Je suis la tempête qui dévore les songes

Je suis la louve, qui à dessin, jamais ne dort

Je suis le ciel, glacé de neige, qui sans effort

Vient cueillir vos coeurs, vos corps et vos forlonges

Je suis le soleil blanc, plus brûlant que le bleu

Je suis la vérité qui éclate au grand jour

Je suis la pureté, ennemie de l'amour

Et de l'alacrité des êtres ombrageux

Je suis la brume sordide, sécataire et tacite

Je suis le chant d'écume des vices délibérés

Je suis la poésie des humeurs libérées

Dans la prison dorée des fumées anthracites

Mais par delà ceci, j'étais homme autrefois

Mes maux et amertumes ont fini de ronger

Mes âges dévisageant mes dernières plongées

Mes gens, acceulliez donc l'objet de votre foi