Journée d’anniversaire : les cadeaux
Justine s’amuse beaucoup, rit beaucoup avec ses amis, la fête bat son plein et une bonne heure plus tard, il lui revient à l’esprit le colis reçu la semaine précédente… Alors qu’elle va pour le chercher dans sa chambre, en ouvrant la porte, elle reste figée, stupéfaite de ce qu’elle découvre…
Sur son lit, Anaïs et Julien, ayant terminé leurs investigations, prennent maintenant du bon temps, tête-bêche. Anaïs embouche son partenaire, coulissant ses lèvres sur cette verge raide, offerte, dont elle malaxe les bourses… De l’autre côté, Julien ne se prive pas en mangeant à pleine bouche la fente de sa comparse, lui écartant les cuisses, empoignant sa croupe, malaxant ses petites fesses. Ils sont tellement occupés au plaisir mutuel qu’ils ne font même pas attention à Justine qui reste ébahie devant ce spectacle…
Elle reste quelques instants et referme vite la porte, le coeur battant à toute allure, tiraillée entre le fait de vouloir rester sage, et d’aller les rejoindre. Mais la sagesse est plus forte que tout, et elle retourne à la fête, laissant ses camarades finir tranquillement leurs petites affaires.
En redescendant, elle regarde ses amis, souriante de voir que tout le monde s’amuse, la musique bat son plein, la piscine est remplie de jolies étudiantes en bikini, de jolis étudiants en boxer ou caleçons, tous s’amusent, ça se bécote, ça se taquine, ça rentre, ça sort, des bouteilles de bière en main, certains avec des verres d’alcool plus forts.
Elle croise le regard de Martin qui lui sourit, il l’admire dans sa tenue sexy, elle lui rend son sourire, alors que Julien et Anaïs lui passent à côté, l’air de rien, retrouvant tout le monde après avoir terminé leurs coquineries...
La musique s’arrête alors, tout le monde se fige, immobile, l’impression est stupéfiante, du brouhaha le plus total, Justine se sent dotée d’un pouvoir, celui d’avoir arrêté le temps.
Elle avance, le coeur battant, se demandant ce que ses amis ont préparé…
Personne ne bouge quand soudainement, dans les enceintes, une voix grave se fait entendre, elle se retourne, elle cherche d’où ça peut provenir, mais ne voit personne bouger, la chanson, c’est “leur” chanson, à elle et Martin… Martin, mais où est-il parti ! Il a disparu ! Le refrain, ce refrain sur lequel ils ont tant dansé depuis des années ! Et alors que tout le monde reste immobile, une main se glisse dans la sienne, elle se retourne, et se retrouve face à face, les yeux dans les yeux, Martin, elle, aucun bruit, sauf sa voix qui continue de chanter dans ce micro, et sa main qui se soulève pour la faire tourner sur elle-même…
Justine tremble de tout son corps, de tout son coeur, l’émotion la prend, la voix de son ami, cette chanson, cette impression d’être seuls au monde au milieu de tant de personnes, elle se laisse faire, virevolte, sa petite robe se retrousse, ses yeux humides, son visage rosit, Justine se sent toute tremblante sur ses jambes… Et quand le refrain retentit, Martin lâche son micro, tourne la belle dans ses bras pour l'enlacer elle dos à lui, la câlinant en souriant, elle, les larmes lui coulent des yeux en voyant tous ses invités se lancer dans un flash mob musical, entonnant d’une seule voix ce refrain si cher à son coeur, et une chorégraphie, simple, mais parfaitement maîtrisée, ce qui rend le tableau absolument parfait pour la princesse de la journée.
Ce moment intense en émotion se termine dans des salves d'applaudissements, de rires et de hourras, alors que le gâteau affublé de ses bougies fait son entrée, sous un joyeux anniversaire beaucoup moins maîtrisé que la chanson précédente, suivi des multiples cadeaux que chacun a pu amener.
Justine est à ce moment-là de la journée… la plus heureuse de toute !
Elle souffle ses bougies, les photos fusent, elle déballe ses cadeaux, pas mal de fringues, quelques bijoux, des babioles… Bien entendu, elle a le droit à son lot de cadeaux plus sexy, quelques strings, un sextoy, des capotes… Elle fait la choquée, mais en prenant cet objet rose bonbon, courbée et bien lisse, elle ne peut qu’imaginer ses soirées solitaires bien agrémentées.
Bien entendu, à force d’ouvrir des capotes, des strings et autres cadeaux tendancieux, le brouhaha a fini par se transformer en demande insistante et bien audible de :
“Un essai ! un essai ! un essai !”
Autant dire que ca devient compliqué pour elle de refuser, surtout quand on voit la thématique qu’elle a imposée, ainsi que les photos compromettantes exhibées, elle ne peut pas refuser éternellement...
“Je… ok mais… heu… un seul cadeau !”
“Un vote !”
“Oui on a qu’à voter !”
“A main levée !!!”
Justine a perdu son sourire, anxieuse de ce qui va lui tomber dessus.
“Mais attendez ! J’ai pas tout ouvert encore !”
Martin lui emmène le dernier paquet, qui est celui du fameux colis de la semaine précédente.
Elle l’ouvre, anxieuse de trouver encore des godes, ou un autre article du premier sexshop venu. Mais à sa grande surprise, à l'intérieur, bien emballé, elle sort une petite boite, elle l’ouvre, un bijou, une amulette, semblant provenir d’un temps ancien, très ancien, avec un métal atemporel, des motifs sculptés de manière incroyablement minutieuse. Cette amulette ne lui fait pas vraiment envie, c’est pas son style… Elle l’empoigne avant même de l’avoir montré à ses amis, nouant le petit cordon à son poignet. Elle cherche un mot, une petite carte, mais rien ne dit qui a envoyé ce bijou si particulier…
Cette parenthèse, qui semble avoir fait disparaître Justine de l’environnement bruyant de ses amis, s’éclipse pour la faire revenir à la réalité, voyant Julien brandir un à un les cadeaux pour faire des votes à main levée…
Justine n’a que peu de doute sur l’issue de ce vote, voyant Julien qui lève le gode rose, et désespérée, Justine voit l’ensemble des convives lever la main en criant…
“Tiens ! Tu nous dois un essayage de ce cadeau, c’est le deal !”
Justine voit dans ses yeux une envie, une perversion, une excitation non dissimulée.
Et une voix qu’elle n’arrive pas à reconnaître dans le groupe de ses amis ajoute :
“Et sans te cacher hein !”
Des applaudissements retentissent quand Justine empoigne cet objet… Martin reste en retrait, ne sachant pas quoi faire, l’aider, il ne voit pas comment, mais mater, ça il en a bien envie !
Ravie d’avoir opté pour la robe, lui permettant d’avoir une culotte, elle monte sur la table et retrousse sensuellement sa robe, pour dévoiler cette jolie dentelle, qui par transparence ne laisse pas de doute sur l'absence de pilosité de son petit abricot…
Les sifflets ne manquent pas, tous admirent la belle étudiante qui tente de ne pas perdre la face. Elle glisse doucement sa main dans sa culotte pour, à l'abri des regards, tenter de se stimuler un peu et donc de dilater le mieux possible sa petite chatte… Elle se caresse ainsi devant ses camarades et commence à sentir pointer un peu d’excitation… Mais le spectacle semble trop long pour les convives qui la pressent de faire cet essai tant attendu…
Sous les yeux ravis de tous, elle finit par s’asseoir, elle écarte les cuisses, et à l’aide du phallus en plastique rose, écarte la dentelle de sa culotte pour se l’enfiler doucement, et surtout honteusement devant tout un parterre de spectateurs hypnotisés par la belle.
Martin reste à l’écart, admirant la scène avec autant d’excitation que ses camarades. Justine fait coulisser l’engin doucement, savourant malgré sa honte le plaisir que ces allers-retours lui procure. Pendant de longues minutes, tous la regardent faire, les cris d’excitation ont fini par se transformer en un silence d’admiration, se demandant si Justine va oser aller jusqu’à l’orgasme ou si elle arrêtera avant…
Elle se cambre un peu plus en se l'enfonçant quasiment en entier, les yeux fermés, comme seule au monde, gémissante puis retire d’un coup le gode, ramenant le tissu sur sa petite chatte gonflée de plaisir et resserre ses cuisses, presque un peu essoufflée alors que tous l’applaudissent, entonnant un “joyeux anniversaire” tonitruant.
Justine descend de la table et réajuste sa tenue, rouge de gêne, regardant Martin morte de honte, alors que celui-ci actionne la musique pour faire diversion et que tout le monde reprenne le cours de l’après-midi… Justine rassemble ses cadeaux, essuyant le gode avant de le remettre dans son étui. Martin approche d’elle pour l’aider, mais un camarade de promo vient lui souffler la place en lui passant devant tout sourire…
“Justine, joyeux anniversaire ! C’est moi qui te l’ai offert, il a l’air de t’avoir plu pas vrai ?”
“Oui oui, bonne idée ! Je… je n’en avais pas… mais… je ne pensais pas devoir l’essayer devant tout le monde…”
“Oui, j’espérais plutôt une démonstration privée pour tout te dire… Je suis un peu déçu…”
Il fait mine de bouder un peu, ce qui fait sourire Justine qui réplique.
“Tu es resté aux premières loges si j’ai bien vu, t’as du bien tout voir, tu n’as pas à être frustré pas vrai ?”
“Oh... tu sais… tu n’étais pas super bien installée, je voulais t'accompagner… enfin tu vois, pas te laisser seule pour apprendre à l’utiliser…”
En disant ça, il prend l’étui et ressort le gode courbé et coulisse sa main en l’empoignant de manière explicite.
“Tu sais, on sait bien utiliser ce genre de choses nous les mecs… Et puis t’es pas allée au bout si je me trompe pas ?”
Justine a encore le ventre qui palpite et ne peut pas mentir en disant qu’elle n’a plus envie, et ce mec sait y faire en astiquant ce bout de plastique pour lui donner plus envie encore. Tiraillée entre la sagesse qu’elle s’était promise pour cette journée, et le souvenir récent de ce gode qui a coulissé en elle avec tant de plaisir, et ce mec, plutôt pas mal, gentil, doux dans sa manière de l'entourlouper...
“Mais… je sais pas… je…”
Voyant la belle qui hésite, il ne rate pas l’ouverture en la prenant par la main en direction de la première chambre venue, celle de ses parents. Il referme derrière lui et la guide jusqu’au matelas confortable.
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