fois ci réussi à dissimuler ses émotions. Car sa peur était bien réelle.

« Il me semble que si tu voulais me tuer, je serais morte depuis longtemps » répondit-elle simplement, essayant de se convaincre elle-même autant que son interlocuteur.

Ayah s’efforçait de ne pas trembler. La dernière fois qu’elle avait montré un signe de peur, elle avait failli mourir. Elle lâcha finalement sa main, satisfaite par le résultat et recula. Certes, elle ne pensait pas qu’il lui ferait de mal, mais elle préférait tout de même garder ses distances. Et tel un prédateur devant une proie, il ne manqua pas de remarquer son mouvement.

« Ah, mais où sont mes manières ! J’aurais peut-être dû me présenter avant de... » Il montra le bain de sang derrière lui d’un geste théâtral, avec un petit rire qui lui donna froid dans le dos. « Je suis Alec. Gödrik m’a envoyé. »

Ayah écarquilla les yeux ; il avait effectivement dit qu’il enverrait quelqu’un pour l’aider. Elle n’y avait pas tout à fait cru. C’est peut-être à ça que ressemble l’accent du Cricks en fait, se dit-elle, sans grande conviction. Elle ne se souvenait pas que le prince Gödrik avait parlé ainsi.

« T’a-t-il dit pourquoi il t’a envoyé exactement ? »

« Et bien visiblement pour te sauver la vie » répliqua-t-il en ricanant.

Ayah baissa les yeux, marmonnant des remerciements.

« Nous devrions probablement partir d’ici avant que quelqu’un nous voit. »

Alec acquiesça. Il ferma les yeux un instant et tout le sang sur ses vêtements disparut. Il leva la main vers elle puis s’arrêta, hésitant.

« Puis-je ? »

Après la violence à laquelle elle venait d’être témoin, elle était stupéfaite qu’il soit capable de politesse et de délicatesse. Elle acquiesça hésitante, le cœur battant à toute vitesse. Elle se crispa lorsqu’il posa sa main sur son épaule et sentit une douce énergie la traverser. Puis, tout le sang sur ses propres habits s’évapora comme s’il n’avait jamais été là.

Ils entendirent tout d’un coup des pas précipités, à l’extérieur de la maison. Alec lui prit la main et sans prévenir, elle fut happée dans un tourbillon de lunsor. Mais cela ne dura que quelques secondes car rapidement, elle se retrouva à la limite ouest du village de Condort. Ayah trébucha en touchant le sol, surprise par ce déplacement si brusque. Elle reprit équilibre tant bien que mal mais sentit une vague violente de nausée surgir. Elle vomit tout ce qu’elle avait dans le ventre.

« Bon sang ! Préviens la prochaine fois que tu fais ça ! »

Alec éclata de rire.

« Oh ! Il me semblait t’avoir vu transplacer. Je ne pensais pas que tu étais aussi inexpérimentée que cela. Toutes mes excuses. » répliqua-t-il sur un ton moqueur. « La nausée disparaîtra rapidement, ne t’inquiète pas. »

Elle le fusilla du regard. Il avait l’air de bien trop s’amuser de son malheur.

« Attends, tu m’as vu transplacer, dis-tu ? Tu étais là depuis le DEBUT ! Combien de temps es-tu resté là à regarder avant d’intervenir ? »

Il sourit, visiblement enchanté par sa réaction. Elle avait envie de le cogner au visage pour effacer ce sourire dédaigneux.

« Je voulais voir comment tu allais t’en sortir. »

« Mais j’aurai pu mourir, putain ! »

« Mais voyons, je n’aurais pas laissé les choses aller jusque-là. » Il s’étira et se craqua les doigts des mains. « J’aurais bien besoin de me réhydrater après tant de dur labeur. Une taverne intéressante dans le coin ? »

Quelle étrange personne, se dit-elle. Il venait de tuer six personnes et ne semblait guère affecté par cela. Ce Kaaïn était dangereux. Sa Lunsor était époustouflante, son contrôle absolu et surtout, son empathie visiblement inexistante. Mais elle ne pouvait pas dire ‘‘merci de m’avoir sauvé, mais non merci’’. Ayah finit par acquiescer après un petit moment d’hésitation.

Elle se dirigea vers une taverne populaire du village, Alec sur ses pas. Elle savait qu’il y aurait beaucoup de monde dans cette taverne où Samaël et ses amis allaient souvent. Il ne risquait pas de lui faire du mal en public. Ils entrèrent et se dirigèrent vers un coin plus isolé de la taverne. Quelques personnes les observèrent passer, dévisageant Alec. Il n’avait pas l’apparence la plus discrète avec ses cheveux étrangement blancs pour son jeune âge et ses traits d’une perfection surnaturelle. Ayah n’aimait pas se faire remarquer partout où elle allait et tout ceci l’exaspérait. Ils s’assirent et commandèrent de l’élixir.

« Comment as-tu fait pour briser les menottes de Lancère alors qu’il y avait les symboles d’anti Lunsor dessus ? »

Alec haussa les sourcils, visiblement étonné qu’elle ne connaisse pas la réponse à cette question.

« Tant que mes mains ne sont pas liées par les mêmes menottes, ma Lunsor est immunisée contre l’effet des symboles. »

On leur apporta leur verre et il but par grosses gorgées.

« Tu ne m’as pas vraiment dit qui tu étais exactement, Ayah. »

« Le Prin… Roi Gödrik t’a envoyé, sans doute t’a t’il dit quelque chose sur moi. »

« Pas grand-chose. Seulement que tu pourrais avoir besoin de mon aide. »

En réalité, il y avait peu de choses que le Roi aurait pu lui dire. Il ne savait rien d’elle. Ayah l’observa longuement. Elle préférait esquiver sa question.

« La femme qui semblait diriger le groupe, elle était déjà venue. Je ne sais pas depuis quand elle me traque. Sais-tu qui étaient ces gens et qu’est-ce qu’ils me voulaient ? »

Il prit une nouvelle gorgée d’élixir.

« Quelle importance, ils ne sont plus de ce monde. »

Ayah fronça les sourcils. Bien sûr qu’il y avait une importance. S’ils avaient été envoyés par une tierce personne, d’autres pourraient revenir la traquer. Savait-il qui ils étaient ? Il regardait les gens autour d’un air sombre, comme à la recherche de sa prochaine victime. Elle frissonna en repensant au carnage qu’ils avaient laissé derrière eux.

« Je me demande quand même... As-tu une idée de qui les a envoyés ? L’un d’eux à mentionner quelqu’un, son nom m’échappe… Ariel ou… » Elle réfléchit. « Azazel… non, Aravel ! Qui est ce Aravel ? Si tu sais quelque chose, dis-le-moi. »

Alec lui lança un regard irrité mais elle fut distraite par ses yeux ; par moment, elle aurait juré voir de la Lunsor pure, intense, pulsait à travers ses iris si clairs. Plongée dans son regard extraordinaire, Ayah ne se rendit pas tout de suite compte qu’elle s’était penchée vers lui. Un petit sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Elle frissonna et s’adossa à sa chaise, s’éloignant comme elle le pouvait de lui.

« On a peur à ce que je vois » murmura-t-il d’un ton moqueur.

Il avait encore remarqué son mouvement. C’était à son tour d’être irritée. Son comportement lui faisait penser à Baron, l’ami de Samaël, lui qui pouvait aussi être exacerbant parfois.

« Réponds-moi »

Il soupira l’air ennuyé, alors qu’il jouait avec son collier entre ses mains.

« Aravel est le chef de la cité d’Adryana, une cité de Kaaïn. »

Elle le regardait, abasourdi. Une cité de Kaaïn ? Ayah n’avait jamais entendu parlait d’un tel lieu. L’idée semblait impensable. Les Kaaïns se cachaient, se faisaient discrets, ils ne se rassemblaient pas dans des ‘‘cités de Kaaïns’’.

« C’est un mage puissant, probablement de haut rang. Cela fait longtemps qu’il essaye d’unir les différentes communautés de Kaaïns du royaume. »

« Et qu’est-ce qu’il me veut ? »

Il la regarda un moment puis dit :

« Que tu rejoignes leur troupe. »

Annotations

Vous aimez lire Kenala ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0