Installé silencieusement dans son bureau, le huitième Shogun observait avec attention la ville à travers la baie vitrée. Lui le savait, la disparition de son frère n’était pas sans conséquence. Ses espions avaient réussis à suivre son petit frère jusqu’au montagne au nord. Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’il était dans l’incapacité de de connaître la position de Shin, son petit frère déserteur. Son regard perçant et sombre faisait trembler chaque fois les cinq guerriers d’élites qu’il avait choisi: les shihoukan. Seul dans son bureau, Seto observait l’horizon. Asataro, le shihoukan qui était à l’origine chargé de surveiller Shin toca à la porte avant d’entrer.

-Vous m’avez demandé, huitième?

-Asataro, approche.

-Tout de suite. Répondit-il en venant se placer debout à côtés du Shogun qui regardait dehors.

-Que vois-tu?

-Ce que je vois? eh bien, notre belle ville de Sakura. Le calme y règne, aucune émeute...

Seto le coupa.

-Et au delà de ça? Si je suis revenue à Sakura ce n’est pas pour son calme. Il ne le sait pas encore mais mon frère à besoin de moi. Un jour viendra, où il se tiendra devant moi, emporté par la haine il sera devenu un incroyable guerrier. Un bushi capable de tuer pour atteindre son objectif.

-Pensez-vous sincèrement que Shin reviendra?

-Oui, il reviendra m'ôter la vie. Si aujourd’hui il n’est plus la, c’est en partie de ma faute.

-Ne dite pas de bêtise maître! Vous avez toujours pensé à lui.

-Un enfant de six ans ne peut pas concevoir et comprendre les raisons de mon départ. Il ne sait pas qui il est et c’est auprès de moi qu’il viendra chercher des réponses.

Depuis la fin de la dernière guerre opposant le Shogun de Sakura à celui d’un autre pays, la ville de Sakura était connu pour ses talentueux bushis sortie vainqueur de cette dernière. S’en suivit une admiration pour les guerriers et de plus en plus d’enfants s’initièrent aux arts de combat. Avant l’arrivé de Seto au pouvoir, le huitième Shogun, le rôle de maître revenaient à qui voulait le prendre. Depuis sa prise de fonction et la création des Shihoukans, des bushis d’élite sélectionné avec soins par Seto, cette fonction leur était exclusivement réservé. En tant que tel, il existe cinq dojo officiel, chacun dirigé maintenant par un Shihoukan. Certains ancien propriétaire tel que Ginza, avait refusé de partir laissant ses élèves à un inconnu. Sa revendication entendu, les anciens maîtres obtinrent le droit d’enseigner sous le contrôle du Shihoukan attitré.