Eter est ma cité

Cachée dans une vallée

Fermée par une forteresse

Mon Ordre la garde de la détresse

L’Ordre a été fondé par des mercenaires

Loyaux, ils se firent paratonnerre

La guerre était partout sauf chez nous

Un seul passage y menait, la Forteresse en verrou

La guerre continuait, la Forteresse tenait

Des rumeurs mauvaises gardaient les esprits échauffés

Aucun combat n’eut lieu, la paix fut signée

La Forteresse persista et une autre voie fut trouvée

Aucun des Royaumes ne voulait le combat

Mais dans les rangs une part d’histoires flamba

Dénigrement et bêtises

Là était ce que les soldats attisent

Ces porteurs de rumeurs pullulaient le pays

Le Grand Maître les exécrait en dépit

Il passa ainsi de guerrier à moralisateur

Eter devait rester un paradis à la hauteur

Il refusait l’entrée aux mauvais esprits

Il les garda près de lui

Jusqu’à ce qu’ils repartent d’ennui

Les années passèrent ainsi

Notre Grand Maître passa à Maître Henry

Il continua à suivre la règle nantie

L’entrainement continua aussi

Notre unité se sépara en deux et grandit

Il y avait les soldats vétérans

Ceux dont le bouclier est ferme garant

Et les rôdeurs qui partent en forêt

Surveillent que reste impénétrable la vallée

Maître Henry me nomma à sa succession

De l’Ordre je suis aujourd’hui le Maître en fonction

Et j’y assume toutes les responsabilités

Mais je peine à comprendre ce que je fais

Notre principale mission est de défendre Eter

Depuis des décennies la paix est sur notre terre

Nous ne faisons que la douane

Et je subis les porteurs de rumeurs qui avoine

La Vallée d’Eter est un rêve dont je tiens les clefs

Entre qui je veux faire entrer

Et je garde jusqu’à épuisement les mauvais

Cette seconde mission est de mauvais effet

La tentation tyrannique est proche

Mais je ne crois pas y être tombé atroce

Le présent cependant est en tenaille

Je prends cette plume à la veille d’une bataille.