Sous le nez de la voiture
J'aurais pu voir le temps dépasser
Le jour où il fuit
Simple mort
Dure affaire, n'y a-t-il pas monde à faire dans l'enfer des fruits de vos ennuis ? Il frit d'impatience, à tondre le fer en pluie drue, froide, lourde.
Séquer l'indicible est une vérité.
Cassis, le goût du sang !
N'y eut-il pas un bruit derrière l'oreille du loin
N'y eut-il pas un vis dans l'écrou de son coeur ?
Gelé, encastré dans un mur comme un tatouage de démon,
Errer et voir le rouge, oublier le soleil et la mort font un bien piètre spectacle. Semble sable mais cible austère, le mou du vide est grabataire, on l'allaite d'histoires de mauve.
Mais il n'y eut histoire à raconter le jour,
Quand la nuit tombe encore après le vent d'atan
Et surtout quand le vers ronge l'os toujours blanc
Vos oreilles détachées ont fait un long détour
Apeurés, amaigris, vous vous êtes faits sourds
S'échapper de cent pas tantôt lourds tantôt lents
Pour finir vous échouer sur le bord de l'étang
De vos songes enfouis, à côté des cadavres.
L'attente était si douce, si tranquille, une mélodie de beauté élégante qui vous habituait au sommeil,
Prétendez.
Prétendez tel que vous avez appris à mentir car au fond, vous vous sentez plus vides sous l'appel de la mort, et elle est là, à attendre. Debout derrière devant, là bas, en bas, en haut que sais-je ? La voir sera un don que vous aurez acquis quand Dieu dine d'où dive dalle daigne darder. La belle dame au corbeau est à la terrasse de votre dernier café, se fait homme puis tout ce qui est au delà quand vous apprenez à connaître ses secrets.
J'aime le voir luire sous le pont de l'eau. Luciole ou flamme d'évangile ? Guerre induite de salpêtre qui attend l'étincelle.
Chanson de vide, un copain perdu qui mesure le monde
Musique de sang, un rival démiurgique
Langue acérée, un ami qui souffre trop de l'homme
Yeux numéraux, un ennemi qui compte les heures avant de détruire
Vision de loin, rides ovidés,
Annotations
Versions