Dans les salons parisiens, Madame Tallien étincelle,

C'est là que le tout frais général rencontre sa belle.

Tout juste libérée de "La Terreur", elle est veuve et mère,

Joséphine, survivante d'une époque impitoyable, amère.

Dans les lueurs du dîner, un soir d'éclat,

Marie-Josèphe et Napoléon se retrouvent là,

Barras, maître des jeux, les place côte à côte,

Impétueux, sincère, Bonaparte dénote.

La belle dame à l'harmonie parfaite,

Ses mouvements, des salons en font la vedette.

Dans ses poses, une nonchalance, une élégance insouciante,

Qui confère à sa personne, exotisme, aura éclatante.

Chaque geste, chaque mouvement, empreints de cette grâce,

Naturelle, elle se dévoile, dans cette effervescence.

Ses poses, négligées, accentuent sa beauté enivrante,

Pour lui, dans toute sa splendeur, une vision captivante.

Grâce aux subsides de ses amants, elle survit,

Parmi eux, l'amoureux transi, dont le charisme ravit.

Pas le plus riche, ni le plus puissant qu'elle côtoie,

Mais ce jeune homme fait battre son cœur et éveille sa joie.

Dans tout Paris, leur rencontre scintille,

Joséphine, embellie par la passion qui brille.

Napoléon, conquérant conquis en un si court instant,

Trace déja pour lui, pour elle, un destin éblouissant.