Le temps félon
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Parti.
Parti, alas ! sans adieu ni oraison
À l’horizon s’entassent les encres de
Dieux prédateurs, de nuages ; rouge âtre.
Muet.
Il a dans le château sa place, chérit
Gratitude que soit semé sous ses pieds
Vagabonds l’Éden ; mais sans exil bien veule.
Pourquoi ‽
Solitude hurle un jour, fatum fend-tonnerre
Un chasme aux remparts, vers Crevasse sans doute
S’enfuit le fuyant, sous astre or d’être aimé.
Lointain.
Les contes d’ailleurs et les récits dedans ;
Mil missives parviennent, flocons glaciaux
Échoués sur Cité radieuse. Distants.
Retour.
Les échos silents ; stelle perd son reflet.
Sur trône d’ambre le roi sans liesse s’en lasse.
Joie, futur serein ; jà glas poussière aux murs.
C’est loin que germe Nostalgie.
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