Eter : IV
Le troisième jour au matin
De la trente-sixième semaine atteint
Les deux armées se provoquaient
Une heure durant bloquée
Jusqu’à ce que le Roi s’avance
En réponse je me lance
A Eter le Maire est resté
Je pris toute la responsabilité
La discussion fut courte
Le Roi voulait la reddition totale écourte
La mort déloyale au refus
Je repartis vers mes lignes là-dessus
J’ai admiré tous ces regards
Ils attendaient l’ordre de départ
Repartons-nous ? Nous battons-nous avec fierté ?
J’invectivai : « A la Guerre ! A la Liberté ! »
Et la bataille commença
Nous n’étions pas les plus nombreux ici-bas
Mais le Roi avait dépêché des paysans
Ceux-ci fuirent les lignes au premier choc puissant
Mes soldats tinrent bon
Ils percèrent les rangs à plusieurs endroits profonds
Et rapidement atteignirent la Garde Royale
Qui dut défendre la couronne glaciale
Le Roi faisait poursuivre vengeur
Tous les déserteurs
Cela dégarnit ses meilleurs rangs
Dans la journée il s’est rendu vivant
Mais l’obscurité tomba vite
Derrière nous par un nuage noir tacite
Toute la poussière soulevée
Des sabots des cavaliers
Le Roi en cage ne retint pas :
« Vous êtes perdu, Wus est là. »
Tandis que je formais les rangs avec déveine
J’ai relevé la mort de trois capitaines
La Milice était toute entière
Ceux qui n’étaient pas là altières
Etaient sous les tentes d’infirmerie
Mes soldats étaient moins fiers marris
L’armée en face semblait d’un infini suspect
Des cavaliers, des soldats, des archers
Avec eux une compagnie de mercenaires orcs
J’ai d’abord voulu faire un échange, même médiocre
Mais j’oubliais que Wus est hautain
Avec un naturel sanguin
Cela a fini avec un combat à mort
Moi contre son champion mille fois mentors
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