Le départ

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Les préparatifs pour la mission avançaient. Une fois la surprise et les interrogations passées, chaque membre de l’expédition s’affairait de son côté.

Dans un atelier niché au cœur du quartier industriel de Cinderholt, Evelyn Drosselmeyer était encore plongée dans son travail. L’espace autour d’elle était encombré de pièces détachées, d’engrenages et de croquis griffonnés à la hâte. Au centre de son atelier trônait sa dernière invention, une machine complexe : un détecteur de Draconis. Elle venait de passer ces derniers jours à se préparer pour l’expédition. Evelyn, concentrée, ajustait minutieusement les mécanismes internes de l'appareil, ses doigts fins mais assurés manipulaient les outils avec une précision chirurgicale. Un dernier test avec un échantillon emprunté dans l’usine voisine confirma le bon fonctionnement de l'appareil, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Satisfaite, elle pouvait enfin empaqueter soigneusement ses outils, elle n’avait plus beaucoup de temps.

À l’autre bout de la ville, Alistair Vane se préparait également. Sous la lueur des lampes à gaz, il inspectait son bras mécanique, vérifiait chaque articulation, chaque muscle synthétique. Sa prothèse lui rappelait sans cesse son passé guerrier, elle nécessitait un entretien rigoureux. Après s'être assuré de son bon fonctionnement, il passa en revue son arsenal, ajustait ses armes avec la précision d'un vétéran aguerri. Il espérait ne pas avoir à s’en servir mais il fallait prévoir toutes les situations. Ses pensées étaient déjà tournées vers la mission à venir.

Dans une somptueuse bibliothèque remplie de grimoires anciens, Lady Seraphine Ashcroft parcourait des textes poussiéreux, des tomes reliés de cuir vieux de plusieurs siècles. Les pages glissaient sous ses doigts délicats, mais elle continuait à chercher, inlassable. Les dragons, la Draconis, les mythes oubliés—tout devait être scruté avec attention. Chaque détail, chaque fragment de légende pouvait être crucial. À côté d’elle, une petite table était couverte de notes. Ses yeux améthyste parcouraient les lignes, cherchant des indices sur ce qu'ils pourraient rencontrer pendant leur expédition. Après avoir consulté le dernier ouvrage que sa bibliothèque renfermait, elle rassembla ses notes et les relia d’un fil en cuir.

Pendant ce temps, dans un laboratoire baigné d'une lumière éthérée de l’université arcaniste, Elsa Frostbane préparait quelques potions. Chaque fiole bien étiquetée étaient soigneusement rangées dans les casiers de transport. Des potions curatives aux explosifs alchimiques, Elsa anticipait les nombreux dangers qu'ils pourraient rencontrer.

Dans les rues animées et souvent sinueuses de Cinderholt, Finn Gallagher se faufilait avec une agilité déconcertante. Ses vêtements sombres se fondaient parfaitement dans l’ombre des ruelles qu’il empruntait. La ponctualité n’était pas trop son for. Il se dépêchait d’atteindre l’aérogare où le rendez-vous se tenait.

***

La délégation se rassembla à la périphérie de Cinderholt, sur une vaste plateforme d'envol où les zeppelins et autres engins volants du royaume prenaient habituellement leur envol. Cet endroit, en plein cœur du district industriel, incarnait la puissance et l'ingéniosité d’Aerthoria. Partout, des machines à vapeur ronronnaient, et les grues, telles des géants d’acier, s'affairaient à charger les navires volants avec une précision mécanique. Là, dans l’ombre d’un vieux hangar, le groupe se découvrit pour la première fois. Ils allaient devoir cohabiter et agir dans l’interet commun. Après quelques recommandations du Conseiller Greystone venu es accueillir et leur remettre le sort du royaume entre leurs mains, ils montèrent à bord de leur zeppelin : l'Aigle de Fer, un dirigeable imposant et redoutable, spécialement conçu pour cette mission périlleuse. Leur réserve de draconis, bien que limitée, leur serait bien utile en cas de problème.

Les moteurs du dirigeable rugirent, une détonation de puissance qui fit vibrer l'air autour de la plateforme. Des panaches de vapeur et de fumée blanche s'élevèrent, formant des volutes éphémères avant de se dissiper dans le ciel chargé. L'Aigle de Fer commença son ascension, les hélices battaient l'air avec force.

Les membres de l’expédition se regroupèrent près des larges hublots, chacun perdu dans ses pensées. En contrebas, la ville de Cinderholt s'éloignait lentement. Les cheminées crachaient des nuages gris dans un paysage dominé par l'acier et la pierre. C'était une vue familière, mais aujourd'hui, elle prenait une signification toute particulière. Très vite chacun prit place. Pour le moment, tous conservaient le silence.

Evelyn Drosselmeyer fixait le panorama avec une expression de fierté mêlée d'appréhension. Pour elle, cette mission représentait non seulement un défi technologique, mais aussi une opportunité de prouver la valeur de ses inventions à tout le royaume. Alistair Vane, quant à lui, observait les remparts de la ville qui devenaient de plus en plus petits. Lady Seraphine Ashcroft, sereine en apparence, laissait ses pensées dériver vers les anciennes prophéties et les mystères qui entouraient la Draconis. Ses yeux améthystes semblaient sonder l'horizon, à la recherche de réponses invisibles. À côté d'elle, Finn Gallagher, habituellement si volubile, restait silencieux, ses yeux verts fixant les rues tortueuses de Cinderholt. Elsa Frostbane, enfin, observait les forges et les laboratoires qu’elle connaissait si bien disparaître lentement sous la brume. Elle se demanda quelles nouvelles connaissances cette aventure lui apporterait et si cela lui serait bénéfique pour son apprentissage.

Le dirigeable s'élevait toujours plus haut, s'enfonçant dans les nuages sombres. Le bourdonnement des moteurs remplissait l'air. Après avoir atteint l’altitude de sécurité, le pilote leur demanda de confirmer la destination. Jusqu’à présent celle-ci n’avait pas vraiment été discuter. Lady Séraphine se pencha et actionna un bouton-poussoir. Les fauteuils vibrèrent avant de se déplacer et se placer autour de la table qui venait de descendre du plafond.

« Nous avons plusieurs possibilitée, dit Lady Seraphine une fois la surprise de cette transformation passée. Nous avons le sanctuaire de Blackwood ou les monts d’obsidiennnes. Là se trouve d’anciennes mines délaissées depuis des siècles.

— Commençons par les monts d’obsidienne. Le sanctuaire est compliqué à atteindre et aucun zeppelin ne peut le survoler, proposa Alistair qui n’avait pas envie de commencer par des kilomètres de marches. »

Tout le monde se laissa porter par cette proposition, surtout que les Monts d’obsidienne n’étaient qu’à deux heures de vol. Lady Seraphine se trouna vers le pavillon en cuivre.

« Capitaine, direction les Monts d’obsidienne. »

***

L’ambiance s’était un peu détendue à bord du zeppelin. Tous tentaient de prendre leurs marques. Evelyne et Lady Séraphine discutaient sur le fonctionnement du détecteur à draconis. Elles tentait de faire le lien entre les éléments que détectait la machine et les légendes que connaissait la magicienne.

« Vous sentez ? lâcha-t-elle soudain. Il se passe quelque chose.

— Vous voulez parlez de ça ? » demanda Finn le nez collé sur le hublot.

Un voile sombre se dressait devant eux. Une tempête violente se profilait à l'horizon, ses nuages tourbillonnants déchirés par des éclairs d'une intensité impressionnante. Le ciel, qui était déjà sombre, s’assombrit encore, plongeant L'Aigle de Fer dans une obscurité presque totale. Le rugissement du tonnerre et le hurlement des vents s'élevaient, annonçant la fureur des éléments. Aucune tempête n’avat été annoncé avant le départ.

« Le conseiller l’avait assurer ? Tous les mêmes ces politiciens, cracha Finn toujours collé à la vitre.

L’alarme retentit dans le vaisseau. Evelyn Drosselmeyer fut la première à réagir. Elle se précipita vers la cabine de pilotage pour prévenir les pilotes qui devaient maintenant être au courant.

« On a un problème ! »

Il n’y avait plus aucun pilote. Depuis plus d’une heure, l’aéronef naviguait avec le système de pilotage automatique. Evelyne s’installa derrière les commandes. Ses doigts volaient sur les boutons et les cadrans pour stabiliser les systèmes du dirigeable. Les vents puissants secouaient à présent la structure métallique, menaçant de faire perdre le contrôle à tout instant.

Alistair Vane, bien que peu habitué aux conditions de vol, savait que le danger ne venait pas seulement de l'extérieur. Il ordonna à Finn et Elsa de l'aider à sécuriser les équipements et les cargaisons. Ensemble, ils s'assurèrent que rien ne bougerait sous les secousses violentes, attachant solidement chaque caisse et chaque pièce d'équipement. Chaque mouvement devait être rapide et précis, car un seul objet non sécurisé pourrait devenir mortel dans le chaos d’une tempête.

Pendant ce temps, Lady Seraphine qui avait rejoint Evelyne, se tenait derrière elle. Les yeux fermés, les mains légèrement tremblantes, elle tentait de calmer son esprit. La tempête semblait éveiller quelque chose en elle, quelque chose d'inquiétant. Alors que les éclairs déchiraient le ciel, une vision soudaine s'imposa à elle : des images fragmentées d'un futur possible, où le groupe affrontait bien plus qu’une tempête. Dans cette vision, elle voyait des dragons enragés, des flammes dévorantes, et la destruction de tout ce qu'ils cherchaient à protéger. Ses lèvres se pincèrent en une fine ligne d'appréhension. Une première chose qu’elle entrevit en rouvrant les yeux la rassurait. Le groupe allait survivre à la tempête. Pas question d’en parler avant la fin de l’orage. Il ne faudrait pas fragilisé le fil du destin.

La tempête faisait rage. Les secousses brutales, les hurlements du vent, et le vacarme des éclairs avaient un effet palpable sur les nerfs de l’équipe. Alistair, toujours pragmatique, commença à remettre en question la viabilité de la mission si elle commençait par un sabotage flagrant.

Après ce qui sembla une éternité, l'Aigle de Fer émergea enfin de la tempête, les derniers éclairs se dissipant derrière eux comme une menace s’éloignant à contrecœur. Le ciel s'éclaircit progressivement, et un silence presque assourdissant s'installa, contrastant avec la cacophonie précédente. La tension dans l'air ne disparut pas complètement, mais le groupe put enfin reprendre son souffle. Evelyn, toujours aux commandes, laissa échapper un soupir de soulagement, ses mains tremblantes témoignaient de l’effort intense qu’elle venait de fournir. Elle remit en place le pilotage automatique et retrouva le reste du groupe assit au fond des fauteuils à se remettre de cette première frayeur. Les visages étaient marqués par un soulagement. Alistair, pourtant habitué aux batailles, restait silencieux, son regard perdu dans l’horizon dégagé. Finn, reprenant un peu de sa légèreté habituelle, fit un commentaire discret pour détendre l'atmosphère, arrachant un léger sourire aux autres.

« On fait quoi ? demanda-t-il.

— On continue, affirma Lady Séraphine.

— On laisse passer les pilotes disparus et la tempête imprévue ?

— Je n’ai pas dit ça. Nous avons une mission et nous devons la mener à son terme. Pour ce désagrément, nous nous en occuperons après. » Elle se tourna vers Evelyn. « Est-ce que l’absence de pilote va poser problème ?

— Je me chargerais des phases de pilotages un peu délicate. »

***

L’Aigle de Fer poursuivait son voyage, s’approchant enfin des Monts d’obsidienne. Les imposantes montagnes touchaient le ciel de ses sommets acérés qui se dressaient comme des dents de géants oubliés. Le zeppelin entama une lente patrouille, ce qui laissait au groupe le temps de mettre au point un plan d’action.

Alors que l’aéronef traversait une vallée particulièrement profonde, Elsa, penchée vers un hublot, aperçut quelque chose d’étrange en contrebas. Elle plissa les yeux et appela les autres. Le groupe se pressa à ses côtés, leurs regards fixés sur les ruines éparpillées qui se révélaient peu à peu sous eux. Des structures anciennes, à moitié ensevelies sous la terre, s’étendaient sur plusieurs kilomètres. De hauts piliers brisés, des arcs effondrés et des statues érodées par le temps témoignaient de la grandeur passée d’Aerthoria.

« Ces ruines… » murmura Seraphine, presque pour elle-même. « Elles ressemblent aux descriptions des sanctuaires draconiques.

— Elles ne sont même pas indiqué sur la carte, intervint Evelyn le nez sur la mappemonde épinglée sur le mur.

— Plus personne ne s’aventure dans les montagnes, ajouta Alistair. »

Ses paroles éveillèrent une vague de curiosité chez les autres. Si ces ruines étaient véritablement liées aux dragons, elles pouvaient contenir des restes de gisements de draconis. Le mystère qui entourait ces vestiges piquait la curiosité de chacun, le zeppelin baissa l’ancre.

Alors que le soleil s’affichait de toute sa rondeur au-dessus du zeppelin, le groupe se réunit autour de la grande table. Sur la surface de bois poli était déployée la carte, marquée de notes, de croix et de tracés incertains.

« Nous savons maintenant par où commencer, » commença Alistair, son doigt montrant une l’emplacement des ruines. « Mais nous devons décider de la meilleure façon de les explorer.

— Qu’est-ce que raconte tes légendes ? demanda Finn installé les pieds sur la table.»

Lady Seraphine tourna les pages de son recueil et commença à lire quelques passages. Le texte évoquait un sanctuaire draconnique où les hommes venaient à la rencontre des dragons. De nombreuses offrandes étaient faite en l’honneur de ses géants qui pouvaient offrir en échange de la draconis.

« Allons voir ce que ce sanctuaire peut nous apprendre », propose Evelyn désireuse d’essayer son détecteur.

***

Les ruines du sanctuaire draconique, bien que partiellement englouties par la végétation, gardait une sensation écrasante. Les pierres autrefois lisses étaient maintenant fissurées et envahies par les nombreuses racines d’arbres. Certaines gravures et symboles draconiques, depuis longtemps oubliés, étaient encore visibles sur certains blocs.

Lady Seraphine en tête, le groupe pénétra dans l’enceinte de ce qui devait être la cour d’honneur. Son regard bleu scrutait les gravures en spirale sur les piliers. Elle étendit la main pour effleurer les symboles, ressentant un frisson traverser son corps.

« Je peux encore sentir l’énergie de ce lieu. Elle est ancienne, presque vivante, murmura-t-elle de sa voix douce et empreinte d’une curiosité respectueuse.

Elsa s’approcha de ce qui restait d’un autel à moitié effondré. Il ne restait plus rien des anciennes pratiques. Il n’y avait là que de la pierre. Alistair, toujours pragmatique, analysait les lieux d’un œil stratégique.

« Si ce sanctuaire abritait des gisements de draconis, il doit y avoir des passages ou des salles cachées. Rien n’est laissé au hasard dans ce genre d’endroit. »

Il commença à inspecter les murs, tapotant les pierres à la recherche de mécanismes dissimulés. Pendant ce temps, Evelyn se tenait légèrement en retrait, son regard fixé sur sa machine devant une série de bas-reliefs représentant des dragons en plein vol, entourant un orbe flamboyant. Elle fronça les sourcils en étudiant les informations que fournissaient les cadrans de son détecteur. Rien. Aucune trace de draconis.

Finn, qui était resté silencieux jusqu’à présent, s’était éloigné du groupe pour explorer une alcôve ombragée, le bruit des rues de la capitale lui manquait déjà. Alors qu’il trainait sans grande conviction de trouver quoi que se soit dans ce tas de pierre, ses yeux perçants détectèrent quelque chose : une légère dépression dans le sol, camouflée par la mousse. Avec précaution, il écarta la végétation pour révéler une trappe en pierre, ornée du même motif de spirale que les piliers.

« Je crois que j’ai trouvé votre passage secret », annonça-t-il en se relevant, un sourire en coin.

Le groupe se rapprocha. Lady Seraphine se plaça devant la trappe, et après un instant d’hésitation, posa sa main sur la pierre. À son contact, elle ressentit une légère vibration sous sa paume. Elle ressentait l’ancienne magie qui avait résisté au temps. Alistair utilisa son bras mécanique pour déplacer la plaque, révélant un escalier descendant dans les profondeurs.

Le silence s’abattit sur le groupe alors qu’ils échangeaient quelques regards. La descente ne serait pas de tout repos, l’escalier de pierre qui permettait de descendre n’était plus là. Les premières marches s’étaient écroulées.

« Faisons un dernier tour et remontons au zeppelin pour réfléchir à un plan d’action, proposa Alistair.

— Il suffirait d’une corde, répondit Finn.

— Il faut être prudent. »

Ce qui était tout l’opposé de Finn qui aimait prendre des risques. Il suivit malgré lui le groupe jusqu’à la nacelle de leur zeppelin.

Le temps avant la nuit ne leur laissait pas la possibilité de cette exploration souterraine. Il irait dès l’aube. Chacun alla occuper son temps libre à sa manière.

Evelyn, toujours attentive à ses instruments, observait attentivement les relevés sur les divers cadrans et écrans de contrôle. Elle avait couplé son détecteur aux appareil du zeppelin. Elle espérait ainsi améliorer la détection. Soudain, une fluctuation inhabituelle attira son attention. Les capteurs qu’elle avait installés, destinés à détecter la moindre trace de Draconis, commençaient à émettre un signal faible mais constant. Elle avait enfin quelque chose. C'était un battement subtil, presque imperceptible, mais bien réel, qui provenait des montagnes mais sans parvenir à fixer un point fixe.

Elle ouvrit alors le panneau métallique et se pencha dans la machine pour tenter de régler les paramètres et affiner la détection. Son tournevis faisait tourner les engrenages pour les resserrer un peu plus. Le signal fluctuait encore, comme s'il provenait d'un lieu en mouvement. Les coordonnées indiquaient toute la région des montagnes : pourquoi cette source de Draconis émettait-elle de cette manière ?

Evelyn quitta le poste de pilotage. Elle devait s’aérer l’esprit et son estomac commençait à la titiller un peu trop. Dans la cabine elle retrouva Finn perdu dans la lecture d’un livre. Elle ne l’aurait jamais imaginé être capable de lire plus que la devanture d’un échoppe. Dans un coin Alistair s’occupait de son bras et Lady Seraphine ajoutait la description du sanctuaire à son recueil. Evelyn se dirigea vers Elsa. Face à l’alchimiste se trouvait les coffret où elle rangeait ses flacons. Chaque étiquette était marqué de l’alphabet alchimiste.

« Un signal ? lui demanda-t-elle en levant les yeux par-dessus ses lunettes.

— J’en ai un faible mais impossible de localiser précisément sa position. J’ai l’impression qu’il bouge. Les montagnes doivent perturber la lecture du signal. Qu’est-ce que tu fais ?

— Je prépare des feux éternels. Ça nous sera utile pour y voir clair dans les souterrains. »

Face à l’ouverture des souterrains, l’echelle de corde descendait lentement. Tout autour, chacun récupérait une torche qui conenait une fiole de feu éternel. Elsa utilisa son briquet d’alchimiste pour les allumer. Un a un, il descendirent vers l’interieur de la montagne.

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