2/8. Faire l'amour jusqu'à en perdre sa voix.
Après leur longue étreinte, les deux jeunes adultes se lâchèrent enfin, et la sensation de vide pointa de nouveau le bout de son nez dans le corps de Gwen. Jack avait été sa drogue pendant des années, à l’instant même où elle l’avait vu pour la première fois à l’école primaire, elle l’avait directement trouvé affreusement mignon. Ils étaient rapidement devenus amis, grâce à leurs parents qui travaillaient ensemble, et les liens entre les deux enfants s’étaient renforcés d’années en années, jusqu’à ce qu’ils décident de se mettre en couple au collège.
Ils avaient été heureux et inséparables jusqu’à leurs dix-sept ans, âge où Gwen avait déménagé en France pour le travail de son père. La séparation fut douloureuse mais pleine d’amour et de promesses. Cependant, le contact avait été rompu, Jack n’avait reçu aucune nouvelle, aucun message de sa bien aimée, pendant quatre ans.
Et bien qu’il soit toujours en colère et peiné du comportement de Gwen, il ne pouvait s'empêcher de juste vouloir rattraper le temps perdu. Son ex était devenue une belle jeune femme, plutôt pulpeuse et Jack sentait déjà une cetaine excitation en lui, rien qu’à l’idée de pouvoir de nouveau toucher et goûter Gwen. La discussion attendrait plus tard, il voulait savourer le moment des retrouvailles, à sa façon.
Le basané ferma à clé la porte d’entrée de sa maison, prit la main de Gwen, et la tira doucement jusqu'à sa chambre, où il barra l’accès après leur entrée dedans.
Il poussa sa belle contre la porte de sa chambre, puis scella de leurs lèvres ensemble, dans un baiser rempli d’envie.
Gwen fut décontenancée. Elle le repoussa doucement.
— Jack ? Tu crois pas qu’on devrait parler avant de se lancer dans quoi que ce soit ?
— Rappelle-toi la deuxième promesse que je t’ai faite avant ton départ.
Elle réfléchit quelques secondes.
— Rattraper le temps perdu..en parlant ?
Le brun soupira désespérément.
— Non. Je t’ai promis que je te ferai l’amour jusqu’à ce que tu perdes ta voix. Et je compte bien tenir cette promesse aussi. Parler, c’est la troisième promesse.
Elle sourit légèrement, elle se souvint qu’elle avait rigolé lorsque Jack lui avait fait cette promesse. Et après tout ce temps passé, elle devait bien avouer qu’elle le trouvait affreusement sexy, surtout maintenant qu’il avait une petite barbe où elle mourait d’envie de se frotter. Elle avait fait le choix de ne pas fréquenter d’hommes, pas plus que de simples flirts, par respect pour Jack, ou par simple envie d’être seule. C’était donc avec quatre années d’abstinence qu’elle se tenait devant l’homme qui la remplissait d’émotions.
—C’est OK. Les actions en premier, et les paroles ensuite.
Jack sourit grandement, puis embrassa avidement Gwen, qui répondit avec tout autant de ferveur, passant ses bras autour de la nuque de son brun, et ses jambes autour de sa taille musclée. Elle pouvait déjà sentir une bosse à hauteur de son intimité, et savoir qu’elle faisait autant d’effet au basané fit monter l’excitation en elle.
Il pressa son corps contre elle, voulant le plus de contact possible entre leurs deux corps. Lâchant les lèvres de sa belle, il reprit sa respiration avant de plonger sa tête dans le cou de Gwen et de déposer des baisers lourds de sens. Gwen soupira déjà de plaisir, basculant sa tête en arrière, contre la porte, pour laisser la voie libre à Jack. Elle appuya à son tour son intimité contre celle de Jack. Ce contact envoya des courants d’excitation douloureux en elle, tant l’envie était forte.
—Oh Jack, si tu savais à quel point j’ai envie de toi.
Jack releva la tête, à bout de souffle, il la regarda le regard plein d’envie.
—Tu veux qu’on accélère un peu le rythme, ma belle ?
Elle hocha la tête, en tirant sur la chevelure brune de son amant, l’invitant à plus d’intensité.
Sans prévenir, Jack arracha à une main le haut de Gwen, ce qui la fit crier de surprise.
—Hum, pas très solide ce haut ! Et pas de soutif, quel cadeau tu me fais là !
Elle ricana, tout en dandinant sa poitrine devant lui.
Il prit de sa main libre le sein droit de Gwen, le malaxant sensuellement, tout en la fixant dans les yeux. Il ajouta sa langue, qu’il laissa se promener sur son joli téton déjà bien durci, puis il le suça, tout en donnant des petits coups de hanches contre l’intimité de sa belle, pour stimuler aussi le bas.
Ne voulant pas faire de jaloux, il s’empara ensuite de second sein et procéda de la même façon qu’avec le précédent. Gwen ne put se retenir de lâcher quelques gémissements, tout en bougeant son bassin avec impatience.
— Jack, je t’en supplie, ne me torture pas comme ça !
Il entoura la taille de Gwen avec ses deux mains, la pressant bien contre lui, avant de la poser sur le lit et de se mettre sur elle, toujours en la regardant dans les yeux. Elle lui fit comprendre qu’elle s’impatientait, en se frottant contre lui, avec une main sur son propre sein droit, pour aguicher Jack.
Il retira son t-shirt aussi vite qu’il le put, ainsi que le reste de ses vêtements, sauf son boxer, aidé par Gwen qui mourait d’envie de lécher chaque parcelle de peau appartenant à son brun. Elle fit en sorte d'être califourchon sur lui, afin de mener la danse. Se frottant malicieusement à son corps, elle prit ensuite l’initiative de lui lécher lentement le cou, les tétons, le torse, en laissant de temps à autres quelques baisers mouillés d’envie. Elle continua son périple sur son ventre, puis sur le haut de son boxer qui semblait avoir encore grossi due à l’excitation. Elle posa sa main sur la bosse et la caressa lentement, un rythme qui torturait Jack, mais qui la faisait se sentir puissante.
— Tu crois que je vais.. te laisser t’amuser.. comme ça ?
— Tu n’es pas en position de force mon cher. C’est moi la boss pour le moment, et je compte bien en profiter !
Pour appuyer ses paroles, elle fit une légère pression sur le sexe de Jack et il poussa un cri de mi-douleur, mi-plaisir. Gwen libéra le brun de son boxer, puis se jeta délicatement sur son sexe dressé, ne laissant aucun moment à Jack de reprendre son souffle. Elle commença à caresser de haut en bas le pénis qui lui avait tant manqué pendant quatre longues années.
— Si tu savais à quel point te toucher m’a manqué !
Elle augmenta petit à petit le rythme, sans baisser les yeux, elle voulait que Jack se rende compte à quel point elle aimait ce qu’elle lui faisait.
Après quelques minutes, elle rajouta sa bouche sans même penser à la protection, léchant sensuellement le gland de Jack, puis le prenant en bouche dans un gémissement d’aise. Une de ses mains vint malaxer les testicules du brun, qui était déjà loin dans sa bulle plaisir, personne n’avait pu lui faire autant de bien que Gwen.
Il donna de doux coups de bassin pour être un peu plus profondément dans la bouche de son amante, et cette dernière l'accueillit avec une joie qui lui fit rouler les yeux, ceci pendant quelques minutes, avant que Jack décide de prendre de nouveau les devants.
— J’avais pas fini !
— Et moi je veux te faire l’amour, pas gicler dans ta bouche.
Il la plaqua contre le matelas et attaqua sans plus attendre, une des choses qu’il attendait le plus de faire. Après l’avoir embrassé, puis titiller ses seins de nouveau, il descendit jusqu’à caler sa tête en face de l’intimité de sa belle. Il laissa la langue se promener sur le sexe de Gwen, alternant les rythmes et les endroits sensibles. Malaxant et pinçant la poitrine de son amante avec une main, insérant un doigt, puis deux, et trois dans son sexe avec l’autre main, puis joignant sa langue sur son clitoris. Jack savait exactement ce dont Gwen raffolait et à en croire son comportement mouvementé et bruyant, il lui faisait toujours autant de bien.
— Jack ! Je te veux en moi maintenant, putain !
Il fit comme s’il ne l’entendait pas et continua de la torturer pendant quelques minutes avant de la libérer de son emprise le temps de prendre de quoi se protéger.
— Prête ?
— Par pitié, ferme-la et prend-moi !
Il rigola devant son impatience mais ne perdit pas de temps avant de combler son envie, en la pénétrant doucement. Se tenant comme il pouvait au matelas, il commença à se mouvoir en elle lentement et délicatement, puis plus vite et agressivement, sans l’être trop.
Elle se cambrait en arrière à chaque coup plus violent, échappant par la même occasion des gémissements qui se transformèrent petit à petit en cri.
Les positions changèrent, leurs corps fusionnaient comme s’ils n’avaient jamais connu l’absence l’un de l’autre pendant ces longues années.
Après une ultime position, Gwen commençait à sentir l’orgasme arriver, dont elle fit part à Jack qui vint poser son pouce sur le clitoris de la jeune femme, pour un orgasme plus intense.
Les deux jeunes adultes ne mirent pas longtemps à venir, se regardant les yeux dans les yeux, et terminant par un long et doux baiser. Puis Jack se débarrassa du préservatif, avant de se poser à côté de Gwen pour ne pas l’écraser.
— Est-ce que j’ai tenu la promesse de te faire crier de plaisir ?
Gwen était essoufflée, en sueur, mais souriante comme elle ne l’avait pas été depuis un bon moment.
Elle tourna la tête pour le regarder.
— Ouais, ouais. J’en ai la tête qui tourne bordel.
Jack rigola, heureux de retrouver cette complicité qui lui avait tant manqué, avec la femme qui lui avait tout autant manqué.
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