Chapitre 1

4 minutes de lecture

Écrit en écoutant notamment : David Guetta - Turn Me On (Laidback Luke remix) [Electro House]

Il fait face à moi, encore tout habillé. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre en posant mon regard sur le haut de son pantalon, et plus précisément sur la forme qui se dessine sous sa ceinture. Il a envie de profiter de sa soirée, ça se sent.

Je sais également que sous son sweat se cachent des muscles particulièrement attirants. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois il y a un peu plus de deux mois, et il fait déjà partie de mes préférés. Il ne faut pas non plus croire que je suis à la chasse aux beaux mecs tous les soirs, car je n’en ai pas le temps, mais il reste sympathique de pouvoir alterner régulièrement. Au moins, on a le plaisir de redécouvrir nos caractéristiques physiques préférées chez chacun d'entre eux ! Enzo, j’adore ses avant-bras saillants et son visage qui lui donne un ou deux ans de moins que son âge réel. Et puis sa voix grave, en décalage avec tout le reste :

— Viens par ici, Baptiste.

C’est une sorte de règle tacite : Enzo décide du moment où les hostilités peuvent être lancées.

Il s’est allongé sur son lit et a déjà enlevé son sweat, laissant apparaître des formes plus fines. Il relève également son t-shirt pour montrer ostensiblement ses abdos et les quelques poils sombres en bataille qui forment une ligne entre son nombril et sa ceinture. Ce coquin écarte largement ses cuisses pour se rendre encore plus désirable à mes yeux – comme s’il en avait besoin !

Évidemment, il ne m’en faut pas plus pour m’approcher, poser mon visage sur le bas de son ventre, et remonter son t-shirt jusqu’à ce qu’il décide lui-même de l’enlever complètement. Je m’amuse alors à passer ma langue sur son torse, son cou, ses aisselles, le faisant languir avant de l’embrasser férocement.

Je m’allonge ensuite plus franchement sur son corps. Mon érection est tellement forte que j’aurais envie d’entièrement me déshabiller de suite, mais je sais qu’il adore sentir mon sexe encore prisonnier de mon jean frotter et appuyer contre lui. Son visage a déjà rougi d’excitation, et son souffle est chaud, comme s’il venait d'achever une session de course à pied. Pourtant, je n’en suis qu’au début de ma démonstration ; je sais qu’au bout de deux heures, il peut terminer assommé, comme un boxeur dans les cordes, ayant épuisé toutes ses forces pour me faire plaisir. Cela tombe bien, car ma dernière fois remonte à presque deux semaines – la faute au travail, que voulez-vous !

Je me redresse alors et m’approche de son visage, à genoux au-dessus de sa poitrine. Je ferme les yeux et sens ses doigts agiles attraper ma ceinture, ouvrir la boucle et la désengager. Enzo fait glisser mon pantalon et vient coller son visage contre mon boxer, barré par mon sexe sur une vingtaine de centimètres. J’adore ma position de domination, qui me permet de faire quelques mouvements de bassin d’avant en arrière. Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui prends l’initiative d’enlever mon boxer. D’habitude, j’aime lui laisser le choix du moment qu’il préfère, mais ce soir, j’ai très envie de plus lui forcer la main.

— Hmm, vas-y, prends ça dans la bouche ! dis-je avec conviction.

Bien sûr, il s’exécute avec détermination ; en même temps, il a dû fantasmer dessus depuis la veille, et les photos montrant mon envie que je lui ai envoyées. Il appréciait tout particulièrement l’angle « vu de dessous », alors je lui bascule la tête sur l’oreiller, m’avance un peu et réengage mon sexe de manière assurée. Je lui laisse alterner de temps en temps avec ses mains pour qu'il reprenne son souffle.

Comme je suis quelqu’un de bien élevé, je me recule après un quart d'heure et saisis à mon tour son sexe, en passant d’abord ma main sous son caleçon noir parfaitement moulant. Puis, je lui rends le plaisir qu’il m’a donné à l’instant, en doutant être aussi compétent que lui dans cet exercice. Mais bon, apparemment, ça fait le travail !

Je vais ensuite chercher une capote et le flacon de gel que j’ai laissés dans la poche de ma veste. Enzo s’occupe alors de craquer l’emballage et de la positionner sur mon sexe. Cette volonté de préparer lui-même l’objet de son plaisir me fascine autant qu’elle m’excite. Je ne pense déjà plus qu’à m’introduire en lui pour combler ses attentes évidentes.

Je me colle dans son dos, tenant son sexe dans ma main gauche, puis le plaque soudainement contre le matelas. La vision de ses fesses légèrement écartées et relevées ne me laisse que peu de choix : on repassera pour les préliminaires ! Je pousse d’un seul coup, franc, laissant quand même quelques centimètres de libre pour ne pas lui causer de douleur. Une fois que le mouvement est bien engagé, je saisis mon téléphone, déposé plus tôt sous le rebord du lit, et commence à filmer la scène. Je compte bien lui envoyer avant la prochaine fois pour le faire baver…

***

Je comprends qu’il souhaite changer de position lorsqu’il relève son torse. Je me doute qu' au bout d’un moment, il puisse être plus agréable de ne pas devoir se tordre le cou pour admirer la scène... Je le prends alors de face, mes mains appuyées contre l’arrière de ses cuisses. Il bande toujours aussi fort ; j’adore ça, car contrairement à d’autres, dont le sexe reprend une taille plus modeste lorsque je tape plus fort, je suis certain que mon labeur est couronné de succès.

***

Notre affaire terminée, je consulte l’heure : déjà 21h30 ! Je ramasse mes affaires, qui se sont dispersées dans toute la pièce au cours de notre plan, avant de me rhabiller promptement.

— Tu ne veux pas rester pour une fois ? me demande-t-il.

— Non, je ne peux vraiment pas, désolé, je dois me lever tôt pour l’entraînement demain matin.

— Je pourrai t'apporter le plus excitant des réveils, tenta-t-il de me convaincre, en mimant une des scènes précédentes de manière très équivoque. Et je ne ronfle pas, t’inquiète !

— Non… il faut que je respecte mon temps de repos… Je ne peux pas tricher avec ça.

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