Chapitre 38 - Jouissance
Elizabeth
Après avoir tout rangé dans le lave-vaisselle et récurer la marmite, je suis toujours en sous-vêtements. Timy attend que je sois prête pour retourner dans le monde des plaisirs. Je m’amuse de la faire attendre de la sorte et il fait les cent pas dans le salon.
Une fois la vaisselle terminée, je me dirige ensuite vers la chambre. Je ferme la porte de la salle de bain sous le nez de mon amant qui me suivait.
- Je vais mettre des sous-vêtements propres, je lui indique en riant.
- Tu n’auras pas besoin de ça, réplique-t-il. Je vais te les enlever de toute façon.
Cassidy avait mis de côté des dessous que je n’ai pas l’habitude de porter. Ils sont entièrement en dentelle rouge. Ma peau est un peu trop claire pour cette couleur et j’ai peur que ça fasse vulgaire.
Lorsque je sors de la salle de bain, Timy m’attend sagement sur le lit. Il me détaille, le regard plein de désir.
- Je ne pensais pas que tu étais du genre à mettre ce genre de sous-vêtement, commente-t-il. Tu es beaucoup trop sexy là-dedans.
Je suis un peu gênée dans cette tenue mais mon amant ne me laisse pas le temps de réfléchir. Il se lève pour venir m’embrasser à nouveau. Me perdre dans ses baisers est le seul moment où mon cerveau se met en pause. Subjugué par le plaisir, il n’existe rien d’autre que Timothy Grayson. Je suis tellement amoureuse de cet homme que s’en est presque douloureux.
Il passe ses mains sur mon soutiens gorge en dentelle puis touche mes tétons qui pointent à travers. Je remarque l’importance que mon amant accorde à ma poitrine. Visiblement il aime les seins qui ne sont ni gros ni petits.
Je prends l’initiative de déboutonner la chemise de mon professeur. Je pourrais admirer son corps parfait toute la journée. Je touche chaque centimètre carré de sa peau. Nous aimons prendre le temps de nous découvrir comme si chacune de nos étreintes était la première.
Ma main descend jusqu’à son pantalon que je déboutonne à une lenteur déconcertante. Mon cerveau et tout mon corps fonctionnent au ralenti. Maintenant, il ne reste plus que le boxer du professeur.
Je l’embrasse à nouveau avec une passion incontrôlable. Timy n’a pas cessé de faire passer en premier mon propre plaisir et je lui en suis reconnaissante. Mais il y a tellement de chose que j’aimerais découvrir avec lui.
Nos corps s’entremêlent, contrôlés par un désir profond. Je glisse mes mains sur ses fesses musclées puis je fais descendre le bout de tissu par terre. Son sexe en érection pointe contre mon ventre et je commence à me mettre à genoux sans quitter des yeux mon amant.
Je n’ai pas encore commencé qu’il ferme les yeux et émet un grognement de plaisir. Je ne sais pas comment je dois m’y prendre alors je vais me fier à mon intuition.
Je saisi son sexe du bout des doigts pour le maintenir en place puis j’approche ma bouche. Je suce d’abord son gland et j’entends les gémissements de mon amant. Dominée par l’excitation, j’enfonce son sexe encore plus dans ma bouche en suçant plus rapidement.
- Continue comme ça Elizabeth, gémi-t-il.
Il me caresse la tête tandis que je l’enfonce encore plus dans ma bouche. Ses grognements sont de plus en plus fort et je perçois qu’il transpire abondamment.
Timy repousse doucement ma tête puis m’aide à me relever. Je reprends mon souffle tandis qu’il retire mes sous-vêtements avec rapidité. Je m’installe sur le lit puis il me positionne à quatre pattes. Je sens la chaleur de son corps contre mes fesses.
Ses doigts me pénètrent doucement pour constater que cette partie là est déjà mouillé. Il lâche un grognement satisfait puis s’introduit en moi par derrière. La sensation est un peu différente que la première. Il est rentré avec facilité et je n’ai plus aucune douleur.
Le plaisir m’assaille immédiatement à chacune de ses poussées en moi. Cette position est plutôt primitive mais terriblement excitante. Ses vas et viens sont de plus en plus rapides et je finis par lâcher un petit cri de jouissance. Après deux poussées, Timy se retire pour éjaculer.
- J’espère que les voisins ne vont pas venir se plaindre.
Je m’affale sur le lit complètement vidé d’énergie.
- Les murs sont très épais, je ne pense pas que les personnes âgées qui vivent au-dessus aient entendu quoi que ce soit, m’explique mon amant.
Timy rabat les couvertures sur nos corps. Chaque fois que je m’aventure dans le sexe avec lui, je découvre toujours plus de positions qui procurent du plaisir.
- Il faudrait vraiment que tu prennes la pilule car je ne peux pas continuer à faire la technique du retrait. Je vais t’envoyer chez mon docteur, son cabinet est dans la même rue.
- Tu as raison, j’aurais dû penser à ça plus tôt.
Mon amant me donne un baiser sur le front puis me prend dans ses bras. Nous sommes tous les deux fatigués par cette journée tendue. Ce moment d’intimité nous a permis de nous détendre. Je crois que vais officieusement vivre dans cet appartement qui est beaucoup plus spacieux que mon studio.
***
Ce matin-là, le professeur Grayson n’a pas de cours à donner. Je n’ai pas envie d’aller à l’université mais je sais qu’il ne me laissera pas rester ici. Il a dû se débrouiller pour se procurer mon emploi du temps ou a tout simplement regardé dans mon agenda.
Le réveil ne sonne pas en revanche, je me réveille toute seule. J’ai encore du temps avant le début du cours mais je me lève pour prendre mon temps. Le professeur dort encore et je ne veux pas le réveiller.
Je me dirige dans la douche masseuse. C’est devenu mon nouvel endroit préféré et je joue avec les jets d’eau. Timy ne m’en voudra si j’utilise plus d’eau que d’habitude. D’ailleurs ne parlant de lui, il pointe son nez dans la pièce.
Je lui fais signe de me rejoindre sous les jets d’eau. Ses yeux sont encore ensommeillés et ses cheveux sont en bataille. Il ressemble plus à un mauvais garçon qu’à un enseignant.
- Le professeur Grayson se joint enfin à moi, je m’exclame en riant.
- Ne crois que je viens ici sans arrière-pensées, susurre-t-il.
Sans que j’aie eu le temps de répondre, il plaque ses mains sur mon corps pour me savonner.
- Je peux très bien le faire seule.
- Ah oui ? Tu es sûre d’avoir mis du savon ici et là ?
Il passe ses doigts sur mes seins puis sur mes fesses. Timy colle son torse contre mon dos et je sens son érection. Il caresse doucement mon intimité avec passion. Ses doigts me pénètrent, me procurant un plaisir immense. Pas besoin de café pour me réveiller le matin avec un homme comme lui à mes côtés.
Je me retourne pour l’embrasser et il me soulève. Le savon me fait glisser contre son torse mais il parvient à me maintenir fermement. Je lâche des gémissements incontrôlés contre ses lèvres. Ses baisers sont tellement forts que je mouille abondamment. Timy me pénètre doucement en grognant.
- Tu es comme une drogue pour moi, me souffle-t-il.
Ses pénétrations sont délicieuses et je ne pense jamais pouvoir m’en passer. Mon dos est collé contre la vitre en verre. Cette position inédite est aussi bien que les précédentes.
Après quelques poussées plus puissantes, je lâche un nouveau cri de jouissance en même temps que mon professeur.
Mes jambes tremblent et le professeur me dépose lentement en me tenant par la taille pour ne pas que je tombe. A ce rythme-là, nous aurons fait toutes les postions du kamasoutra avant la fin de l’année scolaire.
Je me rince rapidement sous le regard passionné de mon amant. Je me sèche rapidement puis je me précipite dans le dressing. J’enfile des sous-vêtements, un jean et un pull orange.
Je prends des brioches dans les placards de la cuisine puis je me fais un café. Je n’ai pas le temps de finir de manger car la sonnette retentie.
- Tu peux aller ouvrir ? demande Timy. J’ai commandé un colis qui doit arriver aujourd’hui.
Heureuse de pouvoir rendre service à l’homme que j’aime, je quitte la cuisine. Je déverrouille la porte puis je l’ouvre. Je reste figée sur place car la personne qui se tient sur le pas de la porte n’est pas un postier.
Merde, qu’est-ce que Nancy Rathbone fiche ici ?
Annotations