Chapitre 2 - Félix le chat
Les spécialistes disent que " la loi de Brandolini* s'énonce de la façon suivante : " La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter du baratin est beaucoup plus importante que celle qui a permis de créer le baratin ".
En d'autres termes, vous dépenserez énormément d'énergie neuronale pour expliquer des vérités de bases à des gens qui n'en auront investi que très peu (des neurones) pour entendre des bobards distillés trop facilement par quelques individus seulement eux aussi aux neurones déficients.
Combien sont-ils à s'égosiller, à se tordre le cerveau pour expliquer à leur progéniture des choses simples, fondamentales ? Combien sont-ils à geindre pour formuler, vulgariser les principes, les lois pour que les gens comprennent et assimilent ?
" Combien ? Ils étaient nombreux avant ! Mais c'était dans les années 40. Ha ! les années 40... C'était mieux, mon garçon ! " me répondrait mon vieil oncle, colabo, grabataire mais centenaire.
Ne confondons pas.
Avant, c'était mieux, peut-être. C'était surtout " pas pareil ". On appelait un chat un chat, c'est vrai. On lui mettait un coup de latte dès qu'il franchissait la cuisine et bien souvent il couchait dehors. Aujourd'hui, c'est un être sensible, habité d'émotions, qui a des droits, un avocat commis d'office en cas de maltraitance, un chaîne de télévision et des congés payés.
Bref.
* Alberto Brandolini, dévelopeur, programmeur italien a posé ce postulat en 2013.
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