le vieillard 2
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Le vacarme incessant de ces perdrix bourrelles
Ote à mon apathie le désir de dormir
leur évocation, seule, me fait frémir
Les froides insomnies ici me sont cruelles.
Le simple espoir d’un rêve offre ses longues ailes
A mon soir décadent inapte à m’affermir
Je reste ici les yeux grands ouverts à gémir
Sous le regard zélé des craintes éternelles.
Les spectres de la nuit aux griffes de l’enfer
M’ont livré. Abandonné au chagrin des fers
Qui donnent libre cours au supplice des pointes.
Trémulant de frissons, glacé, j’attends la mort,
Implorant, dans ce lit, froid, vide et sans confort
D’inhumer mes douleurs et ma tristesse jointes.
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