Un moineau s'est noyé
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Un moineau s'est noyé qui avait voulu boire
Dans le profond fût vert où coule l'eau de pluie ;
Son petit corps est là qui repose sur l'herbe,
Les ailes déployées et la plume alanguie.
Puisque aujourd'hui pour toi est jour de grand départ,
Il t'accompagnera par-delà les clartés
Des futiles soleils de nos bonheurs épars,
Loin de ce monde fou aux forêts dévastées.
Nous penserons à toi au début de septembre,
Devant ta chaise vide, à l'heure du café ;
Nous ne causerons plus de jardinage ensemble...
Allons, repose-toi... Mais tu vas nous manquer.
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