Chapitre 40
J'étais impatiente de retourner au travail. Personne ne pouvait imaginer les échanges que nous avions eu avec Paul, durant mes congés. Je trouvais cette situation bien plus électrisante qu'effrayante. J'étais encore dans un état d'excitation permanent, ce qui décuplait mon imagination. Pendant la pause déjeuner, je décidais donc, de ma rendre dans une boutique de lingerie pour y faire des achats. Bien évidemment, je lui envoyais un Snap, pour lui faire partager mes essayages.
« Intéressant », répondit-il simplement.
Mon corps devenait de plus en plus, pour moi, un atout de séduction et non cette chose qui me mettait mal à l'aise devant la glace, comme durant de nombreuses années. Et c'était très agréable. Mettre sa pudeur et ses complexes à la poubelle était délicieux.
La journée passa vite et pour une fois, je rentrais vite chez moi, pour montrer mes achats à Paul.
« Maintenant, que tu es rentré, tu veux voir mes achats ? », lui proposai-je.
« Ouais ☺ »
« J’ai pris que des choses transparentes »
Il y avait un soutien-gorge noir.
« Pas mal du tout », dit-il.
Une nuisette très transparente, qui laissait apparaître ma poitrine.
« Un coup à te faire mordre les tétons »
Et une guêpière.
« Sexy ! », conclut-il.
« C’est le but !
Et toi, tu n’as rien de mignon à me montrer ? », demandai-je.
« Là, non, je fais mon sport »
« Un homme après l’effort ou sous la douche… »
« Pas encore ! »
Je n’avais jamais été aussi imaginative. Pour plaire à Paul, il me venait continuellement de nouvelles idées.
Dans ma guêpière, avec des porte-jarretelles, des bas noirs et une simple jupe, j’envoyais une vidéo, me montrant en train de la soulever.
« Ça te dirait que je m’habille comme ça demain ? », ajoutai-je en commentaire.
« Ah ouais carrément !!
Mais ça va me perturber… »
« C’est comme tu veux » ! »
« Vas-y ! », écrivit-il, après un petit temps d'hésitation.
« Moi aussi, je risque d’être perturbée… »
Je marchais dans le couloir, en jupe et haut noirs, sans que personne puisse deviner quand dessous, mes sous-vêtements étaient des plus sexy. J'imaginais Paul, en train de glisser délicatement sa main contre ma peau.
« Au fait, ce soir, je rentre de bonne heure, mais de 18h à 21h30, je suis à Nancy et je n’ai rien à faire… (Au cas où) », envoyai-je.
« Alors porte jarretelle ou pas ? », demanda-t-il.
« Guêpière…
Si tu veux, je te montre ça ce soir ☺ »
« Ahah ! Ce soir, je ne suis pas là »
Mais avec Paul, il fallait continuellement avancer à pas de loup et une simple petite remarque, pouvait à tout instant piquer sa susceptibilité.
— C'est fou comme j'ai tout le temps envie de te taper, dit-il accompagner d'un regard glacial alors que nous buvions le café.
Et bien évidemment, ce genre de remarque attristait facilement mon petit cœur tout mou.
« Tu as été blessant », lui fis-je remarquer.
« Par rapport à quoi ? »
« Que tu avais tout le temps envie de me taper »
« Aaaah
Tu sais bien que ce n’est pas vrai »
« Ça mérite bien un câlin d’excuse ? ☺ », essayai-je par humour.
« Ça ne marche pas, désolé ! »
« Même pas un petit orgasme ? Je suis vraiment Maaalheureuseee ! », ajoutai-je.
« Juste un petit alors !! »
Je trouvais très agréable de jouer entre humour et érotisme. Tout semblait ainsi plus léger et amusant.
« Alors on récapitule : Ok pour caressage de poitrine, orgasme, pas contre une petite pipe. Reste à faire admettre le coït et on devrait être bon ☺ »
« Petite pipe, si carrément d’accord ! »
« Comme ça fait partie des préliminaires, je touche au but ☺ », remarquai-je. Car il n'était pas question que je procure à Paul un plaisir buccal, sans qu'à mon tour, je profite de ses caresses.
« Ahah peut-être pas ! »
« Mais j’ai encore d’autres idées pour te stimuler »
« Comme ? »
« Des gages érotiques à faire au bureau (bien sûr discret) »
« Aaah »
« Caresses furtives, pas de sous-vêtement pendant un temps donné et à chaque fois qu’on fait un gage, on a le droit d’en demander un en retour »
« A ouais… Je vais passer, je veux voir ton sein »
Aussitôt, Paul arrivait, le sourire aux lèvres, à mon bureau, pour me déposer un dossier. Mais l'un des collègues de mon box aurait pu tout voir et il m'était impossible de montrer mon anatomie intime à Paul.
Il essaya de me convaincre de lui montrer ma poitrine discrètement à mon bureau, mais il y avait trop de risque et mes autres propositions ne lui convenaient pas. Je lui envoyais donc un Snap, pris depuis mon bureau, mais en ayant pris soin de tourner le dos à mon collègue.
« Trop forte !! ☺ »
« Donc, c’est à mon tour de te donner un gage ! »
« C’est ta chatte que je veux voir »
Paul comme à chaque fois faisait l’enfant gâté et demandait toujours plus. Mais je ne me laissais pas faire.
« Non, c’est à mon tour !
Caresse furtive : fesse ou poitrine en passant près de moi ou à la photocopieuse »
« Jouable »
C’était au tour de Paul de réalisé son gage, mais je savais que Paul avait souvent du mal à tenir ses engagements. À l’inverse de moi d’ailleurs. Je n’avais qu’une parole et si je m’engageais à faire quelque chose, je ne supportais pas de ne pas respecter mes promesses. D’ailleurs, j’avais triché en envoyant une photo plutôt qu’en montrant vraiment ma poitrine à Paul et j’avais très envie de réparer mon tour de passe-passe. Et une idée me vint, mais malheureusement, Paul parti plus tôt que d’habitude.
« Tu as quitté ton bureau au mauvais moment. J’avais tout préparé pour te montrer mon sein en partant. Bureau vide, un sein dénudé sous mon tee-shirt. Il n’y avait plus qu’à dire au revoir et soulever le tee-shirt »
« C’est vrai ?!
Fallait le dire… »
« C’était une surprise. »
« J’ai envie de les voir là du coup... »
« Dommage…
Pour ton info quand même : Assise sur ton bureau, tu aurais pu regarder, toucher, caresser, embrasser, lécher et mordre mes seins. Et en plus, tu aurais pu aussi glisser un doigt dans ma chatte. Avec cette journée très sexy, elle est gonflée, chaude et humide.
Ça va mieux mes détails ? »
« Ça va beaucoup mieux !!! De plus en plus intéressant »
J’étais rentrée chez moi et cette journée m’avait encore mis dans tous mes émois. J’avais très envie d’un orgasme. J’avais très envie que Paul me donne du plaisir.
« Tu auras le temps pour un Snap : toi dans un lit nu, sexy, beau comme un camion ? »
« Non ! ;) »
« Tu veux toujours des photos, mais tu ne donnes rien en échange. »
« Allez, je dois avoir une heure »
Je lui envoyais donc une première photo. C’était un gros plan de mon sein.
« Tu pointes bien », remarqua-t-il.
« C’est que je suis très excitée par cette journée. »
Paul m’envoyait un Snap où il caressait son sexe à travers son boxer.
« Enlève-moi tout ça, Elisa »
Sur mon deuxième Snap on voyait mon sexe où je glissais un doigt.
« Paul, tu en veux plus ? »
« Ouiii »
« Alors donne-moi plus ! »
Paul, ce coup-ci, se masturbait, son sexe était dur, le gland était gonflé et tendu par l’excitation.
Dans le tiroir de mon lit, j’avais un vibromasseur, que je lui montrais et un « Ça te plait ? »
« Ouais carrément »
« Moi aussi, ça m’excite. », ajoutai-je.
Mais dix minutes après, Paul avait disparu.
« Apparemment, Paul, tu n’avais pas une heure devant toi »
Mais encore dix minutes plus tard, il me dit que son banquier l’avait appelé pour un prêt et qu’il était désolé et dégoûte aussi.
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