À toi l'immortel
Combien y a-t-il d'étoiles dans l'éther ?
Autant qu'il y a d'âmes en enfer
Et combien y-a-t-il de couleurs dans la nuit ?
Autant qu'il y a d'âmes au sein du paradis
Verrais-je toujours le jour encore plus aveuglant ?
N'y a-t-il pas un monde où de plus noires ténèbres
Seraient plus accueillantes que des pompes funèbres,
Où l'on creuserait la tombe de tous les faux semblants ?
Je rêve de paroles aux pendants délétères
Je rêve des histoires qui n'ont jamais pu naître
Mes songes touchent le sol pour m'enfuir sous la terre
Mes songes touchent les mondes pour m'enfouir en ses hêtres
J'écrase, je hurle et j'injure
Tous ceux qui m'ont soutenu
Je brise les promesses pour me faire parjure
Nulle chaîne ne m'a retenu
De toutes les affres à mon encontre
De tous les coups que j'ai reçu
J'ai toujours cherché mais je n'ai jamais su
Trouver à tous ces maux un ultime contre
Ironiquement je me promets
De ne jamais ployer le genou
Mais cette promesse je l'ai brisé
Quand tu commenças à parler de "nous"
Entends l'appel, entitée cruelle ?
Invite donc mon âme au bal des ombres
Dansons jusqu'à que les flammes nous encombrent
À toi l'infidèle, rien n'est immortel
Annotations
Versions