Au commencement, ne fut pas le verbe, mais le rêve.

Je rêve beaucoup, souvent, même si la vie d'adulte et les activités empiètent dessus. Quand je marche, je somnole en train, je lis / regarde une histoire qui me gonfle d'inspiration… Certaines de ces rêveries basculent en potentiels projets d'écriture et à ce moment-là, les images se couplent aux mots. C'est-à-dire que je formule dans ma tête des phrases narratives, avec effets de style. Cela aboutit, ou non, à un essai d'écriture. L'un de mes romans est parti d'une de ces rêveries.

L'inspiration passe également par une idée, une image, sur laquelle je vais digresser, développer, modifier. Pour illustrer, je prendrais mon premier roman. J'étais tombée sur un manga et en feuilletant, je lus deux trois planches qui m'ont fait comprendre qu'on était sur des combats où les belligérants faisaient affronter leurs esprits. Des entités pensantes non-humaines, s'entend. De là, je suis partie sur cette idée, à ma sauce dont le résultat est  : il existe des esprits de la nature rattachés à un des éléments ou animaux, certains humains peuvent les voir et s'unir à eux pour obtenir des pouvoirs. Par exemple, manipuler la glace ou se changer en homme chat.