La mort fait des hommes des dieux
Lorsque la pluie chuta vers le ciel
Le monde se scinda en multitudes
Il n'y avait plus d'unité
Plus de point
Plus de près
Et un peu plus de rien dans chaque regard
Oh, mais les monstres peuvent hurler au fond du puits de douleurs que l'on ne les entendrait pas
Car leurs larmes les ont englouti jusqu'à faire flotter le seau à la surface
Là où le soleil fait crever la mousse
Il n'y a rien d'autre que le rien qui envahit puis s'échappe
La mort invite à prendre le thé
On oublie souvent qu'elle nous attend derrière la porte, la main, sur la poignée,
Chaude et douce qui se pose sur l'épaule des vieilles chansons
On ne l'oublie pas comme la chappe des songes qui reste
On veut revenir
On veut partir
On cherche loin
Mais loin est parti au delà des frontières, là où l'eau revient vers le ciel
Est-ce l'aube qui pointera le bout de son nez
Quand tu te coucheras sur la plage pour laisser le sable polir ta peau
Ultime conscience
Inconsistence franche
Et là, tu t'exaspères, tu soupires et tu luttes
Sans jamais trouver la paix
Là-haut tu tournes
Avant de sombrer
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