Chapitre 32

4 minutes de lecture

Eva se réveilla seule dans son lit. La matinée était déjà bien avancée et German était parti. Il avait laissé une assiette d'œufs brouillés bacon, sa spécialité, sur la table et un petit mot disant « A ce soir. PS : c’est ton dernier jour de congé ». Du grand M. Abusif.

Eva prépara un repas dont elle detenait le secret et elle l’accueillit cheveux lâchés, maquillée, moulée dans une petite robe noire révélant ses longues jambes. Elle avait chaussé des talons rouges et en avait assortie sa tenue avec une ceinture de même couleur.

German en entrant fut subjugué par la vision enchanteresse qu’elle offrait, penchée au-dessus de la table, sa robe remontant suffisamment pour laisser deviner une jarretière. German dû serrer les poings pour ne pas se jeter sur elle. Le sourire qu’elle lui adressa finit de lui faire perdre raison. Il avança à grand pas vers elle et l’embrassa avec passion, la forçant à s’assoir sur le bord de la table. Passant une main sous sa robe, il caressa la soyeuse bretelle et murmura contre sa bouche.

- Ça, ça me rend dingue.

Elle lui tapa gentiment sur sa main baladeuse et rit contre sa bouche qu’elle embrassa d’un chaste baiser.

- Ça M. Baxter c’est pour le dessert.

Il grogna.

- Je ne crois pas non. D’ailleurs aujourd’hui je vais m’autoriser à commencer par le dessert et peut-être même que j’en reprendrais une part plus tard.

Il embrassa sa gorge, descendant vers le bord de son décolleté, glissant toujours une main plus audacieuse sous sa jupe. De son autre main, il ouvrit la fermeture arrière de la robe afin de la faire tomber. Découvrant le sous vêtement qu’elle portait, il releva la tête et vit un petit sourire espiègle mélangé d'un regard pétillant. Il lui sourit à son tour, moqueur.

- Madame est joueuse, je vois. Très bien, alors jouons.

Il la fit descendre de la table tout en défaisant sa ceinture rouge et laissant la robe tomber sur ses chevilles. Il tira une chaise et s’assit à califourchon croisant ses bras sur le dossier. Il glissa son regard sur la vision enchanteresse qui lui faisait face. Il retrouvait, le joli modèle de chez Carpentier sensuellement moulé dans la fine dentelle blanche et pensa au plaisir de lui retirer.

- Eh bien ma chère assistante, j’aimerais beaucoup vous voir défiler pour moi.

- Ce n’est pas prévu dans mon profil de poste ça, M. Baxter. Dit Eva entrant dans son jeu.

- Je penserais à remédier à ce manquement dès demain mais pour le moment c’est un ordre. Dit-il autoritaire. Vous savez comme je peux être, comment dites-vous, abusif.

Eva enjamba sa robe et frôla la mâchoire de German de son index avant de se tourner complètement rejoignant le mur opposé sur un déhanchement sensuel, lui laissant tout le temps d’apprécier ses courbes parfaites. Puis elle revint vers lui toujours du même pas, satisfaite de son effet et du regard brûlant qu’il portait sur son corps. Arrivée près de la chaise, elle l’embrassa et le contourna pour se retrouver derrière lui. Il se retourna, voulut se lever. D'un doigt levé, elle lui intima de rester sur la chaise. Il se rassit, hypnotisé. Elle s’assit sur lui dos contre son torse, lui laissant tout le loisir d’explorer son corps de ses grandes mains. Il mordillait son cou, le lobe de son oreille alors que ses mains exploraient chaque parcelle de sa peau, déclenchant de délicieux frissons sous sa peau dorée. Alors il détacha les bas des jarretières qui les retenaient, lui souleva les hanches pour faire glisser le délicat shorty, lui permettant ainsi de glisser un doigt en elle tout en taquinant son clitoris de son pouce. Elle gémit renversant la soie de ses boucles brunes sur son épaule. Il respira l’odeur délicate de musc blanc qu’il aimait tant et de son autre main défit les agrafes du bustier qu’il écarta pour s’emparer de son sein. Bien décidé à lui faire atteindre l’orgasme de ses mains, il redoubla d’effort et faillit perdre pied quand il recueillit son cri dans sa bouche. Puis il la retourna face à lui la débarrassant du bustier qu’il jeta sur le côté. Il ne lui restait que ses bas, ses talons rouges et avec ses lèvres gonflées, encore humide de son baiser, ses yeux voilés par le plaisir, elle était juste sublime. Il la laissa défaire les boutons de son jean et souleva les hanches pour le descendre sur ses genoux. Alors elle le prit en elle. German du se concentrer de toute ses forces pour ne pas exploser à l’instant où il sentit sa chair douce se glisser contre la sienne.

Elle jouit une deuxième fois enfouissant sa tête dans son cou, ils restèrent ainsi quelques minutes, leurs cœurs battant à l’unisson. Alors il murmura près de son oreille :

« Merci pour ce délicieux dessert. Un des meilleurs, de toute ma vie vraiment.

Eva rit dans son cou, renversant la tête elle le regardait avec espièglerie :

- M. Baxter quelle éducation, votre maman ne vous a jamais dit qu’il n’y avait pas de dessert quand on n’avait pas touché au plat ? »

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Vanecia ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0