Chapitre 6 - Maureen - Affaire conclue ?

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Elle tourna sur elle-même, son chemisier flottant au bout de son bras tendu comme un étendard soyeux. Sans timidité aucune, je me dirigeai vers elle, mais elle me stoppa à nouveau d’un coup. Mon regard devint illuminé et elle commença à se tortiller puis pivota pour mieux me laisser profiter de la vision de ses fesses. La diablesse ! Etat premier, état second, hypnotisme absolu, j’avais l’impression de vivre une scène au ralenti quand elle fit descendre la fermeture de sa jupe, libérant ainsi ses deux globes absolument parfaits.

—Alors ? Me demanda-t-elle.

Je me savais condamné. Maureen jeta un regard par-dessus son épaule et se satisfit de l’effet constaté..

—Tu es définitivement à aimer.
—C'est tout ??
—Ce n’est pas suffisant pour toi ?
—J’attendais un peu plus de toi. Dit-elle avec une fausse moue.
—Je voulais dire… J’ai envie d’exprimer des désirs inassouvis avec toi. Je veux basculer dans des jeux indécents, t’offrir des soupirs au creux de ton oreille, t’explorer de claques en mordillements, d’érotisme digital, de peaux à peaux sismiques qui nous fassent chavirer...

Elle s’était tue sur cette déclaration voluptueuse, mais ses yeux parlaient d'amour et de désir. Et, ravie de me voir en transe, elle dégrafa sa dentelle et libéra ses deux seins parfaitement maintenus. Bon sang ! Comment font-ils pour contredire les lois de la gravité ? Sa manœuvre avait fini d’abaisser le vraiment peu de barrières qu’il me restait. Coquine, elle me balança son vêtement devenu inutile comme pour me sortir de cette emprise délicieuse.

Les yeux fascinés et injectés de fureur sexuelle, je m’approchai une nouvelle fois, mais cette fois-ci pas d’escarmouche. Je la saisis puissamment par sa fine taille. Fougueusement, nos langues se cherchèrent. Elle m’ébouriffa avant de plaquer sa main sur ma nuque comme pour mieux appuyer ce baiser.

Quelques murmures et un souffle chaud plus tard, elle se tendit comme un arc, exprimant ainsi son désir d’abandon. Mes mains baladeuses prodiguèrent des caresses sur ses seins, s’attardant sur ses aréoles brunes et titillant ses tétons, déclenchant des frissons que je ressentis dans les tréfonds de sa superbe plastique. Les siennes se calquèrent sur les miennes comme pour mieux les emprisonner. Le grain de sa peau se transformait en chair de poule et dénonçait mon pouvoir sur sa zone éminemment érogène. Sa tête bascula en arrière et ses cuisses se serrèrent, emprisonnant le plaisir.

Elle était époustouflante de beauté !! On ne pouvait pas lui en vouloir de déclencher des effets irréprochables chez les hommes tellement elle dégageait une aura sexuelle intense. Coquine, elle balada ses ongles sur mon torse, pianotant sur mes muscles, puis ses doigts flirtèrent avec les plis de mes abdos. Ils étaient si agiles et délicats et descendaient implacablement vers le renflement de mon pantalon.

—Eh bien, dis donc ! Lâcha-t-elle, avec un sourire plein de malice.

Ses chaudes embrassades le long de mon cou accéléraient mon excitation. Elle respirait fort et de manière désordonnée.

Non content de lui donner un plaisir évident, je prolongeai mon avancée tactile et tactique et mon doigt glissa lentement le long de sa fente avant de s’y engouffrer. Elle était terriblement excitée et trempée. Le nid était brûlant de désir fiévreux et mes va-et-vient digitaux créaient de nouvelles ondes sismiques. Son regard chaotique se plissa et sa tête se renversa lorsque j’accélérai mes mouvements. Elle se redressa soudain, telle une furie, me suppliant de continuer et je n’eus de cesse de lui prodiguer la plus magnifique des caresses jusqu’à ce qu’elle se contracte et emprisonne mes doigts.

Tremblante, elle m’attira vers elle dans le canapé. Elle gémissait, feulait, ronronnait, geignait. Je repris lentement possession de ce corps. Si près de son sacré, je m’en éloignai volontairement. Je voulais ressentir chacun de ses spasmes, entendre chaque halètement.

—Ne t’arrête pas ! Intima-t-elle.

Elle se redressa un peu, appuyée sur ses coudes, yeux mi-clos, lèvres entrouvertes et respiration saccadée. Sa poitrine se soulevait dans un rythme désordonné. Elle ne voulait rien rater de cette scène. Ses doigts se crispèrent de plus en plus dans le tissu du canapé à mesure que son plaisir s’intensifiait.

Finalement, je laissai descendre le triangle de tissu, dernier rempart inutile. Docile, elle écarta ses cuisses, m'invitant à plonger ma tête vers ce puits d’amour, bouillant comme un geyser. Ma langue se mit à suivre les moindres replis, tantôt lancinante, tantôt goulue. Elle avait un goût poivré dont je me délectais sans fin et elle remontait son bassin pour que mon visage s’enfouisse un peu plus dans son jardin secret.

Chaque coup était d’une lenteur vicieusement calculée. Mes papilles gustatives en récoltaient le nectar délicieux. Elle cambra ses reins et planta ses ongles dans ma chair. Un cri, un souffle qui s’essouffla. Elle se laissa retomber sur le canapé, la respiration en berne, les yeux perdus dans le vague, à la recherche d’un temps mort.

Toute la tension de son corps se relâcha peu à peu. Je sentais la moiteur de sa jouissance. Sa main me cajola me remerciant du plaisir donné. Mais la partie était loin d’être finie. Elle avait pris la relève. Elle me laissa une place sur le divan. Ses yeux glissèrent sur mon corps, accompagnés de baisers appuyés sur les muscles tressaillant à chacune de ses empreintes buccales. Une morsure à l’oreille plus tard, elle susurra.

—Tu es à moi maintenant…

Une de ses mains s’activa à déboutonner mon pantalon et en deux temps trois mouvements, je me retrouvai en boxer. Elle continua sa descente et s’arrêta sur la bosse proéminente. Elle me regarda avec un sourire de satisfaction. Elle se mit à mordiller l’objet de ses convoitises à travers le tissu, à l’embrasser, à jouer avec, installant un faux suspense tant l’issue de son manège était inéluctable.

Elle remonta langoureusement vers moi pour m’embrasser et me mordre la lèvre. Sa main, elle, s’activait à me caresser. Tout était sensualité. Tout était perversité. Mes respirations courtes, ponctuées d’apnée, capturaient l’instant présent. Finalement, elle entreprit de s’installer entre mes cuisses. Elle prit soin de prendre un coussin et s’agenouilla dessus.

Ses yeux immenses s’écarquillaient à l’idée de me posséder. Je ne tenais plus. D’un geste, elle fit descendre mon caleçon. Mon sexe turgescent se dressa, libéré du tissu oppresseur.

—Voilà qui est mieux… Murmura-t-elle.

Ses mains douces caressaient mes cuisses et amorçaient leur avancée vers le mat brûlant avant de le saisir sur toute sa longueur. Sa tête se rapprocha écourtant la distance entre ses lèvres rouges de gourmandise et l’objet du désir. Avec délicatesse, sa bouche s’en empara et sa langue démarra un ballet virevoltant, l’enveloppant de chaleur, l’enroulant de moiteur, le léchant doucement, puis le suçant avidement. Ses dents mordillaient juste ce qu’il fallait pour provoquer une onde de bien-être.

Maureen ne loupait rien de mes réactions. Elle admirait la veine sinueuse qui se dessinait sur ma virilité exacerbée par sa fougue, avant de reprendre sa dégustation, puis l'abandonna quelques instants, montant à l’élan de mon cou, suivant la jugulaire qui palpitait d'émotion.

Elle me savait désormais très sensible à sa technique et mit tant de dévotion sur mon arme succulente que j’aurais voulu que cela ne s’arrête jamais. Son regard était aguicheur. Le mien, fiévreux. Elle se redressa et s’empala. Le temps semblait suspendu à cet instant tant sa douceur et sa délicatesse l’avaient rendu voluptueux.

La sensation était inexplicable tant l’exquis n’était pas suffisant. Son sexe était un chaud fourreau. Elle commença à chevaucher la divine raideur et j'agrippai ses hanches, suivant sa cadence d’une lenteur époustouflante, d’un érotisme si puissant que l’effet en était décuplé.
Cette femme devait savoir le pouvoir qu’elle avait sur les hommes. Nos corps en dérive entraient dans une danse sexuelle et sensuelle. Puis elle accentua son déhanchement se penchant vers moi et m’offrant ses deux seins lourds.

Je la retournai et l’allongeai sur le canapé. Maintenant dessus, confortablement calé entre ses cuisses, je pouvais la contempler de mille manières. Je dégageai les cheveux de son visage et soupirai face à sa beauté absolue. Nos corps en sueur étaient soudés par le désir. Cette pause douceur était bienvenue.

Mes va-et-vient se ponctuaient de baisers langoureux. Les cheveux étaient hirsutes et ses mains ne me lâchaient plus. Ses jambes verrouillaient mes hanches en solide arrimage. Ses ongles lâchaient ma crinière et venaient se planter dans mes fesses afin de prononcer mes mouvements.

Elle me cinglait le corps de ses griffures, puis alternait avec ses doigts, flirtant le long de mon échine. Elle me mordait l’épaule comme pour mieux se contenir. Et moi, je redoutais qu’elle trouve ma zone érotique, car elle en jouerait sans limites.

Chaque passage dans mon dos me raidissait plus encore et mes mains se plantaient dans la chair souple et élastique des hanches de la belle. Mon nez se perdait dans ses cheveux épandus sur l’oreiller.

Mes crocs laissaient un délicat souvenir au creux de son épaule. Petits et rapides ou grands mais puissants, mes coups de reins provoquaient en elle de délicieuses contractions. Son regard me fusillait et je respirais lourdement de ses mouvements électrisants. J'étais à bout de souffle de son appétit charnel, mais je ne voulais pas en rester là.

J'étais affamé et quand elle murmura « encore », mon sang ne fit qu'un tour. Son envie devenait besoin. Et son besoin devenait le mien. Sous le poids du challenge, je la retournai. Je pris une bonne inspiration à la vue de ses sublimes fesses. Le voilà donc l'objet de toutes mes convoitises, ma faiblesse charnelle, le mets de choix que je désirais au plus profond de mon être.

Ma patience fut récompensée de cette offrande que j'allais déguster. Mes mains prirent le temps de les caresser, et d'en épouser les contours. Son grain de peau était fabuleux. Je l'embrassai tel un trophée.

Puis ma main vint s'abattre sur sa fesse droite, à la fois douce mais suffisamment forte pour déclencher une secousse. À ce moment, je m'enfonçai jusqu'à la garde dans sa grotte d'amour encore ruisselante de plaisir et commençai à la marteler fougueusement de mes instincts les plus primaux. Ivre de désir, j'attrapai ses cheveux afin d'accentuer sa cambrure déjà parfaite. La promiscuité de nos peaux qui se frictionnent accentuait l'intensité de nos ébats. À force de coups répétés, elle se mit à crier plus fort, agrippant les coussins martyrisés par sa poigne.

Je voulais la regarder en face et admirer sa jouissance au fond de ses iris, fixer ses pupilles dilatées par le plaisir donné. À peine eu-je eu le temps de m'installer en elle qu'elle planta ses ongles acérés dans mon dos et expulsa.

—Oh oui !

Elle m'avait lacéré le dos et je raidis d'un coup quand elle se contracta autour de mon sexe. Sous les dernières accélérations, ses plaintes jouissives prirent un volume sonore sans précédent et nos corps se tétanisèrent lorsque nous libérâmes enfin notre jouissance.

Le plaisir nous cingla le corps tel une lanière de feu, et cela dura un bon moment. Je prolongeai cette fulgurante jouissance par quelques mouvements plus lents. J'étais vide de tout. Quelques longues minutes plus tard, je m'affalai la tête dans ses cheveux, pantelant, cherchant un nouveau souffle.

Mon amante passa sa main sur mon visage, puis caressa mon corps tiède d'après l'amour. Mon corps à l'abandon, je ressentais les derniers spasmes de ce moment torride.

—Pour un rendez-vous professionnel, ça s’est plutôt bien passé. Osais-je.

Elle éclata de rire. Sa réplique n’en fut pas moins osée.

—Marché conclu ?

Aucune réponse ne s’échappa de ma bouche, mais j’avais le sourire aux lèvres. Nous nous rhabillâmes et elle me raccompagna vers la sortie. Son assistante se fendit d’un large sourire.

—Je te rappelle très prochainement. Je fais un point avec mes clients et on se prend rendez-vous pour une visite à deux.

Ravie, Maureen m’étreignit et me libéra. Je pris de longues secondes sur le trottoir pour retrouver mes esprits. Puis je consultai mon téléphone. J’allais être à l’heure pour déjeuner avec Archie.

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