Juliette
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Ce n’est plus la peine.
Le poison coule dans ses venies.
N’approche pas ses lèvres empoisonnées,
Naïve petite enfant des rêves embrumées.
Dans son sang, le poison s’est instillé.
Lentement, son cœur s’est arrêté
Il est mort entre tes mains glacées.
De tes yeux, les larmes se sont formées.
Qu’as-tu besoin de baiser son front ?
Et de sangloter en prononçant son nom ?
Ton bel amoureux a choisi l’éternité
Votre tombeau sera bientôt scellé.
Elle se penche, la naïve enfant,
Elle cueille une lame de mort,
Et c’est elle à présent qui dort
Loin de l’écoulement du temps.
Petits idiots, nul besoin de poison,
Bien avant, vos lèvres s’étaient violacées
De par cet amour que vous avez porté.
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