" La connaissance est le chemin qui mène à la liberté. " a dit un gars très important.

Aujourd'hui, nous poussons presque tous les concepts jusqu'au bout. On n'enlève même pas les moufles. On y va brut de pomme, à la hache, au burin ou tout autre instrument qui vous passe par la tête du moment qu'il fait des dégâts. On ne fait plus dans la finesse, faute de temps, le tout, évidemment, au nom de la liberté. Nous ne pouvons que le déplorer en ces temps de perte d'élasticité cérébrale et constater que des crevasses de plus en plus profondes se dessinent dans nos fonctions cognitives. Les lauréats des télé-crochets semblent le confirmer...¤

Sans connaissance du vrai, nous prenons des chemins qui mènent tout droit aux égouts. Nous donnons alors à la liberté des vêtements qui ne lui vont pas - sûrement fabriqués au Bangladesh*.

Dès qu'il s'agit de la liberté d'expression - la sacro-sainte liberté d'expression - certains, atteints d'un dysfonctionnement synapsique structurel, entendez par là que les synapses ne sont tout simplement plus 'collés' entre eux, empêchant toute circulation logique des éléments essentiels à la compréhension d'un sujet (grammaire, syntaxe, logique, réflexes cognitifs, raisonnement, anticipation, perspicacité, scrabble etc.), malheureusement disions-nous, certains se pensent savants, scientifiques ou spécialistes pour la seule et unique raison qu'ils peuvent s'exprimer librement. Pour peu qu'on leur fournisse un moyen de communication qui touche une grande quantité de personnes en un mimnimu de temps...

Notre exemple du chapitre d'introduction le confirme. Jean-Kev, après avoir lu, surligné et annoté le Manuel du guerrier de la lumière de Paulo Coelho, s'est soudainement trouvé une âme de sage. Le nombre d'abonnés toujours plus croissant de son compte Instagram le confirme. Il a senti naître au plus profond de lui les premiers émois philosophiques alors qu'il ne s'agissait probablement que de gaz intestinaux non maîtrisés°.

 — Ne t'énerve pas comme un putois, mon ami, me conseilla-t-il. Fais plutôt comme l'escargot qui glisse sur la bave du crapaud quand le serpent tente de lui faire les poches.

¤ Nous blaguons, bien sûr... ou pas.
* Attention, ne vous méprenez pas, au sein du L.S.I. nous avons comme amis, Rafi et Sabbir deux vrais de là-bas en CCD certes mais des vrais de là-bas avec qui nous partageons de bons moments.
° Lire l'excellente enquête du LSI : Fumer pue, péter tue.
https://www.atelierdesauteurs.com/text/586189738/4-fumer-pue--peter-tue