J’ai pas ma dose, pas de vinasse rouge ou blanche, de bière mélangée, j’ai pas ma dose, dose de blanche, blanche hermine, pas de chichon, de chocolats, dose pas ma dose, pas dose pas ma dose de chaleur ou de domicile fixe, pas ma dose de télé, de phone.Pas, pas, j’ai pas ma dose de rêve, de rires, pas ma dose d’insouciance, pas ma dose d’amour, pas d’amour.

Cet amour pour chasser la vinasse, répudier les tracas de la blanche, repousser le galop de ses chevaux alors faut voler pour s’envoler, se déraciner, voler pour s’endurcir ou se racornir jusqu’à devenir nœud de croûtes assêchées.

Si j’pouvais, pas ma, sous ma lumière en solitaire, ma dose, faire taire la douleur, remplir mon monde de paroles et de couleurs, pas ma dose, pas de caresses et de longues chevelures blondes ou brunes qu’importe. Pas ma dose. Je meurs de ma solitude, à vingt comme à soixante des ans en déferlantes. Pas ma dose.

Entends tu.