La mort fait des hommes des dieux

Une minute de lecture

Lorsque la pluie chuta vers le ciel

Le monde se scinda en multitudes

Il n'y avait plus d'unité

Plus de point

Plus de près

Et un peu plus de rien dans chaque regard

Oh, mais les monstres peuvent hurler au fond du puits de douleurs que l'on ne les entendrait pas

Car leurs larmes les ont englouti jusqu'à faire flotter le seau à la surface

Là où le soleil fait crever la mousse

Il n'y a rien d'autre que le rien qui envahit puis s'échappe

La mort invite à prendre le thé

On oublie souvent qu'elle nous attend derrière la porte, la main, sur la poignée,

Chaude et douce qui se pose sur l'épaule des vieilles chansons

On ne l'oublie pas comme la chappe des songes qui reste

On veut revenir

On veut partir

On cherche loin

Mais loin est parti au delà des frontières, là où l'eau revient vers le ciel

Est-ce l'aube qui pointera le bout de son nez

Quand tu te coucheras sur la plage pour laisser le sable polir ta peau

Ultime conscience

Inconsistence franche

Et là, tu t'exaspères, tu soupires et tu luttes

Sans jamais trouver la paix

Là-haut tu tournes

Avant de sombrer

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Reydonn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0