À mon amie bien loin d’ici
Une minute de lecture
J’ai une amie bien loin d’ici,
Rencontrée un soir par hasard,
Sur une toile où naissent les histoires,
De quelques esprits affranchis.
Elle est de ces femmes en jupon armé,
Toujours franches et qui tranchent,
Avec les mollassons qui s’épanchent,
Sur l’autel des hypocrites acclamés.
Sous sa cuirasse, j’ai vu frémir,
Un joli être un peu blessé, désabusé,
Par ces douleurs qui savent nous briser,
Lorsque l’on a plus le cœur d’en rire.
Elle, son rire ne l’a jamais quittée,
Merveilleux public de mes délires égotiques,
Vomis d’un cerveau parfois mélancolique,
Aux soirs de solitude qui nous gardent éveillés.
J’ai une amie bien loin d’ici,
À la justice chevillée au corps,
Et qui gravé sur son cœur d’or,
Porte le doux prénom d’Élodie.
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