Cher journal....

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Je ne comprends pas pourquoi tous ces gens se retournent sur mon passage ? Je ne suis pas un extraterrestre ! C'est comme s'il n'avait jamais vu de nouvelle de leur vie. Et ce n'est pas tout, je sais que je suis belle, mais de la à ce que les garçons me sifflent et que les filles me reluquent à chaque couloir, c'est soûlant !


- Mlle Watson, puis-je vous aider?J'ai l'impression que mon cours ne vous intéresse pas ?
- Ho non monsieur loin de la .

- Ha, bon alors, pouvez-vous me dire la phrase d'avant s'il vous plaît ?
- Bien sûr, seul un homme de maturité pourra sauver le monde de la politique malgré les ministres narcissiques. Je fis un grand sourire au professeur bouche bée devant moi. Je peux aussi vous dire que le garçon de la deuxième a droite vous a traité de pédophile, que les filles de derrière parle d'un certain Brahim et que dans la salle d a coté ils ont Espagnol. Est-ce suffisant professeur ? Demandé je malignement
- Heu bien sûr dit le prof bredouille en retournant à son bureau.
Je repris mon journal de sous la table :
Je me souviendrais toute ma vie du soir ou mon père nous a annoncé notre déménagement en Australie…
2 mois avants
- Emy à table !
- J’arrive !
Je descends les escaliers en regardant les photos accrochées au mur. Il y a des photos de moi , de ma sœur et de mes frères, mais aussi de ma mère. Sur là
Dernière photo prise de ma mère, elle est rougissante et tout sourire. Les larmes me montent aux yeux, je les ravale rageusement.
- On mange quoi ? Demande-je.
- De la pizza. Répondit mon frère.
- Non merci. Déglutis, je en ouvrant le frigo.
- Tu ne pourrais pas manger comme tout le monde ? Demanda mon frère.
- Hum attend je réfléchis, non dit je en sortant une salade de tomates du frigo.
Je m'assis en bout de table a coté de mon père et de ma sœur cadette.
- Bon, les enfants, j'ai une annonce à vous faire déclara mon père.
Nous nous retournâmes tous vers lui.

- Heu… Vous vous souvenez d'Élise ? Nous hochâmes la tête. Et bah… Nous avons décidé de vivre ensemble déclara-t-il.
- Géniale, elle arrive quand? Sollicita ma petite sœur.
- Heu en fait, c'est nous qui déménageons. En Australie. Bafouilla mon père.
-Ouais trop cool. cria ma sœur.
- NON ! Hurlais-je. On ne peut pas quitter new York et en plus, c'est trop tôt. Je me tournai vers mon père. Comment peux-tu remplacer maman comme ça ?
- Emy, ta mère, est morte, il y a maintenant 5 ans, il est tant de tourner la page. Dit mon père mal à l'aise.
-C'est vrai !dit ma sœur la bouche à moitié pleine de pizza au fromage.
- Ta gueule Sarah, tu ne peux pas dire ça, tu n'as pas vraiment connu maman criai je en sautant debout.
- Parle sur un autre ton à notre sœur Emy ordonna mon frère.
Je me rassis en regardant mon frère.

- On a qu'a voter. Proposa mon frère, on donne chacun notre avis et après, on vote ok ? Il regarda autour de la table. Vas-y, Sarah commence.

- Alors moi, je suis pour car j'aime beaucoup Elise, elle est très gentille et jolie et je trouve que changer de pays ça nous fait découvrir de nouvelles choses, donc je suis pour, pour y aller !

Elle croisa mon regard et baissa les yeux, mon frère désigna quel qu'un en bout de table dont j'avais oublié sa présence.

- À toi Sacha.

Je le regardai plein d'espoir.

- Je ne sais pas. J'aime New York et je ne veux pas partir, mais j'aime papa et je veux qu'il soit heureux. Or, si ça peut le rendre heureux, je suis avec Sarah. Dit il timidement.

- Moi, je dis que papa a raison, il est tant de tourner la page. Je suis ok. Déclara mon frère.

- Louis sanglotait je.C'est à ce moment que je me rendis compte que je pleurais et que la bataille était perdu.

Mon père se tourna vers moi.

- D'accord, mais je ne veux pas être là pendant les gros cartons. Dis-je en pleure. Puis-je couru dans ma chambre ?

En réel

Je sortis de mes pensées quand la sonnerie sonna la fin du cours de français. Je marchais dans le couloir pour sortir du lycée lorsque je sentis un regard pesant posé sur moi. Je me retournai, mais le couloir était plein. Donc je préférai avancer. La sensation recommença quand je fus sur le parking. Je me tournai est, je l'aperçus. Il se tient à une dizaine de mètres de moi, mais j'arrive très bien à le détailler : Il est grand, a le cheveu brun en coupe casquette, les yeux marron. Il porte un jogging et un tee-shirt puma. Il me regarde droit dans les yeux à en être déstabilisé. Je recule quand soudain, j'entends un crissement de pneu. Je tourne d'un quart et vois une voiture foncer droit devant moi. Tout d'un coup, je sens un choc sur moi qui me fais m'abattre contre un quatre Quatre. Je regarde mon sauveur, quand brusquement je le reconnu. Je sens son parfum tellement qu'il est proche moi : Il sent le muguet et le bois avec un mélange de sueur et de lessive. Je le regarde et vois qu'à l'emplacement de ses mains se trouvent deux creux.Il regarde ce que je regarde, tourne son regard vers moi et s'écarte. Il m'aide pour me relever et avant que j'ai pus dire un mot, il s'éloigna. Soudain, une foule se forma autour de moi. Je reconnus le chauffeur de la voiture qui a failli me foncer dessus :c est Tom Adrion mon camarade de philo.

- Ho my god, i’m sorry are you in pain somewhere ? Ça va, Emy, tu es blaiser ? Me demanda Tom l'aire paniqué.

- non, ça va. C'était un mensonge, un gros mensonge, car juste après, je m'évanouis.

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