Je ne vous connais pas mais pense à vous souvent :

J'estimais Jean-Christian que la vie vous a pris ;

Vous devez vous sentir vide et seule à présent,

Et vos jours sûrement n'ont plus le même prix.

Vous m'avez envoyé sous trois feuilles d'automne,

Tous vos remerciements pour mon faible soutien ;

Vous avez ajouté en dépit de la forme

Trois mots venus du cœur, écrits de votre main.

Je n'oublierai jamais mon ami des oiseaux

Dont le dernier désir fut qu'on les protégeât,

Et qui sur son tombeau toute fleur refusa

Préférant qu'on offrît une obole aux moineaux.

Je n'ose vous écrire, encore moins vous parler ;

Je voudrais bien pourtant dire que je suis là,

En souvenir de lui et afin de briser

Un peu l'isolement... Surtout n'hésitez pas.