L'écriture
L’écriture m’apaise et me soulage. Comme thérapie, mais sans les 60 ou 120€ après la séance, quand j’ai fini mon chapitre une clope me suffit.
Ces moments sont magiques, mon esprit s’en va, rêve, virevolte tandis que mes mains prennent le relai et donnent vie à des personnages bien meilleurs que moi, capables de surmonter des obstacles que je ne pourrais pas.
L’écriture est magique. Je viens avec mes idées et ma musique, et tout s’agence, s’emboite et s’imbrique sans efforts particuliers, tandis que de coucher un rêve sur le papier me donne un sentiment de liberté.
Oh non, je ne vie pas ma vie à travers mes personnages, je préfère le calme à toutes leurs péripéties, mais pendant ce bref instant je m’évade, j’échappe à toutes les tâches sombres sur le tableau blanc de ma vie.
En plus, j’ai cette faciliter à bien manier les mots. Vous auriez pu lire les textes que j’ai écrit pour l’armée à une époque, c’était sublime. Je crois que j’aurais pu convaincre les plus antimilitaristes de s’engager. Mais manier les mots sans y aligner les actions ne fera jamais de celui qui parle qu’un simple beau parleur.
Bref, j’écris, tous les jours ou presque, je suis cette thérapie sponsorisée par le traitement de textes.
Alors quand vous me lisez, et qu’en plus vous me dites que vous aimez, j’avoue que ça me fait quelque chose, car même si ce n’est pas de la grande prose, je me dis que je vous touche, vous intrigue ou vous faire rire, et que comme conséquence d’un handicap psychique, il y a pire.
Et j’écris, et j’écris. Ça évacuer les mauvais sentiments et apaise les plus violents, ça redonne de la saveur aux bons souvenirs qui s’effacent, et le temps d’un Doc Words la plénitude vient me cueillir.
Alors j’écris, encore et encore, et quelque chose me dit que vu le bien que ça me fait, j’écris peut-être jusqu’à ma mort… À moins que l’arthrite me rattrape d’abord…
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