Chapitre XXXXII : Putride dessein, Partie 1
Quel phénomène avait pu créer un tel désordre sur Mithreïlid ? Je n'en revenais toujours pas. Mon entrevue, bien que brève, avec la nouvellement nommée Grande Prêtresse de la tribu des féliciennes, ne m'avait guère rassuré. Quel nouveau fléau allait-il s'abattre sur notre continent en fin de compte ?
Les propos alarmants de la Prêtresse m'avaient retourné l'esprit. J'étais accablé d'apprendre le retour de la Pestilence Courante, véhiculée par la putréfaction de toute créature ou plante peuplant notre Monde, cela annonçant, bien sûr, la fin imminente de toute vie présente sur Mithreïlid. Je ne pouvais ignorer l’annonce du départ pour Teysandrul du petit groupe que j'avais rencontré auparavant, ce dernier s'étant mis en tête d'éradiquer la Reine Sombre, je me demandais sincèrement ce qui avait pu leur passer par l'esprit pour s’atteler à une telle tâche ?
En seulement quelques instants de discussion avec Decadrys, plusieurs terribles nouvelles m'avaient donc été clamées. Sans hésiter, après quelques secondes de méditation et après avoir visualisé intérieurement l'obscurité et la crasse qui régnait dans la cité d'Irasandre, je décidais de me téléporter en direction de Teysandrul.
Après plusieurs sur-cycles d'existence, je continuais d'apprécier les joies de la téléportation sans ne jamais m'en lasser. Effectuer plusieurs jours de voyage, en l'espace d'une fraction de minute, seulement, s'avérait être un avantage indéniable inhérent à mon pouvoir. Pour résumer la façon de procéder afin de réussir une téléportation, je me contenterai de dire qu'il est juste question de fermer les paupières, et de chercher le chemin d'or tapi dans la noirceur qui s'éveille lorsque nos yeux sont clos. Notre mémoire et nos pensées sont étroitement liées à ce sentier scintillant : la destination bien ancrée au fond de notre âme devenant alors atteignable en un battement de cils.
En cet instant même, je n'avais donc aucun mal à visualiser la pénombre lugubre dans laquelle, la morne cité de Teysandrul fut éternellement drapée, juste après que le décès de la Déesse Teïnelyore ne soit survenu... Quoi de mieux que cette nappe sombre et empreinte de mort pour annoncer le dessein de celle qui gouvernait la cité. Habitants, voyageurs, dieux et hérauts, n'avaient su expliquer pourquoi cette ville pourtant magnifique à son origine était-elle ainsi devenue le berceau du Mal, ce même toument qui depuis plusieurs sur-cycles rongeait Mithreïlid et menaçait son avenir de bien sombres présages.
C'est perdu dans ces songes peu glorieux, que je m'empressais donc de partir en quête d'Evialg, Gnas et de Tnemesnap. Je fermais mes yeux, et les rouvrais. J’apparaissais dans une ruelle, qui à ma grande surprise n'était pas plongée dans les ténèbres, ce qui, dans une cité où l'obscurité régnait depuis de longs sur-cycles, m’étonnait grandement. N'importe quel viscère étroit de ladite cité ne pouvait alors bénéficier d'une quelconque luminosité.
Soit mon idée de Teysandrul était erronée, et j'en doutais fortement, soit, et cela pour la première fois de ma longue vie, la téléportation ne m'avait pas emmené à l'endroit que je désirais atteindre. Il ne me suffisait que de lever le visage et de constater l'éclat céruléen du ciel, pour savoir que je n'étais pas à Teysandrul, point final... Et pourtant. Une clameur me remontant le moral, me parvint enfin aux oreilles.
« La Reine Sombre est morte ! La Reine Sombre est morte ! »
Peut-être que cet enchaînement d'annonces : tout d'abord du retour de l’un des pires cataclysmes que Mithreïlid ait connu et enfin du plus grand miracle pouvant se produire sur notre continent, n'étaient alors que les fruits de mon inconscient, ce dernier toujours en train de mijoter dans le fond d'une amphore trop remplie, qui aurait eu raison de moi.
Je quittais l'étroite rue, et progressais dans une avenue emplie de cris de joie. Les citoyens dansaient, riaient ; dans l'hystérie collective, plusieurs dizaines d'entre eux, venaient d'abattre aux moyens de cordes, une statue de la Reine Sombre ; tandis que les miliciens, dépourvus de leur leader, jetaient en piles difformes leurs tabards et armes.
J’interrompais un des habitants en train de festoyer afin de lui demander ce qu'il se passait. Allez le croire ou non, mais ce dernier me répondait que la Déesse était de retour, et qu'elle avait vaincu Irasandre. Je ne savais pas si ce que j'entendais était possible. Teïnelyore serait revenue d'entre les morts ? Aurait-elle en réalité survécu quatre sur-cycles plus tôt à son affrontement contre Hérylisandre ? Cela avait-il un rapport avec le trio parti avec pour quête d’occire Irasandre ? Je devais découvrir la vérité avant de me réjouir trop vite.
Au-dessus de la foule grouillante, j'entre apercevais la Tour centrale, dont le sommet semblait avoir été fendu. Sans plus tarder, je me hâtais de rejoindre l'édifice. L'imposante bâtisse était prise d'assaut par les locaux plein d’allégresse, hurlant à tue-tête le nom "Teïnelyore". Ma petite taille me permettait aisément de traverser l'amas humain qui encombrait l'accès au pied du bâtiment. La porte principale était fermée, heureusement, je connaissais le hall, et quelques secondes plus tard, je me retrouvais derrière l'immense protection en bois. Face à moi, à l'autre bout de la longue pièce, deux visages familiers apparaissaient, ils ne me remarquaient pas immédiatement, trop occupés à rire avec la troisième personne, dont je reconnaissais seulement la tunique d'apparat sans difficulté, même si cela remontait sûrement à plusieurs centaines de cycles, j'en étais convaincu : il s'agissait de celle de la Déesse Teïnelyore.
Seul détail étonnant, la silhouette de dos, était ornée du Masamune, sabre que j'avais seulement vu en possession de Gnas, et sans doute possible, je pouvais reconnaître cet artefact et témoigner de son authenticité. Les deux premières têtes cessaient de s'animer et leurs expressions changeaient, tandis que la dernière se tournait vers moi, grimaçant.
« Je t'avais senti arriver au moment où tu as franchi la porte. Gloussait Gnas, tout en grimaçant. Les bandages, ils se changent parfois, hein !
– Je n'y crois pas. Lâchais-je.
– Que je puisse t’avoir reconnu à l'odeur ? Tu sais bien que mon nez se trompe rarement pourtant. Pouffait Gnas que j'avais reconnu sans difficulté, entraînant le rire d'Evialg et de Tnemesnap.
– Non pas ça, Gnas ! Mais tu... Tu es Teïnelyore ?!
– Ça peut paraître surprenant, mais c'est le cas. Lançait Evi'. C'est bien elle, notre petit groupe compte une Déesse parmi ses rangs.
– Qui aurait pu le deviner en même temps !? Rétorquait Tne'. Elle a les manières d'un marcassin et la classe d'un fantassin ivre, de là, à imaginer qu'elle puisse être une Déesse... Tout le monde était loin de se l'imaginer !
– Hé oh ! Ça va oui, tu te permets beaucoup de liberté, je trouve, Tne'. Le menaçait-elle. N’oublie pas que tu es dans MA cité, alors ne fais pas le malin, sinon tu n'auras pas de statue à ton effigie.
– À mon effigie ? Mais ça coûte cher une statue. Relativisait Tne'.
– Vue ta taille, elle ne coûtera sûrement pas grand-chose. Se moquait-elle, amenant Evi' à s'écrouler sous l'euphorie.
– Je constate que vous n'avez pas perdu votre humour malgré cet affrontement. Gnas... Je m'interrompais. Ou bien Teïnelyore ? Comment dois-je désormais t'appeler ? Je suis perdu.
– Oh, tu fais bien comme tu veux. Un nom ça ne veut pas dire grand-chose. Je reste la même, après tout.
– C'est vrai, mais quand même, Gnas est une inconnue alors que Teïnelyore... Beaucoup d'ouvrages parlent de toi. Même moi, je ne t’aurais pas reconnue quand je vous ai rencontrés, alors que si tu t'étais présentée comme Teïnelyore... Cela aurait été un choc ! J'ai d'ailleurs l'impression que tes phrases sont moins... Chaotiques
– Cela aurait peut-être changé bien des choses à notre aventure. Soufflait Evi' qui reprenait son calme. Quoi que, je ne connaissais pas l'existence des Dieux à ce moment-là. Donc...
– Non mais c'est pour ça que je ne veux pas vous imposer de m’appeler par un nom en particulier. Appelez-moi comme vous le voulez, hein. D'ailleurs, concernant Ilyohelm... Teïnelyore semblait pensive et quelque peu embarrassée. Je ne suis pas sûre de vouloir être Reine, moi. Peut-être que la moi du passé le souhaitait, mais actuellement, gérer une cité... Comment dire...
– L'habit ne fait pas la reine, c'est certain. Continuait Tne'. Néanmoins, il serait de bon ton de t'adresser aux habitants. Nous avons délivré la cité d'un joug assez malsain, et avant qu'Hérylisandre puis Irasandre ne s'accaparent tes murs, tu en étais la fondatrice ET la reine. Tu pourrais te contenter d'annoncer des changements...
– Mais je n'ai aucune idée sur ce que je dois proposer. Depuis que je me suis échappée du désert, je n'ai jamais eu à gérer quoique ce soit, ni même réellement eu de responsabilité. Alors, toute une ville... C'est bien beau...
– Tu te trompes. Lui susurrait Evialg. Depuis que nous nous sommes rencontrées, dans beaucoup de situations tu as su faire preuve de sang-froid, et tu nous as sortis de sacrés pétrins. Peut-être même, viens-tu de sauver Mithreïlid, sans trop t'en rendre compte.
– Ahem. En parlant de ça... Allais-je commencer à expliquer la situation.
– Quoi ? Me demandaient en chœur mes trois interlocuteurs
– Les ennuis ne sont peut-être pas complètement derrière vous, ou derrière nous, si je parle au nom de tous les Mithreïlidiens.
– Comment ça, la fête n'est pas finie ? Grognait Teïnelyore. Terrasser Irasandre, ce n'était pas suffisant pour éliminer la pire source de menace existant actuellement ? N'était-elle pas l’origine de tous les maux de Mithreïlid ?
– Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je pense qu'Irasandre avait régné trop longtemps en perpétrant des atrocités sans nom. Je pense que vous avez correctement jugé ce qui devait être fait. Mais...
– "Ils se sont réveillés." Lâchait Evi' d'un ton bien morne. C'est ce que nous a glissé Irasandre avant de partir en fumée.
– Quoi, comment ça ? De quoi parles-tu ? Fondais-je sous l'étonnement. Qu'entends-tu par "Ils" se sont réveillés ?
– C'est à toi de nous dire, pour le coup. L'apostrophait Tne'. Tu vis sur Mithreïlid depuis suffisamment longtemps pour en connaître quelques détails morbides et potentiellement inquiétants, que nous pourrions totalement ignorer.
– Sur ce point, je ne suis plus le seul à être un "vieil être" de Mithreïlid. Je désignais Teï' du regard.
– Ne me regarde pas comme ça, tu me fais peur. Puis, je reste la victime d'une amnésie... Bafouillait-elle. Beaucoup de détails me concernant m'échappent toujours.
– Sauf que maintenant, c'est résolu. Nous allons peut-être pouvoir aborder plus calmement cette nouvelle crise ? Lui demandait Evi'.
– Oui, mon cœur.
– Mon cœur ? M'étonnais-je.
– Olala, Eruxul, je te parlerai de ça plus tard. Clamait Tne'. Il s'en est passé des choses depuis le village des féliciennes. Mais ce sera pour plus tard.
– Oui, tout à fait. Je me raclais la gorge. Chaque chose en son temps. Quoi qu'il en soit, je ne sais pas de quoi parlait la Reine Sombre, mais Decadrys...
– Quoi, que se passe-t-il avec Decadrys ?! S'inquiétait soudainement Tne', d'un tempérament normalement très calme.
– Et bien... Je restais sans voix. Elle va bien mais...
– Ah ouf, tu viens de me faire une peur bleue. Il se raclait la gorge. Nous avons beaucoup de choses à nous dire, j'en conviens. De grosses péripéties se sont passées...
– Ah ça... Pour de grosses péripéties... Il choisit bien ses mots, le nain. Chuchotait Teï'. De moelleuses péripéties auraient aussi fonctionné !
– Hé ho !
– Quoi qu'il en soit, voilà ce que je venais vous dire. Je me suis hâté, alors ne faisons pas traîner les choses.
– Crache le morceau, alors ! S'impatientait Evi'.
– Bon... C'est un sacré puzzle, alors laissez-moi vous le détailler. Les forêts dévastées par les multiples incendies que provoquait Irasandre n'étaient pas sans but, ses méfaits visaient à affaiblir l'équilibre entre la vie et la mort sur Mithreïlid ; ajoutez à cela les rituels funestes, les sacrifices humains, les guerres et les pertes qui en découlent... Rien ne va plus sur notre continent.
– Comment ça ? Me demandait Teïnelyore.
– Comment expliquer... Sur Mithreïlid, la vie et la mort constituent une chaîne normale et relative à tout organisme, tout être se doit de naître et de mourir, à l'exception faite de quelques individus sur notre continent ; le problème, c'est qu'Hérylisandre et Irasandre, ont engendré beaucoup trop de morts et de malheurs durant leur passage sur le Continent. Je pense que les forces sous-jacentes, qui d'accoutumée régulent ces cycles logiques de vie et de mort, sont totalement bouleversées. Si l'on voulait croire que dans le cas présent, la vie reprendrait le dessus pour pallier aux troubles engendrés par la magie noire et les carnages qui ont meurtri notre histoire depuis plusieurs sur-cycles... Et bien, fatalement, c'est le courant inverse qui a pris l'avantage.
– Tu peux en venir aux faits ? Que nous puissions comprendre ce qu'il se passe... Concrètement. Angoissait Tne'.
– Pour faire court... Les arbres meurent, les tourbières s'étendent. Des épidémies mortelles fulgurantes se répandent dans les villages et villes de Mithreïlid, les créatures pourrissent et enragent... Mais le monde vivant n'est pas le seul affecté... Le climat, lui aussi, s'affole, là où il faisait d'ordinaire chaud, la chaleur y est désormais insoutenable, les zones plus fraîches sont devenues des déserts de glace, les tempêtes dévorent les bords de mer, les marées se déchaînent ; et j'en passe...
– C'est une catastrophe... S'interrompait Evi'.
– Des cataclysmes sans précédent... Enchérissait Tne'.
– C'est l'apocaslip... Euh. L'apocalypse. Se reprenait Teï'.
– Quoi que cela puisse être. Mithreïlid et ce que nous en connaissions, court à sa perte et à sa putréfaction définitive si nous ne trouvons pas un moyen de remédier à ce qui se trame. Maugréais-je.
– Le climat qui dégénère... Cela me fait penser au combat où Gnas s'est battue contre Hérylisandre. Tu m'avais bien dit que la météo s'était complètement détraquée durant leur affrontement ? Me questionnait Evi'.
– Oui, en effet. Personne n'avait pu s'approcher du désert où elles ont combattu, les intempéries étaient trop dangereuses et d'une rare intensité...
– Gnas nous le savons désormais, est une déesse. Hérylisandre était aussi considérée comme telle ? N'est-ce-pas ?
– Tout à fait. Lui confirmais-je.
– Donc deux êtres divins en conflit, peuvent créer une telle catastrophe climatique. Qu'en est-il des Dieux encore présents sur Mithreïlid ? Il en reste beaucoup ?
– Je ne saurais l'affirmer. À vrai dire, je ne sais pas combien sont encore en vie. Me contentais-je de répondre.
– Ce doit être un coup des Léviathans ! Hurlait Teï', qui jusqu'à présent, était restait calme.
– Les quoi ? S'exclamait Evi'.
– Elle parle des Léviathans. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs.
– Ah, mais oui. Tu avais déjà évoqué ces créatures chez les féliciennes. Remarquait Tne'.
– Je ne sais même pas pourquoi cela m'était venu. Mais oui, les bêtes divines. Si elles sont liées aux Dieux de Mithreïlid, alors, leurs pouvoirs le sont aussi ! Il pourrait donc y avoir une explication à tout ce qui se passe.
– C'est pertinent... C'est même plutôt logique, en fait, pensais-je.
– Si nous trouvons ces créatures, peut-être pourrions-nous comprendre ce qui se passe. Se félicitait Teï' d'avoir vu juste.
– Quoi qu'il en soit, s'il est question des léviathans, je n'en ai jamais encore entendu parler dans les détails ou même lu ne serait-ce qu'un seul ouvrage à leur sujet. Feignais-je.
– Peut-être que dans la bibliothèque de Gnas, tu trouveras quelque chose les concernant. Me conseillait Evi'.
– Une bibliothèque ? Vous parlez de la bibliothèque centrale de Teysan... Je me corrigeais. D'Ilyohelm ?
– Non, je doute qu'Irasandre eut laissé une solution accessible si facilement pour nuire à son plan. Mais Gnas, dans son infinie sagesse... passée. Haha. Avait recueilli suffisamment de livres pour ouvrir deux bibliothèques supplémentaires en ville. Complétait Tne'.
– Je vais de ce pas aller chercher alors. Où puis-je trouver ces livres ?
– Tu vas à la place pavée où était localisé l’entrepôt des objets confisqués et tu la trouveras. Tu vois où c'est ?
– L’ancien bâtiment de stockage ? Avec l'énorme porte qui le garde ?
– Oui c'est celui-ci. Bon, la porte n'existe plus, mais les bouquins y sont quand même entreposés, après l'antichambre tu ne pourras pas les rater.
– Très bien, je m'y téléporte de ce pas. Que comptez-vous faire durant ce temps ?
– Je vais parler aux habitants de la cité. Clamait fièrement Teï'. Il est grand temps d'évoquer les problèmes que courent notre monde. Nous ne pouvons pas être les seules personnes à lutter contre le Mal. Il faut que tout le monde y mette du sien.
– Tu sais ce que tu vas leur dire ? Gloussait Tne'. Sans bafouiller, je veux dire.
– J'ai ma petite idée. Il faut juste réussir à rassembler tout le monde sur la Grande Place.
– Je vous laisse, moi. Chuchotais-je. »
J'abandonnais la conversation, et me déplaçais en quelques secondes directement en plein milieu du boulevard où trônait la bâtisse, les avenues toujours très animées par une foule euphorique. Après avoir franchi la première pièce encombrée, je m'attendais donc à trouver des piles de livres en désordre dans la bibliothèque.
Je découvrais cependant avec joie, l'ordre et le rangement quasi alphabétique des ouvrages et la propreté des étagères les contenant. Il ne me restait plus qu'à trouver des grimoires ou parchemins traitant de Mythologie ou des Divinités de Mithreïlid. Cela me semblait plus facile à concevoir qu'à faire. Je ne devais pourtant pas traîner, si une solution se profilait, je devais la trouver, et promptement, tout du moins pour compléter ce que je savais déjà.
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