Prologue : Le colis

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Justine lâche l’information sans plus de détail, comme quelque chose de normal.

Ses parents n’en demandent pas plus, ils ont l’habitude que Justine retrouve Martin pendant des heures, ou que Martin vienne squatter chez eux des journées durant.

Ces deux là sont inséparables depuis leur plus tendre enfance, des amis, des âmes soeur comme ils disent. Ses parents ne comprennent pas comment l’un et l’autre n’ont jamais franchi le cap de la relation amoureuse. Pour Martin et Justine, la question ne se pose même pas. Bien sûr qu’en grandissant, ils ne peuvent pas nier que par moment, un désir, une curiosité ait pu exister… Mais le lien qu’ils ont tissé, la complicité qui s’est créé, la confiance l’un en l’autre qui existe, leur semble plus fort que des sentiments amoureux, qu’une attirance purement sexuelle…

Martin n’avouera sans doute jamais avoir eu des plaisirs solitaires endiablés en imaginant son amie dans des scénarios plus hot que jamais…

Justine ne parlera jamais à personne que le visage, le corps, les mains de Martin ont pu dans des moments d’imagination intime venir se coller ou même pénétrer la jeune femme…

Mais à leurs yeux, rien n’arrivera jamais à briser ce lien si intense qu’ils ont su créer…

L’un et l’autre ne se sont jamais dévoilés, même lors d’après-midi de discussions excitantes, assouvissant timidement la curiosité que leurs hormones respectives engendrent malgré eux. Mais jamais rien de déplacé, juste de la complicité, de la tendresse, de l’envie respective d’appartenir à l’autre sans jamais tout lui offrir… Ensemble, ils se sentent plus forts que tout.

Tout ça pour dire qu’en ce samedi ensoleillé, Martin viendra passer l’aprem avec son amie...

Plus tard, la sonnette retentit, Justine se précipite vers le vidéophone pour y découvrir son ami, mais à sa grande déception, ce n’est qu’un livreur… En l'absence de ses parents pour l’après-midi, la voilà bien obligée de se débrouiller avec ce colis…

Elle chausse ses claquettes et file vers le portail. Le livreur découvre la blondinette avec un sourire qui en dit long sur l’attrait qu’il a déjà pour elle. La tenue de Justine n’est pas étrangère aux regards appuyés qu’il lui lance… Et oui, pour cet après-midi, Justine a prévu une séance bronzage avec son ami, elle n’a donc vêtu qu’un haut de bikini rose pâle enveloppant à merveille sa petite poitrine bien ronde, et en bas, un mini short jaune, moulant plus que de raison son petit fessier.

Le livreur se met à imaginer ce que ce short peut bien cacher, une culotte ? un tanga ? un shorty ? Déjà à l’étroit dans son pantalon, il se tortille quand Justine ouvre le portail pour récupérer le colis.

“Bonjour mademoiselle, il y a un colis pour Justine Duchemin”

“C’est moi ! Mais je n’attendais rien de spécial pourtant…”

En s’approchant, le livreur ne peut se priver de lorgner sur ces petits obus dressés à quelques cm de lui.

“Regardez ici, c’est bientôt votre anniversaire non ?”

Le livreur montre une petite carte sur le dessus du colis, le laissant exprès assez bas pour obliger Justine à se baisser devant lui, profitant ainsi d’une vue plus dégagée sur le bikini parfaitement ajusté…

“Ah oui, c’est la semaine prochaine, cool ! mon premier cadeau !”

Elle prend le colis, plutôt léger et sautille avec, comme si elle soulevait un trophée. On imagine alors bien le livreur se délecter des rebonds du 85b de cette blondinette !

“Il me faudrait une signature ici”

Tendant le papier que Justine saisit pour y apposer un coup de griffe, mais n’ayant pas de stylo, et voyant que le livreur ne semble pas disposé à lui en fournir un, elle se tourne et entre dans la villa, suivie de prêt par le jeune homme, les yeux rivés sur la croupe chaloupée de sa cliente.

En entrant, Justine sent quelque chose la pousser, une main qui se plaque sur son fessier et la pousse dans le hall d’entrée, la porte d’entrée claque derrière elle...

“Désolé, mais tu me fais trop envie !”

“Ne t’excuse pas, je suis seule, viole moi tranquillement ! Personne ne viendra à mon aide !”

Justine dit cela ironiquement, en se décalant subtilement pour se libérer de cette main trop curieuse.

“Oh, il faudra vraiment que je te viole ? Gaulée comme tu es, je ne dois pas être le premier à avoir envie de te passer dessus !”

Elle reste souriante, ne semble pas paniquée, mais même si son corps semble respirer l’envie de sexe, il semble évident dans le même temps, que ce livreur n’en aura pas une miette, et qu’il repartira au mieux, la bite trop serrée, au pire, les couilles écrasées !

Justine signe ce papier, penchée malgré elle sur le bar donnant dans la cuisine, ce qui ne manque pas de donner un élan de courage à ce livreur qui s’approche et qui se plaque contre elle, la bloquant contre le meuble.

Elle ne dit rien, ne se débat pas quand elle sent cette queue raide se frotter contre son cul cambré et que deux bras l’encerclent en venant directement glisser sous le haut de bikini pour se saisir fermement de ces deux petits globes fermes.

“Putain t’en as envie en plus ma salope !”

Elle relâche le stylo et la feuille, bloquée mais étrangement, loin d’être paniquée par ces attouchements pervers et violents.

“Ca va ? Ca se passe bien ? Ca te plait ?”

“Oui t’imagine même pas !”

“Je te comprends, j’ai un corps de bombasse !”

Elle se penche plus encore, donnant l’impression de se frotter d'elle-même, ce qui réjouit notre jeune pervers. Le livreur malaxe ses seins à pleine main, et donne des coups de bassin pour se frotter plus fort. Il lâche le sein gauche pour faire descendre ses doigts contre le ventre creusé de Justine et atteindre les boutons du petit short. Il essaye maladroitement de les défaire pour profiter plus encore de ce corps offert. Justine reste cambrée, non pas par choix, mais il est fort, et il la bloque clairement contre ce bar. Elle respire fort pour se contenir, chercher une issue, mais reste calme, jusqu’à ce que le livreur, les boutons enfin défaits, glisse sa main entière dans le short et dans la culotte de bikini pour aller violemment pétrir la vulve de la jeune femme.

“Mais quel dommage que t’aies pas demandé poliment !”

Et sans qu’il puisse réaliser ce qui lui arrive, ainsi penchée, elle prend appui sur le bar, décollant une jambe, la pliant pour la faire passer entre les jambes du livreur, venant lui asséner un coup de pied violent et idéalement placé. Il lâche instantanément sa proie en hurlant, penché à se tenir les couilles broyées par le talon de Justine, qui se retourne, le haut de bikini complètement relevé, les seins dressés et bien exhibés. Et pendant qu’il tente de soulager ses testicules, il tombe de douleur par terre en hurlant encore et encore, sentant son corps le brûler, sentant un liquide bouillant couler entre sa nuque, son dos, enveloppant son torse…

Justine vient de lui verser la bouilloire dessus en lui disant calmement…

“T’es vraiment un couillon, tu m’as donné une putain d’envie, mais à vouloir me forcer, t’as tout gagné ! Allez, dégage avec ta feuille, et laisse moi tranquille, je vais avoir besoin de me soulager après tes tripotages !”

Il ne demande pas son reste, récupère le papier et tordu de douleur, il quitte cette villa de l’horreur, sous les yeux désespérés de Justine, qui tout en fermant la porte, se défait de son short et va directement s’enfiler 2 doigts en écartant la culotte de son bikini, dans un gémissement de soulagement. Heureusement pour elle, le rideau de la grande baie vitrée est fermé, car le spectacle qu’elle offre est d’une indécence la plus totale, le soutif est relevé et va même être retiré complètement, pour s’exhiber, dénudée, assise sur le canapé, les cuisses écartées, les jambes repliées pour mettre à plat ses pieds sur l’assise, ouvrant alors sa fente gonflée de désir avec ses doigts pour varier entre caresses et pénétration. Les lèvres brillent, les mouvements se font plus forts, sa seconde main se saisit de ses jeunes seins aux tétons fins et dressés, les yeux fermés, repensant à ce livreur qui se frottait à elle… Cette envie irrépressible qu’il sorte sa queue pour lui enfiler et la labourer comme elle imaginait cette nuit que son père besognait sa mère…

Pourquoi elle n’y aurait-elle pas droit elle aussi ? N’a-t-elle pas elle aussi un corps qui pourrait avoir droit à autant de plaisir ?

“Haaaaaan putain oui vas y”

Encourageant un invisible amant alors qu’elle se retrouve retournée par ce livreur qui lui malaxe les seins sans ménagement. Et c’est dans un orgasme rapide et puissant que notre protagoniste se cambre et crie son plaisir, entre soulagement de se libérer de cette tension et regret d’avoir fait dégager ce livreur qui aurait pu devenir un amant improvisé…

Mais Justine reste une jeune femme polie, bien élevée et ne supportant pas d’être forcée à quoi que ce soit, quitte à se frustrer…

*Dring Dring*

“Oh non putain déjà…”

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