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Mardi gris, mardi gras, par la lucarne du ciel gris j’entrevois trois petits rats, sur les pointes en farandoles, qui s’en vont faire les guignols. Mardi gris le temps est à la neige, par-delà les champs et les montagnes, les corps se resserrent et le cœur s’étreint. Mardi gras le temps des retrouvailles et de nouvelles étreintes, de chaleur humaine dans ce paysage froid. C’est comme si on tirait les rois.

Roi : ce n'est pas un mot qui me fait écrire, car cela ne résonne en rien dans la mythologie des mots qui me sont nécessaires, ou qui ont la faculté de m'emporter dans des arcanes fertiles, ces sortes de lointain où mes doigts cherchent à creuser. Ce n'est qu'un mot empli d'histoires de la grande à celles que l'on conte pour endormir les enfants, en passant par des chansons... et si le roi a fait battre tambour, il ne chante plus sur mes lèvres depuis longtemps. Mais s'il est celui qui trace la voie à suivre alors ce sera moi !

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