Otage, pyromane, figurine
Nue au sein des fentes d’un pyromane
Décharnée à ses yeux, dévêtue à leur bleu
À l’heure où l’ardent m’empare, l’horloge tombe
La ruine m’incombe, pristin hommage
Christique orage ! Critique Otage ! Néant.
Moi figurine, figure ici dans sa cage
Cachée aux regards, mofette de bombe
Le torrent du torride piétine mes heureux
Songes desquels fumet de sueur froide émane.
Mes os s’ôtent, sautent à l’explosion
Nuage enivrant, sans plus tête pour penser
Lancées les breloques, bruits qui faisaient mes murs
Pèlerine de mon corps, la secousse
Parcourt poutre, vernis ; pore, crépis ; et brûle
Et hurle burlesque en moi géant
Dévore vorace, déchire volage, et brûle
Noyée dans ton ombre fumée mes émois poussent
Parlent envie ; rêve ; et mon noyau dur
S’évapore inconscient. Que suis-je ? Je le sais
Carcasse harassée par l’étreinte et le frisson
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