Chapitre 31 - Torride
Elizabeth
Je sens le nez du professeur chatouiller mon oreille tout en respirant mon odeur.
- J’aime les rousses, souffle-t-il en enfouissant sa tête dans mes cheveux.
Il s’appuie contre le mur puis caresse ma cuisse découverte. Il plaque son corps contre le mien puis se baisse légèrement pour m’embrasser dans le cou. Je ne peux m’empêcher de lâcher des gémissements face à ses quelques caresses. L’emprise que cet homme exerce sur moi est beaucoup trop forte.
Mon cœur s’accélère et ma respiration devient sifflante. Je repousse gentiment le professeur sans le regarder dans les yeux.
- Je vais aller me coucher, je ne me sens pas bien, j’explique.
Il sait que je mens pour éviter une situation embarrassante mais il ne me contredit pas.
- Prenons l’ascenseur de service qui se trouve juste à côté, propose-t-il en mettant de la distance entre nous. Je vous raccompagne à votre chambre. J’en profiterais pour prendre mon smartphone.
La lumière émise par la cabine au moment où les portes s’ouvre m’aveugle. L’enseignant prend place à côté de moi sans rien dire. Je n’arrive plus à réfléchir quand il m’embrasse de la sorte. Ce que nous faisons est mal et j’aimerais comprendre ses intentions.
- Pourquoi utiliser la séduction avec moi ? je finis par demander.
Il se rapproche de moi en me regardant avec envie. Même avec des chaussures à talons, je me sens petite face à lui.
- La seule chose que je veux, susurre-t-il. C’est toucher chaque centimètre de ton corps pour que tes gémissements retentissent dans tout l’hôtel. J’ai déjà réussi à te faire jouir une fois alors je peux encore le faire. Et je veux continuer à le faire jusqu’à ce que Jason comprenne que je suis le seul.
Je regarde le professeur les yeux écarquillés. Je ne pensais pas qu’il allait se montrer si honnête. Ses propos étaient crus mais terriblement excitants, je dois l’admettre.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent en nous indiquant l’étage. L’enseignant fait un geste galant pour m’indiquer de sortir. Ensuite, il passe devant moi pour rejoindre la porte de sa chambre.
- Bonne nuit mademoiselle Davinson, conclu-t-il sans se retourner.
Je reste quelques secondes interdite en regardant la porte de ma chambre. Sans réfléchir, je laisse mes pulsions s’exprimer. Je ne pensais pas faire cela un jour, pourtant je veux être à ses côtés.
Avant que Grayson ferme la porte de sa chambre, je pose mon pied dans l’embrassure. Il se retourne avec surprise mais je ne lui laisse pas le temps de me chasser. J’entre dans la pièce puis je referme la porte dans un petit claquement. Je me jette sur la bouche de l’homme que j’aime.
La surprise passée, le professeur plonge sa langue dans ma bouche et je me serre contre lui. Je ne veux pas le quitter et je le laisserais faire absolument tout ce qu’il souhaite.
Il s’écarte brusquement puis s’assoit sur un fauteuil sans me quitter du regard. Tranquillement, je le vois défaire sa veste pour la retirer puis enlever son nœud papillon. Je reste là, à l’observer dans cette chambre identique à la mienne, imprégnée d’une odeur masculine.
L’enseignant déboutonne le col de sa chemise et je peux entrevoir quelques poils fins dépasser de son torse. Ensuite, il pose les mains sur les accoudoirs et continue de fixer.
- J’essaye de t’imaginer nue, ça augmente le plaisir, explique-t-il les yeux brillants.
Après toutes les choses qu’il m’a faites, je me sens encore gênée par ses propos à caractère sexuel. Je me dirige vers lui puis je retire mes chaussures en soutenant son regard.
- Je peux t’apprendre tellement plus que de la physique, susurre-t-il. Je suis un très bon professeur dans des domaines un peu plus intimes.
Il se lève pour être près de moi et me domine de sa hauteur. Ensuite, il me détaille en tournant autour de moi comme un animal prêt à sauter sur sa proie. Je le sens se caller contre mon dos en respirant dans mon cou. Le professeur passe ses doigts sur mes épaules puis baisse délicatement les bretelles de ma robe.
Il m’embrasse délicatement le creux de mon cou en descendant jusqu’à mon épaule. Sa main se pose à l’intérieur de ma cuisse puis remonte jusqu’à ma culotte. La respiration de mon enseignant s’accélère et je lâche un gémissement. Il n’y a pas à dire, il sait instaurer une tension sexuelle divine.
Sa main se pose avec habileté sous ma culotte pour jouer avec mon clitoris. Je commence à me tortiller de plaisir sous son torse. Le professeur retire ses doigts pour les positionner dans mon dos. Je sens le zip de ma robe descendre puis le tissu tombe à mes pieds dans un bruissement.
Je me retourne pour faire face au regard brulant de l’enseignant. Je pose une main sur son torse avant de me débattre timidement avec les boutons de sa chemise. Je la laisse tomber par terre pour pouvoir admirer sa musculature.
Sans que je puisse les contrôler, mes mains descendent le long de son torse jusqu’à arriver à sa ceinture. Ma respiration saccadée s’accélère lorsque je constate une bosse proéminente sur son pantalon.
Je me mords la lèvre inférieure en rougissant. Le professeur relève ma tête puis passe son pouce sur mes lèvres. Ensuite, il déboutonne son pantalon pour révéler un boxeur noir. Je détourne rapidement le regard de la partie inférieure de son corps.
Mon amant recommence à m’embrasser avec passion sur la bouche. Je me colle contre lui puis nous basculons tous les deux pour nous retrouver sur le lit. Il retire avec habilité mon soutien-gorge bustier puis s’attaque à ma culotte.
Maintenant, je suis entièrement nue face à un homme désireux de se nourrir du spectacle. Il me fait rouler sur le côté pour se positionner au-dessus de moi. Ensuite, il plaque son bassin contre le mien en grognant de plaisir. Je lâche un gémissement en sentant son sexe contre le mien.
- Je vous en prie professeur, je couine en haletant.
Après m’avoir lancé un sourire satisfait, il plonge dans mon cou. Il redescend vers mes seins pour lécher mes mamelons. Je me cambre de plaisir puis il continue sa course vers mon ventre. Il prend mes seins dans ses mains pour les caresser.
Je suis bien trop dominée par le plaisir pour me soucier de sa bouche qui se trouve désormais contre ma cuisse. Il ne semble pas gêné par mes poils et ça m’enlève un poids.
Lorsque je sens sa bouche contre mon intimité, le plaisir se décuple et je lâche plusieurs cris sans me soucier du bruit que je peux faire. J’attrape les draps avant d’émettre un gémissement ultime.
Je suis essoufflée comme si j’avais couru un marathon. Mon amant aussi transpire lorsqu’il se colle contre moi. Le désir est tellement fort que ma nudité ne me gêne pas. C’est comme si ma relation intime avec lui était normale.
Je me couve entre ses bras pour reprendre contenance. Avant lui, il n’y avait personne et je suis contente qu’il soit le seul à me faire découvrir ce genre de choses. Je n’ai jamais eu envie de passer à la vitesse supérieure avec quelqu’un d’autre. De toute façon, peu de garçons s’intéressaient à moi à cause de ma couleur de cheveux. Au contraire, le professeur semble séduit par ma rousseur.
- J’ai envie de te faire plaisir moi aussi, je lui avoue timidement.
- Et qu’est ce que tu as envie de faire ? questionne-t-il avec douceur. Je ne veux pas te brusquer, nous irons à ton rythme.
Je réfléchis un petit instant avant de l’embrasser sur le torse. J’aime beaucoup cette partie-là de son corps. Je sens le cœur de mon amant accélérer et je descends instinctivement mes mains vers son boxeur.
Le désir l’emporte sur la peur car instinctivement, je passe ma main sur la bosse dure. Il émet un grognement de plaisir puis m’embrasse à nouveau.
- Elizabeth… je l’entends gémir.
Son sexe continue de grossir et de tirer sur le tissu mais je continue mon geste. Voyant que le regard du professeur est en feu, j’accélère le rythme. Ses grognements sont de plus en plus forts tandis que je prends énormément de plaisir à lui procurer ses sensations.
Au bout de quelques minutes, je sens que son boxeur devient humide et son corps se relâcher. Je retire ma main puis je m’installe confortablement sous la couette.
- C’était parfait, me complimente-t-il en se levant.
Je le vois disparaitre dans la salle de bain puis réapparaitre peu de temps après en short et t-shirt. Pour ma part, je n’ai rien à me mettre pour passer la nuit avec lui mais il ne semble pas déranger par ma nudité.
Il me fait signe de me rapprocher de lui et je me blottis dans ses bras musclés. La couverture est chaude et je ne risque pas d’attraper froid. Qu’est ce qui peut être mieux que passer la nuit dans les bras de l’homme qu’on aime ?
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