L’Épicure de rappel
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Souvent perdue dans ses pensées,
Par la fenêtre elle observe,
Ce temps qui file, à l’arraché,
Et balaie ses joies comme ses rêves.
Où est donc passé le temps libre,
Qui jadis éclairait ses journées ?
Où sont donc partis la lueur et le rire,
De la maison où ils séjournaient ?
Eux attendent patiemment leur tour,
Cachés dans la froidure de l’hiver,
Que passent les travaux et les jours,
Et que s’ouvre une nouvelle ère,
Le printemps bientôt prendra la relève,
Chassant fatigue, chagrin et peurs,
Et entre les feuilles gorgées de sève,
Le soleil réchauffera tous les cœurs,
Il sera alors de retour,
Le temps béni de l’oisiveté,
Qui fait de chaque jour,
Une aventure recommencée.
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