Tribune aux pessimistes

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A tous les pessimistes, les moroses, les tristes et les acquis, je vous en conjure que votre tristesse n'a de sens que dans votre égoïsme. La génération de vos enfants souffrent, la question d'avoir un enfant dans les couples d'aujourd'hui se confrontent à l'avenir que vous leur laissez. Oui, j'ai peur de procréer.

On en demande alors à votre conscience inconsciente, de vous retirer, de nous épargner, de laisser l'humanité qu'il vous reste pour le véritable changement, car dans votre démarche pessimiste s'ouvre le pas à l'ignorance et dans vos discours aux foules se répand l'idée même que l'on ne peut rien faire.

Votre vieillesse est le désastre du temps qu'il nous reste. La jeunesse que vous ignorez est l'enfant que vous portiez dans vos bras de jeunes parents. Il en est alors de votre devoir de parent de nous laisser la place. Retirez-vous dans un silence de raison et léguez nous l'expérience empirique de votre vie. Nous y construirons, dans un mélange savant, l'éternité du temps qu'il nous reste.

On nous a dit de ne pas rêver, que les utopies sont l'esprit des faibles. Elles ne sont en réalité que l'évidence même de la réalité de demain car il y a dans l'utopie l'ultime recherche d'un monde meilleur, et de ça, nous en sommes éperdument amoureux.

Le travail qui nous attend est long et l'Histoire de ce millénaire ne peut être celui-ci. 100 fois nous remettrons le cœur à l'ouvrage car il y a dans la foule, l'esprit unique de chacun, qui dans son humanité la plus profonde, prie pour des jours meilleurs.

Du concept de mondialisation, nous nourrirons un modèle ouvert, dont la transmission au plus près déclinera une évidence nouvelle des gestes de demain. De l'adversité nous tenterons d'y favoriser la coopération. De l'individualisme et de l'enrichissement personnel, nous tenterons d'épouser une pensée plus collective.

Les mouvements sismiques de la nouvelle génération ne sont pas une utopie. La collaboration, l'épanouissement, ne sont pas que des thèmes dont nous rêvons, ils sont vrais et réels.

Seul, en petit groupe ou en communauté, le monde de demain nous appartient car c'est aussi celui de nos enfants que nous attendons si patiemment mais que nous redoutons si durement.

Notre sacrifice pour l'Amour de nos enfants vaudra votre silence de raison.

Nous rétablirons ce qui nous semble juste au sacrifice de notre vie.

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