Chapitre 7

2 minutes de lecture

Fonçant dans les couloirs, je courais pour ne pas me faire dévorer. J'ignorais où se trouvaient mes sœurs, mais je m'étais cachée dans une autre salle en restant bien derrière la porte pour être certaine que personne ne l'ouvrirait. Alors que je reprenais mon souffle, j'entendais le son de ses griffes taper sur le sol. Il se mit à renifler les environs en grognant, je priai pour qu'il ne me trouve pas. Je commençai à transpirer de peur, angoissant qu'il se mette à défoncer la porte pour m'attraper. J'évitais de bouger et de respirer pour ne pas attirer son attention.

Ce chien était certainement celui du gourou de ma mère. Il était devenu complètement fou, à l'image de sa maîtresse. Je commençai à désespérer, pensant qu'il allait m'avoir.

Tout à coup, je l'entendis s'éloigner. Je respirai de soulagement en me pensant sortie d'affaire pour le moment. En me mettant dos à la porte, je remarquai des étagères remplies d'armes de torture dans la pièce où je me trouvais. Il devait s'agir de son armurerie personnelle.

Parmi toutes ces armes se trouvait un martinet. Cela me rappelait ce jour où je m'étais amusée avec. J'étais en train de faire des tresses avec les lacets et elle s'était mise à me fouetter avec, le laissant comme ça, car elle venait de découvrir que ça nous faisait encore plus mal. Et aussi parce que ça devait être encore plus amusant pour elle...

Je me baladais devant ces étagères, jusqu'à ce que je trouve une hache. Je savais qu'elle allait m'être utile si je voulais sortir d'ici. Je pris une pince coupante, plaçai quelques couteaux dans mes poches, ainsi qu'une lampe torche et sortit de la salle en surveillant si le chien se trouvait toujours là. Après avoir regardé le couloir qui semblait vide, je m'y aventurai de nouveau pour chercher mes sœurs et délivrer les deux autres probablement attachées, exactement comme nous l'avions été.

Avoir une lampe torche me rassurai un peu, je voyais mieux devant moi et pouvais plus facilement éviter un danger si quelque chose arrivait brusquement pour m'attaquer.

Soudain, je l'entendais hurler sur mes sœurs. Cette morue voulait qu'elles lui ouvrent la porte. Elles s'étaient sûrement cachées dans une pièce, bloquant la porte exactement comme moi. J'étais distraite à cause d'elle et n'avais pas vu le chien me foncer dessus.

En me faisant tomber, je perdis ma lampe torche et ma hache. Il était sur moi, en train de me mordre le bras et je n'arrivai pas à atteindre mon arme. J'essayai d'étouffer mes cris de douleur pour ne pas attirer l'attention de ma mère et éviter de les avoir tous les deux sur le dos.

Comprenant que je n'arriverai pas à attraper la hache, je me tournai vers les couteaux que j'avais glissés dans mes poches pour le poignarder encore et encore. Je l'entendais gémir à chacun de mes coups. Son sang m'éclaboussa le visage, mais je continuai à le planter jusqu'à ce qu'il ne fasse plus le moindre mouvement. Dans sa gueule, puis dans son flan, il tomba raide sur le sol.

Annotations

Vous aimez lire Helyes_Pyromaniac ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0