Ajaccio (15 août 1769)
Sous l'ombre des oliviers et des cyprès s'enlaçant,
Dans Ajaccio, son berceau, Napoleone naissait grand.
Son nom, gravé, résonnait, écho des temps lointains,
Le soleil ce jour-là, annonçait un fabuleux destin.
La demeure des Bonaparte, humble et chaleureuse,
Vit les premiers pas d'une enfance précieuse.
Vieille pierre, gardienne du secrets des ancêtres,
Volets bleus ouvraient un nouveau monde peut-être.
Maria Letizia Ramolino, mère aimante,
Femme de caractère, gardienne, présente.
Les frères, sœurs, constellations enjouées,
Partageaient les rires, jeux, dans la cour dorée.
Rêves de conquêtes, de gloire, d'empreinte laissée,
Dans le sable du temps, son nom gravé, figé.
Ses yeux, étoiles avides, scrutant l'horizon,
Vents porteurs de promesses, montagnes en bastion.
À l'ombre des oliviers, il découvrit les mots,
Les livres, les étoiles, en un doux flot.
Charles Bonaparte, père éclairé, rêveur,
Lui enseigna histoire, géographie, et labeur.
À six ans, fasciné par les cartes tracées,
Vers des terres inconnues, vers des vies embrasées.
Récits des anciens, lus à la lueur des bougies,
Feu sacré allumé, en son cœur, le génie.
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