Eter : IV bis.
Il m'était interdit de perdre maintenant
Pour Eter et ses habitants
Pour les protéger des malheurs
Le vaste monde n’est plus telle valeur
Seul, entre les deux armées
Le champion avait son comité
J’avais les épaules lourdes
L’esprit déterminé, la parole sourde
J’ai du recul sur cette scène
Je m’en souviens comme un hier obscène
Le combat fut rapide et direct
Le temps néanmoins de m’imposer en Maître
Une passe d’armes austère
Son bouclier me projeta à terre
Une seconde passe moqueur
Mon épée se planta en son cœur
Wus était en colère
Il envoya une autre personne à ma galère
Contre moi sans détours
Je la défis à son tour
Alors une troisième âme s’approcha
Lorsque j’entendis derrière moi
« Assez ! Déshonneur ! Protégeons notre Maître ! »
Criaient mes capitaines aux voix qui pénètrent
Et j’entendis mille voix reprendre à l’unité :
« A la Guerre ! A la Liberté ! »
Mon indéfectible armée en course
Mon plaisir de voir le grand Général qui rebrousse
Mais sans stratégie
Nous allions à la mort pétrie
Les cavaliers déjà fauchaient
Tous ceux des premiers rangs sans hocher
Alors j’ai ordonné la formation du mur
Le rempart de boucliers et d'armures
Résistant à toutes les marées de violences
Les soldats tenaient les boucliers, la Milice les lances
Dans le chaos il se forma
Les cavaliers durent reculer d’embarras
J’avais ainsi perdu tous mes capitaines en sainteté
Se sacrifiant pour sauvegarder les unités
L’ennemi nous entourait
Notre mur fut encerclé
L'étau se resserrait
Les orcs restaient en retrait
Lorsque sous un bruit d’éboulement
La terre sous les orcs s’ouvrit rapidement
Une vague de guerriers nains
Tua tous les orcs soudain.
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