Iris, l’œil fleur.

Nos fenêtres sur le monde sont des fleurs, incroyable non ?

Ce n’est pas : voir avec le cœur, mais voir avec des fleurs. Qui sont spécifiques à chacun, chacune d’entre nous. Des iris bleus, marrons, verts, noisette, vairons, qui nous définissent, qui nous donnent notre charme, ou notre étrangeté, et qui ouvrent aussi vers notre monde intérieur.

Avec nos yeux fleurs, nous voyons le monde, mais par ce même canal, nous laissons aussi entrapercevoir nos âmes, notre monde intérieur. Comme si plongions dans le calice de nos âmes, à travers l’iris de nos prunelles.

J’aime cette idée d’avoir des yeux fleurs, et je regarderai les gens un peu différemment maintenant. A quelle sorte de fleurs appartiennent ces yeux-là ? De quelle famille ? L’iris Germanica, ou l’iris Alabaster Unicorn ? Je dirais plutôt l’iris ‘ciel brumeux’, l’iris ‘qui pète la joie’, l’iris ‘colère fumante’, ou l’iris ‘merlan frit’. A moins que vous ne préfériez l’iris ‘yeux de biche’ ?

• Vous n’avez pas ça en magasin ?
• Pourtant, il y en a plein qui se promènent dans la rue, je vous assure.

Avec mes yeux fleurs tout neufs de ce matin, j’ai l’impression de voir le monde un peu différemment.

C’est fou comme l’imaginaire peut nous ouvrir des mondes parallèles !