Eter : IV ter.
Leur commandant prit la parole
De la voix forte de sa race qui ne s’affole
Il tança le Général
Qui retourna toute son armée rivale
« Cette bande sans foi ni loi
Est enfin six pieds sous moi
Quels drames avez-vous commis
Avec eux ? Répondez, humain surpris ! »
Le Général lança ses cavaliers
En direction des nains à pieds
Ceux-ci, armés d’épées
Sortirent alors des pieux parés
Les cavaliers périrent par dizaines
Des nains, aucun, ils restèrent en haleine
Le Général demanda des pourparlers
J’ai hésité, là, à attaquer
Mais j’ai préféré
Sauvegarder mon honneur supposé
Voyant mon armée
C’est tout ce qu’il me restait
Les nains nous apprirent beaucoup
J’ai été invité à la table au bout
J’ai pu profiter une seconde fois
D’une scène de faiblesse du Général froid
La bande d’orcs a perpétré
Pas mal de pillages dans leur contrée
Leur roi a voulu leur mort
C’est tout ce qu’ils voulaient alors
« Pour le reste de vos combats
Débrouillez-vous entre vous là-bas ! »
Fini de dire le chef nain narquois
Le Général se tourna alors vers moi
« Je récupère sa Majesté
Et je vous laisse fuir vers Eter la gâtée
Je vous donne trois jours d’avance »
Ainsi étaient les conditions en défiances
Nous avons donc prit la route
Nous sommes rentrés comme en déroute
Marchant vers notre vallon
La peur sur nos talons
J’encourageais chacun des hommes en détresse
Vantant la protection de la Forteresse
Mais je n’avais plus cette passion
J’ai fermé les yeux sur les désertions…
Aujourd’hui je suis à la Forteresse
Demain sera son siège de pécheresse
Des renforts sont venus des villes indépendantes
Cette attente est brûlante
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